par Antoine Wojdyla | Mai 22, 2016 | Innovation
Champ de mines
Importance du Wi-Fi, d’internet,
Les millenials sont ceux nes apres 1984
Ne pas tomber dans la dystopie a la “The circle”
Decision de la FCC
La “Filter Bubble”
Ce n’est pas recent (les medias ont toujours su jouer sur l’information telle qu’elle est distillée)
Les amis, premier filtre : confiance absolue
L’internet actuel est un grand filter (google est ton ami)
Faebook makes up most of social network
Facebook first advertiser
http://www.technologyreview.com/view/522111/how-to-burst-the-filter-bubble-that-protects-us-from-opposing-views/
Devil wears data
Datasciences
Poincarre : Raisonement inductif (instant baguette et fromage)
I never guess. It is a capital mistake to theorize before one has data. Insensibly one begins to twist facts to suit theories, instead of theories to suit facts.
– Sir Arthur Conan Doyle
The signal and the Noise (e.g. meteo or alignement des planetes) : overfitting
Correlation, causation (freakonomics)
http://www.theatlantic.com/technology/archive/2014/03/in-defense-of-google-flu-trends/359688/
Transparence
On peut demander aux entreprises d’agir en toute transparence
http://www.theatlantic.com/technology/archive/2014/06/everything-we-know-about-facebooks-secret-mood-manipulation-experiment/373648/
http://projects.aljazeera.com/2014/terms-of-service/#1
http://www.newyorker.com/magazine/2014/10/13/planning-machine
Les sciences du comportement
http://www.theverge.com/2014/9/11/6132023/okcupid-data-blog-is-back-in-book-form
Le peche capital de l’internet : la pub
it’s the economy stupid ! : http://idlewords.com/bt14.htm
Amazon : pregnant women are the most valuable customers
Piketty-time : ellipse sur la natalite
Techtopus
Condoleeza Rice – drop dropbox
Google and lobbying
http://www.washingtonpost.com/politics/how-google-is-transforming-power-and-politicsgoogle-once-disdainful-of-lobbying-now-a-master-of-washington-influence/2014/04/12/51648b92-b4d3-11e3-8cb6-284052554d74_story.html?wpmk=MK0000200
http://www.whitehouse.gov/blog/2014/05/01/findings-big-data-and-privacy-working-group-review
Dematerialize
Les objets cryptes de le seront peut etre plus pour longtemps
(informatique quantique, logarithme discret)
L’art n’est plus une marchandise
Revolution will be streamed
http://www.newsweek.com/assange-google-not-what-it-seems-279447
facebook and vote
Politique, economie et social
La resistance
À lire sur Numerama : Snowden, Assange et Kim Dotcom réunis pour renverser les élections
Capture d’écran de la page d’accueil Facebook de l’auteur prise durant les élections de fin d’année aux US
A qui appartiennent les données ?
Ou vont les données pour mourir ?
Archives en pologne/stasi
http://www.bbc.com/future/story/20150122-the-secret-to-immortality
http://jalopnik.com/son-finds-his-late-dads-ghost-in-a-racing-video-game-1609457749
Positionnement ethique
Google : Do no evil
Apple : see article on Tim
Privacy
http://fusion.net/story/41870/facebook-privacy-yul-kwon/
datapropagande
Data propaganda in cuba http://www.theatlantic.com/international/archive/2014/04/-cancelcastro-why-is-us-policy-toward-cuba-so-absurd/360092/
L’internet des choses
OpenSSL – Heartbleed (perfect forward etc)
A qui appartient le futur ?
Evgueny morozov
Big Data is the new economy : Who owns the future
Nobody understands anything anyway
http://gking.harvard.edu/files/gking/files/0314policyforumff.pdf
Kahneman (http://www.theatlantic.com/politics/archive/2014/04/the-polarized-partisan-geography-of-inequality/360130/
)
The availability heuristic is a psychological term that describes the human tendency to estimate the frequency of an event by using the examples that come most readily to mind. As psychologist Daniel Kahneman—who coined the term with his research partner, Amos Tversky—recalls in Thinking, Fast and Slow:
Amos and I wondered about the rate of divorce among professors in our university. We noticed that the question triggered a search of memory for divorced professors we knew or knew about, and that we judged the size of the categories by the ease with which instances came to mind. We called this reliance on the ease of memory search the availability heuristic.
Palantir
Article in the ebx
IoT (Nest, Oculus rift) – securite – OpenSSL – project Loon, drones creepy
Bit et chat
Chavez
Who is responsible ? (same question goes for google car, drones, etc.)
The propaganda is not obvious
L’europe et le droit a l’oubli (ca a fait criser les americains)
Un monde orwellien
http://www.foreignpolicy.com/articles/2014/07/29/the_social_laboratory_singapore_surveillance_state
Orwell contre Huxley
Who does the data belong to ?
http://myemail.constantcontact.com/The-KIT—-Knowledge-and-Information-Technology—-No–123.html?soid=1102594616158&aid=mQ9u233XySQ
Orkut, created in 2004 by a Google employee, was one of the earlier social networks, a contemporary of Facebook. With Google trying to create traction for Google+, and Orkut only retaining significant popularity in two countries, Brazil (where it is hosted) and India, it was inevitable that Google would pull the plug, and it finally did. As of today, no new accounts can be opened and users have three months to export their data and migrate to another network.
The story is fairly unremarkable except for reinforcing some recurrent points. First, who does the data belong to? Second, there are no social media standards to ease the migration of one’s profile data across networks (a form of “cloud provider lock-in,” a subject well known in the cloud standards community). Third, the providers will argue that we shouldn’t have any expectations from a free service. (But is this really free, given the barrage of ads that allow the providers to make money?)
While the move makes sense for Google, it will be interesting to see who the users migrate to. Instead of moving to Google+, they may decide to join Facebook (chances are, most of them already use it too).
right to be forgotten
curzio malaparte
British army creates team of Facebook warriors – Guardian
La foi en le big data
resoudre des problemes
Big Data should not be a faith-based initiative
http://www.walkerart.org/magazine/2014/artist-oped-james-bridle-citizenship
Pour aller plus loin
Les piliers
Sean Gourley
Evgueny Morozov
Alexis MAdrigal
par Lolita Alvarez | Mai 4, 2016 | Innovation
Marie Schneegans a créé Never Eat Alone, une application qui permet d’organiser des déjeuners entre collègues. Le début d’un très grand succès.
Qui n’a jamais éprouvé un léger malaise à l’heure du déjeuner au bureau ? Ou bien la crainte du “je vais déjeuner tout(e) seul(e) ce midi”. Ce stress que l’on peut connaitre au bureau et à l’heure du déjeuner est en passe de disparaître grâce à une jeune entrepreneuse française, Marie Schneegans. Elle vient de lancer son application Never Eat Alone ou comment mettre fin à votre solitude face à votre plateau-repas.
Never Eat Alone, la start-up californienne qui connecte les salariés
Marie Schneegans est étudiante en ingénierie financière et économie appliquée à Paris Dauphine et l’Université Goethe à Francfort. En parallèle, à 21 ans, elle a créé deux projets : Never Eat Alone et Freespace, un lieu collaboratif éphémère artistique à Paris.
Lorsque qu’elle arrive en stage à UBS l’été dernier (banque Suisse de gestion de fortunes), Marie se pose toute bonne question de stagiaire : “avec qui vais-je bien pouvoir manger ce midi ?”. Le souci c’est que du matin au soir, elle côtoie toujours les mêmes collègues du même département. Pourtant Marie aimerait sortir de son cercle habituel pour pouvoir partager des connaissances et se faire de nouvelles relations ; puis qui sais, pourquoi pas déjeuner avec le PDG d’UBS.
Elle prend alors des initiatives et décide d’envoyer des mails à tous les employés d’UBS et même au PDG. Pour Marie, “C’est aussi une façon de ne pas être en situation d’offreur de compétence dans une démarche pro-active”. Son idée simple lui permet de frapper à toutes les portes : même le PDG d’UBS accepte de déjeuner avec elle ! Progressivement, la stagiaire se démarque. “Mes collègues venaient vers moi et s’étonnaient : comment fais-tu pour connaître tout le monde ? Je peux déjeuner avec toi ?”.
C’est ainsi que germe en elle l’idée d’une application mobile, permettant de briser les frontières de chaque département afin de connecter les employés des grandes entreprises entre eux pour aller déjeuner au gré de leurs envies avec les comptables, les managers ou bien les responsables RH et même… avec le PDG !
Never Eat Alone, une application à la conquête des USA
Associée à Paul DUPUY, Marie a quitté UBS et a lancé son application – Never Eat Alone – en septembre dernier. Et celle-ci compte déjà des dizaines de milliers d’utilisateurs ! De Paris à LA, l’appli mobile révolutionne le monde salarial et offre chaleur (et nouveauté) aux déjeuners d’entreprise. La jeune start-up, basée aujourd’hui en Silicon-Valley, se compose de 6 personnes et a déjà gagné de nombreux prix : le Hackathon Startupbus Europe, le concours de pitch à l’accélérateur Wayra et Startupbootcamp.
Comment fonctionne l’appli ?
“C’est une application où les employés d’une même entreprise se connectent avec leurs adresses email professionnelles ou par le biais de Linkedin. Par la suite, nous les connectons (matching) avec une personne d’un autre département. “
La jeune pousse californienne a de belles ambitions et avance à grands pas puisqu’elle envisage dès l’été 2016 d’intégrer l’application sur l’Apple store mais aussi de l’expérimenter dans les entreprises très hiérarchisées comme les banques où la structure verticale rend difficile toute rencontre ou synergie entre les salariés.
Never Eat Alone : Le début d’un très grand succès
En France, pays où la pause déjeuner est reine, des entreprises comme Danone, BNP ou Carrefour ont déjà été conquis par le projet. Bientôt disponible sur le marché américain, à quand Never Eat Alone chez IBM, Citigroup ou Bank of America ?
Le seul bémol : l’application n’est pas accessible pour tous. Pour pouvoir l’utiliser, il faut être employé par une entreprise qui en est cliente. Mais le marché est encore jeune et les perspectives d’évolutions sont nombreuses. Des déclinaisons de l’application sont en préparation pour le marché des Etats-Unis, de l’Allemagne, de l’Angleterre ou encore du Japon.
Les initiatives entrepreneuriales ne semblent jamais s’arrêter en Silicon-Valley!
par Benjamin Perthué | Juil 27, 2015 | Innovation
Imaginez pouvoir travailler des heures sans accumuler de fatigue, augmenter votre temps de concentration et accumuler rapidement plus de connaissances.
Lancées l’année dernière sous les noms Nootroo et Nootrobox, ces deux sociétés de la Silicon Valley fabriquent et commercialisent des nootropiques à San Francisco. Elles prétendent compter parmi leurs clients des grands noms d’entrepreneurs et d’investisseurs de la Silicon Valley sans les nommer.
Ce mot “nootropique” ou “nootrope” ne vous dit rien ? Et pourtant depuis plusieurs années, sous ce nom se cache un produit consommé par des employés d’entreprises High Tech de la Silicon Valley afin d’améliorer leurs capacités de travail et garder une longueur d’avance dans un « environnement de concurrence intellectuelle ».
Les fondateurs de ces deux entreprises proviennent de la scène High Tech et leurs produits se destinent aux employés d’entreprises technologiques qui recherchent la commodité de ne pas avoir à fabriquer eux-mêmes leurs pilules. En effet, jusqu’à maintenant ces pilules n’étaient pas commercialisées aux Etats-Unis et les personnes qui souhaitaient s’en procurer devaient acheter les différents ingrédients et se les fabriquer eux-mêmes. Les deux start-ups ont donc profité d’un flou juridique pour se lancer sur ce marché.
Historiquement, le premier nootrope a été synthétisé en 1964 par un chimiste belge qui semblait montrer une certaine capacité à stimuler les fonctions mentales, des individus en bonne santé et sans effets secondaires ou néfastes. Les pilules distribuées par Nootroo se composent d’un ingrédient nootropique clé le phenylpiracétam. Ils y ajoutent une poignée d’autres composés considérés comme des amplificateurs cognitifs légers. On y trouve également, le L-théanine, un constituant naturel dans le thé vert, qui est utilisé pour neutraliser les effets secondaires nerveux de la caféine. La choline est quant à elle importante pour obtenir les effets complets de ces différents composants.
Il faut cependant faire attention à ces produits. Selon une étude publiée dans le journal scientifique Frontiers in Systems Neuroscience, ces pilules pourraient notamment chez les adolescents qui les consommeraient réduire la plasticité de leur cerveau, qui est une capacité essentielle à la planification, à l’adaptation des comportements et au passage d’une tâche à une autre. De nouveaux nootropes, comme les ampakines, stimulent la réaction des cellules nerveuses et renforce les liens qui les unissent. Elles aident la mémoire et la cognition des souris étudiées, mais même si on les dit sécuritaires, leur abus pourrait surstimuler le système nerveux, risquant d’endommager ou de détruire les cellules nerveuses à terme.
Pour conclure, Nootrobox veut ancrer ces pilules dans le paysage californien en poussant la “régulation intelligente ” de ces médicaments non classés qui sont sûrs et efficaces. Les deux sociétés insistant sur le but de pousser plus en avant la cognition humain. «Je suis en train de faire une population plus intelligente pour résoudre tous les problèmes que nous avons créés », dit Eric Matzner fondateur de Nootroo.
écrit avec l’appui d’un article de The Guardian et Lapresse.ca
par antoine | Mar 30, 2015 | Innovation
Silicon-Valley.fr se lance dans l’aventure des webinaires dans le but de vous tenir informés des tendances concernant les entreprises françaises. Mais quels sont les avantages d’un webinaire, et pour qui ce nouveau moyen de communication peut être efficace ?
Participer à un webinaire est une des meilleures solutions pour développer ses connaissances sur un sujet grâce aux interventions d’experts de ce domaine. En prenant un peu de votre temps pour comprendre et appréhender un phénomène, vous aurez alors les clés en main pour booster les performances de votre entreprise.
Un autre avantage majeur est que tous les participants sont intéressés par le sujet traité dans la mesure où ils ont tous choisi de participer à ce webinaire ! Cela entraîne par conséquent une forte interactivité entre les participants et cela permet donc de soulever et résoudre des problématiques concernant toutes les personnes présentes.
Notre webinaire : Dirigeants, pensez différemment et réinventez votre business. Avez-vous pensez au voyage professionnel ?
Le jeudi 16 Avril à 14h15, ne manquez pas notre premier webinaire à propos des besoins de renouvellement de vos entreprises ! Ce webinaire traitera de différents sujets comme la découverte des nouvelles tendances en termes de management, la construction d’une stratégie ou encore la prise de conscience des phénomènes actuels.
Nous aborderons les points clés de votre réussite de demain et vous comprendrez alors l’intérêt d’effectuer un voyage professionnel pour vous accompagner dans l’évolution de votre business !
Alors n’hésitez pas à cliquer ici pour inscrire dès maintenant à notre webinaire !
par Antoine Wojdyla | Fév 12, 2015 | Innovation
Un article dans le journal Science vient de d’énoncer certains des critères définissant la Silicon Valley.
Voici la traduction en français de cet article intitulé “Where is Silicon Valley“, paru dans Science le 6 Février 2015 qui traite de la définition géographique et empirique de la Silicon Valley. J’ai pris quelques libertés avec la traduction : certains termes trop techniques ou idiomatiques ont été retirés et certaines références directement incorporées aux texte.
N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires ou suggestions.
Le texte original est disponible ici (accès payant).

Où se situe la Silicon Valley ?
Prédire et cartographier les qualités entrepreneuriales,
par Jorge Guzman (MIT Sloan School of Management, MA-USA)
et Scott Stern (National Bureau of Economic Research, MA-USA)
Bien que les économistes, les politiciens et les capitaines d’industrie n’aient cessé de mettre en avant l’importance de l’entrepreneuriat, définir et caractériser correctement ce dernier s’est toujours avéré périlleux. Les études passées ne sont parvenus a établir de façon systématique les relations entre le genre d’entrepreneuriat à fort impact, que l’on trouve dans les régions telles que la Silicon Valley, et la prévalence générale de l’entrepreneuriat au sein de la population. Cela a d’importantes conséquences : les chercheurs aboutissent à différentes conclusions quant aux rôles et aux motifs qui caractérisent l’entrepreneuriat, et les décideurs font face à des recommandations contradictoires sur le besoin ou la manière de promouvoir l’entrepreneuriat a des fins de progrès économique et social. Afin de sortir de cette impasse, nous introduisons une nouvelle méthode pour étudier la création et la croissance des projets entrepreneuriaux.
Jusqu’à présent les études se sont portées sur la quantité des projets entrepreneuriaux (par exemple : le nombre de nouvelles entreprises par habitant dans une région donnée), tandis que nous nous intéressons a leur qualité. Plutôt que de supposer que tous les projets ont initialement une probabilité de succès égale, notre méthode nous permet d’estimer leur probabilité de croissance en se basant sur données publiques, disponibles à leur création ou peu après. Nous mettons en œuvre notre approche en nous servant du registre d’immatriculation des entreprises [for-profit] de Californie entre 2001 et 2011, combiné avec des données issues de l’office de brevets américain et de l’utilisation de SDC platinum [NdT : logiciel d’extraction de données]. Nous établissons nos prédictions sur la bases d’un nombre restreint de traits caractéristiques des start-ups :
(i) le nom donne a l’entreprise, en particulier s’il est éponyme (nommée d’après son fondateur), s’il est long ou court, s’il est associé a des activités locales ou historiquement relié à la localité (par exemple : pressing ou produits manufactures) ou bien a des de pôles technologiques. [note : notre utilisation des noms d’entreprises se base sur la présomption que les entrepreneurs choisissent le nom de leur entreprise de manière a créer un signal pour leurs consommateurs, leurs investisseurs et leurs employés, et qu’il néfaste de se faire passer pour un autre genre d’entreprise.]
(ii) sous quel statut l’entreprise s’est fait enregistrer, en particulier s’il s’agit d’une société anonyme (plutôt qu’une société en nom commun ou qu’une société a responsabilité limite [LLC] ) et si elle est enregistrée dans l’état du Delaware. [note : de nombreuses compagnies à forte croissance sont enregistrées dans le Delaware, où les lois sur les sociétés sont avantageuses en vertu d’un vaste corpus juridique. Les investisseurs (VC) préfèrent souvent que les entreprises s’établissent dans le Delaware]
(iii) selon que l’entreprise ait déjà établie des droits a la propriété intellectuelle avant son premier anniversaire.
Afin de s’assurer que nos estimations reflètent la qualité intrinsèque d’une start-up en un endroit donné plutôt que de supposer que sa localisation confère d’office à une start-up un certain niveau de qualité, nous excluons de nos paramètres les éventuelles mesures economiques spécifiques locales. Nous estimation de la qualité entrepreneuriale dépend de la probabilité de donner lieu à des marqueurs de croissance très positifs [définie comme l’introduction en bourse ou son acquisition dans les 6 ans suivant sa création] en se basant sur des caractéristiques propres aux start-up. Cet algorithme prédictif et non-local peut dès lors être utilisé pour caractériser de façon indépendante la qualité des sociétés et leur localisation.
Estimation des qualité entrepreneuriales. Nous estimons les qualités entrepreneuriales avec un modèle de régression logistique en sélectionnant au hasard un échantillon de 70% parmi toutes les sociétés immatriculées durant la période 2001-2006 (en mettant de côté les 30% restant pour constituer un ensemble-test). Notre modèle incorpore les enregistrement de sociétés et de brevets en sein d’une même régression, tous les coefficients restant significatifs a plus de 95% [tableau S1, voir suppléments]. Lorsque l’on considère les noms d’usage des sociétés, les sociétés éponymes ont 70% moins de chance de croitre que les sociétés non-éponymes, tandis que les sociétés ayant des noms courts ont 50% plus de chances de croitre que les compagnies aux noms plus longs, et le sociétés dont les noms incluent des mots associés aux clusters technologiques ont 92% plus de chances de croitre que les autres. Un coup d’œil sur les détails juridiques et la propriété intellectuel montre que les sociétés ont >6 fois plus de chances de croitre que associations, et les firmes qui ont une marque déposée ont >5 fois plus de chances de croitre que celles qui n’en n’ont pas. L’octroi de brevets ainsi que l’immatriculation dans le Delaware ont un rôle prépondérant : chaque facteur pris séparément peut être associé a un facteur 25 dans la probabilité de croissance. Présents simultanément, ils multiplient par 200 la probabilité de croissance.
Afin de valider ces résultats, nous estimons la qualité entrepreneuriale de l’échantillon-test initialement exclu de notre régression, et nous comparons nos prédictions sur la qualité entrepreneuriale aux résultats de la distribution. Notre estimation de la qualité entrepreneuriale est fortement liée aux résultats pris hors de l’échantillon: 76% de tous les résultats de croissance sont dans les 5% supérieurs de la distribution caractérisant la qualité entrepreneuriale, et en particulier 56% des membres du 1% supérieur. Mettant en exergue l’incertitude extrême que l’on associe à l’entrepreneuriat, les chances de croissance restent rare : même au sein du 1% supérieur de la qualité entrepreneuriale estimée, une société typique n’a que 5% de chance d’afficher des chiffres de croissance. Cela est cohérent avec les résultats récent montrant que la croissance des start-up est fortement biaisée par rapport la croissance globale des sociétés – la loi de Gibrat.
Cartographier l’entrepreneuriat. L’essentiel de notre analyse se porte sur un ensemble d’entreprise pris avant qu’elle n’aient pu déjà atteindre la croissance (c’est a dire sur les start-ups entre 2007 et 2011). Nous estimons la qualité entrepreneuriale de chaque société et nous calculons la qualité entrepreneuriale moyenne estimée des sociétés pour chaque ville, et séparément, par code postal. Ces scores peuvent être interprétés comme le nombre attendue d’évènements de croissance pour 100 start-up dans l’ensemble 2007-2011.

1. Estimer la qualité entrepreneuriale ville par ville.
Chaque bulle représente une ville. La taille de la bulle reflète la taille de la ville. La couleur de la bulle varie en fonction de l’échelle de qualité présente au bas de figure. Chaque rangée représente des régions géographiques distinctes. Crédits: Science Magazine
La qualité moyenne au sein des villes est présentées dans la première illustration. La Silicon Valley se démarque des autres régions de Californie : les start-ups situées a Menlo Park, Mountain Viex, Palo Alto et Sunnyvale ont 20 fois la qualité entrepreneuriale moyenne des villes médianes, et 90 fois celle des villes de Californie en bas de classement. Parmi les grandes villes, San Francisco présente une qualité entrepreneuriale près de 8 fois supérieure à celle de Fresno. La qualité entrepreneuriale est cartographiée pour la région de San Francisco en fonction du code postal sur la seconde illustration. La qualité entrepreneuriale est clairement supérieure dans la zone couvrant le Nord de San Jose jusque San Francisco, avec un amas de très forte qualité entrepreneuriale entre le Sud-Est de Google (ou les anciens locaux de Fairchild [NdT : centre historique de la Silicon Valley]) et Millbrae/Burlingame.
![Cartographie de la qualité entrepreneuriale par code postal [ZIP code]. Baie de San Francisco. Les points indiquent les codes postaux associes a une adresse unique.](https://www.silicon-valley.fr/wp-content/uploads/2015/02/sv-science-map2-974x1024.jpg)
2. Cartographie de la qualité entrepreneuriale par code postal (ZIP code).
Baie de San Francisco. Les points indiquent les codes postaux associes a une adresse unique. Crédits: Science Magazine
En comparaison, la région de Los Angeles a un niveau de qualité entrepreneuriale bien inférieur [tableau S2, voir suppléments]. Les grandes zones économiques peuvent varier de façon considérable entre terme de qualité. Nous avons étudié les relations statistiques entre la qualité et la quantité [illustration S3, voir suppléments] : au mieux, ces relations sont faibles et peu significatives. Il est intéressant de constater dans l’ensemble de ces régions, la qualité entrepreneuriale est centrée autour de centres de recherche, comme les universités et les laboratoires nationaux : Stanford est au cœur de la Silicon Valley; l’université de Berkeley (UCB), le Lawrence Livermore, Caltech, l’université de Los Angeles (UCLA) et UC Irvine sont chacun le terreau d’une région dotée d’une qualité entrepreneuriale significative.
Implications. En se concentrant sur la qualité entrepreneuriale, nous pouvons évaluer plus clairement le rôle de la localisation et des institutions dans la croissance des sociétés. Par exemple, notre méthode nous permet d’estimer l’avantage statistique que confère la localisation, considéré comme étant la différence entre la croissance attendue et observée pour une région donnée. Entre 2001 et 2006, la Silicon Valley a eu 60% d’évènements de croissance que ne le prédit notre modèle, tandis que Los Angeles en a eu 13% de moins que prévu. Notre méthode peut être étendue à l’évaluation de la qualité entrepreneuriale pour un niveau de ségrégation arbitraire (par exemple : une rue de Palo Alto en particulier [illustration S4, voir suppléments]). Cela facilite un traitement plus fin des dynamiques entrepreneuriales, en permettant de distinguer empiriquement (bien que de façon non-causale) les différents endroits avec un haut niveau de granularité.
Finalement, au-delà de la caractérisation de la Silicon Valley, nos résultats mettent en lumière le rôle des centres de recherche comme centres de qualité entrepreneuriale. Caractériser les relations entre la qualité entrepreneuriale et la présence d’activité de recherche aux alentours est une piste prometteuse pour des études futures. Bien qu’il faille être prudent quant à l’emploi de ces outils pour la prise de décision économique (par exemple, comment introduire du biais dans les dynamiques entrepreneuriales), mettre en évidence les conditions qui facilitent la croissance peut avoir des conséquences importantes pour les décideurs et les acteurs locaux.
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Commentaires du traducteur
C’est une étude intéressante qui tente de définir les caractéristiques d’une start-up, base sur des critères discutables mais qui semblent produire un modèle prédictif fonctionnel au niveau local. Il est important de ne pas tirer de conclusion hâtives sur les conditions d’émergences de la croissance. Les seules conclusions que l’on peut tirer de l’article, c’est qu’il y est possible de définir a partir de quelques éléments objectifs ce qu’est une start-up, de déterminer les endroits ou elles sont le plus nombreuses, et constater qu’elles sont toujours a proximité d’importants centres de recherche (surprise!).
Sans un profond respect pour l’analyse bayésienne, je ne me priverais pas de tirer des conclusions du genre post hoc ergo propter hoc et écrire un livre intitulée” : “Start-up road to success : short name, patents and Delaware incorporation” et rejoindre Tim Ferriss au panthéon des auteurs a succès.
Si l’on regarde attentivement les illustrations, on constate que la qualité entrepreneuriale des entreprises de San Francisco ne semble pas refléter l’impression que dégage un visite de SOMA. Cela tient au fait que l’échantillon 2007-2011 présente, par construction, un délai de quelques années, alors l’invasion de San Francisco par les tech start-ups n’a débute que récemment (tout comme silicon-valley.fr:). On pourra également regretter que l’analyse se limite à la seule Californie, a l’heure ou émergent de nombreux cyber districts calques sur la Silicon Valley, comme la Silicon Alley (New-York), la Silicon Forest (Portland, OR), la Silicon Prairie (Interstate 29), ou le Silicon Sentier (Paris). Comme pour San Francisco, la Silicon Beach (Los Angeles) ne semble pas encore briller sur le tableau dressé pour la Californie, vraisemblablement pour des raisons similaires.
Bonus. Saviez-vous que le terme “Silicon Valley” fut invente par Ralph Vaerst en 1971 ?
Voici le premier article de journal faisant mention de ce terme devenu symbole :

Toute première mention de la Silicon Valley,
dans le journal “Electronic News”
11 Janvier 1971. Crédits : Computer History Museum
Qu’elle était verte ma vallée…
par Charlotte Petit Noble | Oct 31, 2014 | Innovation
Chez Silicon-Valley.fr, nous avons la grande chance de rencontrer énormément de star-up. Aujourd’hui, nous avons décidé de vous présenter la start-up grenobloise Wepic et ses deux co-fondateurs Bilel Kouider et Arnaud Jannota. Ils se sont prêtés au jeu des questions réponses. Quand la technologie vous laisse le choix, c’est de Wepic que nous parlons.
Qui êtes-vous ? ASV s’il vous plaît.
Bilel Kouider / 23 ans / Homme / Né et vivant à Grenoble
– Formation : Jeune étudiant motivé et entrepreneur en Master 2 Ingénierie Économique à l’université de Grenoble (France) avec une formation internationale à l’université d’Exeter (Angleterre). Ces expériences ont énormément changé ma façon de penser sur l’entrepreneuriat et ont confirmé ma capacité d’adaptation aux différentes personnes et cultures.
– Hewlett-Packard : Mon expérience en tant que Business Analyst de la région Europe Middle-East and Africa m’a permis de m’imprégner l’environnement au sein d’une multinationale et d’approfondir mes qualités d’analystes et d’expertises. L’environnement international au travers les équipes m’a permis également d’observer les différences culturelles des méthodes de travail.
– Wepic : Co-Fondateur et CEO de Wepic, c’est en tant que chef d’orchestre que je mets en place ce projet avec grande précaution et ce souci du détail afin de fédérer le maximum de personne pour le rendre magique et formidable. L’expérience utilisateur se doit d’être unique, ceci développe constamment la créativité et le sens de la flexibilité. Je suis plus particulièrement intéressé par l’impact des nouvelles technologies sur les modèles économiques des entreprises et comment les nouvelles technologies peuvent favoriser la fidélisation des clients et augmenter les revenus.
Arnaud Jannotta / 24 ans / Homme / Né et vivant à Grenoble. Je suis actuellement en Silicon Valley pour promouvoir ma startup avec mon associé cofondateur et aussi m’inspirer de l’air entrepreneurial de la Bay.
Formation : J’ai passé mon bachelor avec l’IUP Ingénierie Économique de Grenoble, formation formant à la polyvalence au sein de l’entreprise. J’ai par la suite enchainé avec une année à l’Université d’Exeter au Royaume-Uni, et actuellement étudiant-entrepreneur pour un MBA toujours à l’IUP. J’aimerais d’ailleurs remercier Alain Fleury (directeur de la formation IUP) et toutes son équipe pédagogique pour cette formation de grande qualité dans un contexte économique difficile pour les universités.
Mon expérience pro avant Wepic : J’ai eu des expériences professionnelles variées avant Wepic mais toujours au sein de la même entreprise, Carrefour et la grande distribution. J’ai été hôte de caisse en contrat étudiant à Carrefour Meylan pendant un peu plus de deux ans au total puis j’ai effectué un stage au sein du même magasin en tant qu’assistant manager du rayon parfumerie. Ces expériences m’ont apporté beaucoup sur les points commerciaux et relations clients qui plus est au sein du groupe Carrefour qui est le deuxième plus grand groupe de la grande distribution derrière Walmart.
L’aventure Wepic : Depuis bientôt 6 mois, je travail au sein de la startup Wepic que j’ai co-fondé avec Bilel Kouider. L’aventure a pris forme lors de notre année en Erasmus à l’université d’Exeter. C’est l’aventure la plus extraordinaire à laquelle j’ai participé jusqu’à aujourd’hui car nous développons à la fois un service répondant à un besoin du quotidien et dans le même temps en créons un outil marketing puissant à destination des marques, associations et célébrités. Pour ma part, la position d’entrepreneur m’apporte la liberté dont j’avais besoin et le fait d’être moi-même “maître” de ce que je vais faire. Wepic est l’aventure qu’il me fallait et cela tombe au bon moment.
Bilel, quel entrepreneur es-tu ? 3 mots pour te décrire !
Minutieux : c’est une manière d’être et de faire. Chaque détail assure la solidité du travail qui reflète le professionnalisme.
Persévérant : dans chaque difficulté, il y a toujours une opportunité, pourquoi baisser les bras ?
Passionné : la passion est un vecteur de motivation extrêmement important pour moi afin de le retranscrire dans le business, la création et la gestion d’entreprise.
Arnaud ? Pareil, 3 mots pour te décrire !
Irréductible : je ne m’arrête pas aux barrières qui se mettent sur la route d’un projet, comme par exemple des situations de marché monopolistique ou des contraintes techniques. Un entrepreneur existe, à mon avis, pour faire bouger les lignes existantes comme Xavier Niel (Iliad/Free) ou Marc Simoncini (Meetic) en France. Je pense que l’entrepreneur n’a pas le droit d’accepter la fatalité.
Créatif : j’ai énormément d’idées au quotidien. En creusant et en les partageant je m’aperçois qu’elles ne sont pas toutes bonnes, mais il y en a toujours une dans le lot qui ressort et qui permet d’avancer sur un point ou de lancer une nouvelle chose.
Insatiable : je suis un éternel insatisfait et je veux toujours avoir plus. Parfois c’est à mon avantage et parfois non.
Et si on parlait un peu de Wepic ? Qui / Quoi / Comment / Où ?
L’idée a émergé en Décembre 2013 à l’université d’Exeter, en Angleterre. Dans l’élan, on trouve des investisseurs privés, et des ingénieurs pour coder l’application et on lance la start-up Wepic à Grenoble en Juin 2014. Disponible aujourd’hui sur Android et iOS, l’application Wepic est fondée sur le concept suivant : envoyez aux contacts choisis deux photos accompagnées d’une question. Une manière agréable et innovante d’obtenir un retour rapide entre deux contenu. Wepic, avec son service ‘’Wepic for business’’, s’adresse également aux entreprises, associations, et personnalités. Les marques peuvent alors demander à leurs consommateurs de se prononcer entre deux choix : publicité, slogans, images, etc. Wepic devient un outil marketing simple pour analyser les tendances et permettre aux marques d’adapter étroitement leur stratégie à leur cible.
Comment vous est venue l’idée ?
L’idée vient d’un besoin que nous avons tous les deux ressenti ressenti lors de l’achat d’un cadeau commun pour un ami. Souhaitant avoir l’avis des autres personnes participant au cadeau, nous avons envoyé les différentes photos de deux chemises, résultat de notre propre sélection. En vrai, ce fut pénible ! C’était lent, pas intuitif et vraiment confus pour tout le monde. Trop de photos, trop de personnes, trop d’avis différents. Du coup, Wepic est né.
Quel business modèle ?
Le service principal est gratuit pour les particuliers. L’utilisation du site internet “Wepic for Business” destiné aux marques reprenant les fonctionnalités de l’application l’est aussi. En revanche, nous avons créé un pack données et analyses ‘’Wepic Analytics’’, qui lui est payant et sans engagement.
Moments clés positifs et négatifs ?
Les moments clés positifs de notre jeune start-up c’est l’excellent retour positif de la première communauté Wepic qui ne cesse de grandir. C’est également les échanges avec de nombreux entrepreneurs ou des spécialistes de l’exploitation de données et de l’high tech en général. C’est aussi le business booster organisé par la FACCSF, French American Chamber Of Commerce in San Francisco, utile pour un premier contact et une compréhension du marché Américain.
Il n’y a aucun point négatif car on a la chance de faire ce que l’on fait ! Travailler constamment sous pression c’est ce qui rend cette expérience riche en apprentissage.
On parle beaucoup de la French Touch dans l’entrepreneuriat, qu’en pensez-vous ?
La French Touch est quelque chose de bien réel dans l’entrepreneuriat. Beaucoup d’entrepreneurs français sont installés en Silicon Valley et y ont levé des fonds, ce qui prouve bien que les français ont leurs qualités dans l’entrepreneuriat et ont leurs voix à faire entendre. Ce qui est génial, c’est que les entrepreneurs français sont même présents sur une très grosse partie du globe, soulignant encore plus le fait que les entrepreneurs français peuvent réussir partout.
Que représente la France dans votre aventure, est-elle propice à l’innovation ?
La France est le berceau de Wepic, c’est donc un écosystème auquel on doit beaucoup. En revanche, Wepic est aussi international. Et OUI la France est propice à l’innovation aujourd’hui, comme ce fut le cas hier et comme cela sera le cas demain. Les ingénieurs français, par exemple, font partie des meilleurs au monde. L’innovation est permanente en France, et encore plus dans le bassin grenoblois où nous sommes basés et où de nombreuses start-up ou grands groupes innovants évoluent. La France situe peut être son innovation technologique dans l’industriel et le backstage si on peut dire, c’est peut être ce qui la rend moins identifiable par tous. Les produits innovants grand public héritent incontestablement de technologie Made In France. Ils sont très souvent utilisés en marque blanche ou autre par de grands groupes étranger.
Faut-il s’exporter ou tout du moins s’inspirer ailleurs pour réussir ?
Oui et Non. S’inspirer est nécessaire si l’on veut faire les choses différemment ou importer de nouvelles choses dans son pays d’origine, mais l’on peut y revenir et développer son business. Certes, il est plus difficile en France de faire évoluer son business et il est nécessaire de faire un gros travail de fond afin que les entrepreneurs puissent évoluer de manière sereine. Nous devons nous inspirer de la Silicon Valley pour l’atmosphère entrepreneurial qui règne, comme le partage des idées ou bien l’accès aux connections des autres entrepreneurs quasiment au premier contact. Est-ce que Jacques-Antoine Granjon de ventes-privee.com ou bien Marc Simoncini (créateur de Meetic) se sont exportés ? Non. Ce sont-ils inspirés ailleurs ? Peut-être.
La Silicon Valley est depuis longtemps une référence en terme d’innovation, pensez-vous que ce soit toujours le cas ?
La Bay Area reste une référence en terme d’innovation, cela est certain. L’innovation est présente au quotidien et la Silicon Valley sera sûrement dans la dizaine d’années à venir la ville du futur avec par exemple l’arrivée des Google Cars en self-driving qui vont augmenter clairement ce ressenti. Cependant, la riposte s’organise un peu partout dans le monde afin d’attirer les futurs start-up de demain. New York City et sa Silicon Alley ou bien La Halle Freyssinet à Paris, le plus grand incubateur de startup au monde financé en très grande partie par Xavier Niel.
L’évolution de Wepic en 3 points clés ?
Court terme : amélioration du service Wepic avec le processus d’inscription pour améliorer l’accès aux contacts utilisant déjà l’application et une levée de fond pour mettre en place la stratégie.
Moyen terme : ajout de nouvelles fonctionnalités et placement sur de nouveaux marchés.
Long terme: bâtir de nouvelles expériences de partage et rendre Wepic indispensable pour différentes tâches du quotidien.
Si vous deviez citer une startup française à suivre en ce moment, laquelle ?
Spartoo.com la startup grenobloise dirigé par Boris Saragaglia qui continue son essor à l’international et son intégration récente du Spartoo Marketplace.
Une personne à rencontrer sur San Francisco et ses alentours ?
Sans hésiter Elon Musk [ndlr : Tesla Motors]
Merci à vous deux et puis si vous aussi, derrière votre ordinateur, vous souhaitez nous parler de votre projet et le partager avec notre communauté, écrivez-nous sur : charlotte@silicon-valley.fr