Depuis la création du marketing, nous confions nos données personnelles à des dizaines d’entreprises chaque année. Aussi insignifiant que cela puisse paraître (saisir une adresse e-mail, après tout, ce n’est pas grand chose), ces données sont très précieuses. A tel point qu’elles se revendent.
En effet, la masse des données collectées est telle que le potentiel est énorme pour les marques. Encore faut-il savoir exploiter le big data. Car des données non qualifiées ne permettent pas de faire grand chose. Les exploiter efficacement pour les faire parler tout en respectant la loi et le consommateur, voilà la fonction de l’expert de la donnée. C’est le métier de sociétés telles que BNC.
Connaître ses consommateurs
On peut collecter une multitude d’informations pour étudier les comportements de consommation. Selon les entreprises, certaines seront plus pertinentes que d’autres. Voilà une petite liste non exhaustive de ce que l’on peut exploiter en big data :
– le sexe : homme ou femme
– l’âge : 18-25 ans, 26-35 ans, 36-45 ans…
– l’adresse : ville, région, pays de résidence
– la catégorie socio-professionnelle : agent de maîtrise, cadre, cadre dirigeant…
– les préférences de consommation : produits surgelés plutôt que conserves
– la fréquence d’achat : chaque semaine, chaque mois, une fois par an…
– les points de vente fréquentés : supermarché, magasin spécialisé…
– les supports d’achat utilisés : smartphone, tablette, ordinateur…
– le panier moyen dépensé : peu élevé, moyen, élevé
– le moyen de paiement utilisé : carte bancaire, monnaie…
– les horaires de fréquentation d’un magasin : pourquoi ne pas adapter ses horaires d’ouverture au créneau horaire pendant lequel la fréquentation est à son maximum ?
A partir de ces données, l’expert établit des profils de consommateurs que la marque va pouvoir animer.
Animer ses consommateurs grâce au big data
Maintenant que la marque connaît ses consommateurs, elle est capable d’établir une relation client à la carte. Elle pourra ainsi lui adresser des messages pertinents en s’adressant différemment à chaque profil pour optimiser les résultats attendus.
Par exemple, elle pourra segmenter ses messages en fonction du sexe. Elle n’adressera pas les mêmes offres aux hommes et aux femmes, tout comme elle adaptera ses offres lorsqu’elle ciblera quelqu’un qui a déclaré être intéressé par des produits pour ses enfants.
Autre exemple, elle pourra programmer l’envoi de ses messages en fonction de la saisonnalité. Soldes d’hiver ou d’été, rentrée des classes, mois du blanc, fête des mères ou des pères. Elle peut également exploiter les événements personnels tels qu’un anniversaire ou la date d’échéance d’un contrat.
Enfin, elle pourra proposer à sa cible de découvrir un type de produit qu’elle n’a pas l’habitude de consommer. Ainsi, une marque de frites surgelées pourra proposer un bon de réduction sur des potatoes à un consommateur qui n’achète que des frites. Dans ce cas, le big data est un outil qui permet à la marque d’élargir ses ventes.
Fidéliser durablement ses consommateurs
Une relation de qualité est un gage de fidélité du consommateur envers la marque. Si ce dernier a le sentiment d’être écouté par l’enseigne, d’être l’objet d’un traitement personnalisé et d’entretenir presque un dialogue avec elle, il s’y attachera et aura davantage de mal à passer à la concurrence. La dimension émotionnelle est importante.
En permettant d’anticiper les souhaits des consommateurs, le big data crée également de nouveaux besoins que l’acheteur n’avait pas auparavant. On lui recommande des produits auxquels il n’avait pas pensé.
Dans un contexte où les consommateurs sont volages et font de multiples recherches avant de faire un achat, il s’agit là d’une qualité précieuse.
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