i-LAB 2014 : dynamise l’innovation en France

Une nouvelle appellation, 221 entreprises récompensées principalement dans les secteurs des biotechnologies et des technologies médicales, et ouverture des candidatures aux étudiants et jeunes diplômés… Découvrez ce qu’il faut retenir de cette 16e édition du Concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes.

1500 entreprises créent en 15 ans

Pour sa 16e édition, le concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes s’est renouvelé et a été rebaptisé i-LAB. Depuis maintenant 15 ans, ce concours organisé par le ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MENESR) a déjà permis la création de plus de 1 500 entreprises innovantes. Pour conserver nos pépites françaises et éviter qu’elles ne partent se développer à l’étranger, Geneviève Fioraso a souhaité apporter quelques modifications au déroulement du concours et à la sélection des participants. Son but étant de créer un environnement propice à la croissance des startups françaises et de favoriser le développement des leaders économiques de demain.

Cette année i-LAB, 221 projets innovants ont été récompensés selon 3 catégories du concours:

  •  54 lauréats nationaux pour la catégorie « création-développement »
  •  117 lauréats régionaux pour la catégorie « en émergence »
  •  50 lauréats nationaux pour la nouvelle catégorie « PEPITE – Tremplin Entrepreneur Etudiant »
Dynamiser et encourager le développement des startups françaises

Véritable opportunité pour les startups souhaitant gagner en visibilité et acquérir des partenaires, le concours i-LAB accompagne les entreprises innovantes en phase de création et développement. Les entreprises récompensées dans les catégories « en émergence » et « création-développement » se voient offrir des sommes entre 45 000 € et 450 000 €.
Ces subventions leurs permettent généralement d’accélérer leur recrutement, de gagner en crédibilité et de trouver de nouveaux investisseurs. Le concours i-LAB leur sert ainsi de tremplin pour développer leur projet. En exigeant que les projets soient développés sur le territoire, le MENESR participe à la progression de l’innovation en France.

Toujours dans sa volonté d’aider les entreprises innovantes à se développer, le MENESR a mis en place une association des « lauréats de l’innovation », agissant comme un système de mentorat. Elle vient compléter les actions d’accompagnement déjà établies dans le cadre du concours et permet aux lauréats d’échanger entre eux leurs bonnes pratiques et constituer des partenariats.

Le lancement d’un prix pour les étudiants entrepreneurs

Une nouveauté pour cette édition 2014 a été son ouverture aux étudiants entrepreneurs et jeunes diplômés, grâce à la création d’une nouvelle catégorie « PEPITE – Tremplin Entrepreneur Etudiant ». Geneviève Fioraso a décidé qu’il était nécessaire de permettre à la jeune génération entrepreneurs de participer au concours et d’avoir la possibilité de voire leur projet financé par des sommes allant de 5 000 à 10 000 euros.
Cette initiative a dévoilé un réel engouement de la part de la jeunesse française pour l’entrepreneuriat en rassemblant plus de 400 candidatures ! La nouvelle catégorie « PEPITE » a ainsi récompensé 50 les projets les plus innovants de l’année, dont :

  • RHINOV : solution de valorisation immobilière virtuelle utilisant la réalité virtuelle.
  • La Recharge : première épicerie sans emballage.
  • Handisco : à l’origine de la première canne connectée et interactive permettant aux personnes malvoyantes de se déplacer en ville en toute sécurité.

Pour les prochaines éditions, le concours i-LAB a pour ambition de contribuer au développement de l’entrepreneuriat féminin. En effet, les femmes restent encore très peu représentées dans le milieu de l’innovation et de la création d’entreprise. La preuve est flagrante lorsqu’on observe les statistiques du concours i-LAB 2014 : seul 12% des lauréats sont des femmes.

Les Résultats du Grand Prix de l’Innovation Digitale 2014

Les résultats du Grand Prix de l’Innovation Digitale 2014 ont été annoncés. Cette première édition avait pour but de récompenser les personnalités et les projets s’étant démarqués au cours de l’année comme les plus innovants dans le domaine du numérique. Classés en 7 catégories : ID transformation sociétale, ID expérientiel, ID Data, ID communautés, ID Communication des marques, ID Entreprise optimisée et ID Vie connectée, découvrez les résultats !

Crée par le Petit Web, le Grand Prix de l’Innovation Digitale a pour but de récompenser les personnes et les projets les plus innovants de l’année 2014, et ainsi de mettre en avant l’écosystème de l’innovation digitale français. L’évènement a suscité l’intérêt d’entreprises spécialisées dans le domaine, telles que Criteo et Microsoft, qui s’y sont associés en tant que partenaires. Cette première édition a rencontré un grand succès avec 403 dossiers recueillis, selon les organisateurs. Ce chiffre montre bien l’intérêt des français pour l’univers du digitale et son développement sur le territoire.

La grande gagnante du concours s’est révélée être Mother & Les Motion Cookies de Sen.se, récompensée du Grand Prix de l’Innovation Digitale 2014. Approche libre de l’internet des objets, elle permet aux utilisateurs de décider eux-mêmes de l’usage qu’ils souhaitent faire de la connectivité. Ses capteurs, les Motion Cookies, sont multi-usages et reprogrammables et s’adaptent ainsi à la vie quotidienne. Les utilisateurs peuvent choisir et programmer leurs Motion Cookies comme bon leur semble. Il est possible de les paramétrer afin qu’ils signalent la présence ou non d’une personne à proximité, qu’ils mesurent la température d’une pièce, qu’ils servent de podomètre, ou qu’ils envoient une notification rappelant l’heure d’une prise de médicaments … Les possibilités sont multiples !

Les autres lauréats ont été classés en 7 catégories :

ID Transformation sociétale 

Cette catégorie rassemble les projets de société, culturels, d’éducation et de santé, les plus innovants.

Le prix a été remis à Capital Koala. Il s’agit d’un service d’épargne permettant à ses membres d’être remboursés de 5 à 20% du montant de leurs achats auprès de 1 400 sites e-commerces partenaires. La somme est ensuite versées sur un livret épargne pour leurs enfants.

ID Expérientiel

Cette catégorie regroupe les acteurs des services publics, du commerce et de la distribution.

L’HistoPad a été récompensée dans cette catégorie pour son application pour tablette. Elle permet de visiter des monuments historiques et des musées grâce à la technologie de réalité augmentée et de reconstitutions 3D. L’application offre aussi des fonctionnalités interactives qui permettent d’améliorer l’expérience client sur les lieux de visites en affichant du contenu lorsque le visiteur pointe sa tablette sur un tag.

ID Data

Catégorie récompensant les logiciels et dispositifs digitaux.

Talents Affinity a été désigné comme le grand gagnant de cette catégorie. Ce logiciel web aide les RHs et managers à visualiser les compétences présentes en interne dans l’entreprise, pour ensuite pouvoir les adapter au mieux à leur stratégie.

ID Communautés

Cette catégorie renvoie aux social media, contenu et plateforme.

Recipay.com a remporté ce prix grâce à sa plateforme qui récompense financièrement ses utilisateurs à l’origine de recettes de cuisine et qui ensuite les partagent. Le principe permet ainsi aux gourmets de faire part de leur passion pour la gastronomie et d’être rémunérés, et aux marques de se faire connaître.

ID Communication des marques

Cette catégorie se concentre sur le Brand Content et sites

Le prix a été décerné à la Campagne de Déclaration de revenus 2014,  par l’agence Partis Prenantes pour la Direction Générale des Finances Publiques. Elle se distingue par sa campagne vidéo incitant les contribuables à réaliser leur déclaration de revenus en ligne.

ID Entreprise Optimisée

Cette catégorie concerne l’optimisation de l’entreprise et de ses outils.

La startup Sowarga, dont le patronyme réfère à « social war game » s’est vue remettre la récompense ID Entreprise Optimisée. Elle a pour mission de gérer les crises sur les réseaux sociaux, ainsi que d’aider les entreprises à simuler des interactions avec la foule grâce à des moteurs d’intelligences artificiels.

ID Vie Connectée

Cette catégorie cible les objets connectés, ville et mobilité.

Enfin le prix ID Vie Connectée a été attribué à Darty Connected Stores pour la mise en place de son système web-to-store au travers de bornes interactives d’écrans d’affichage dynamiques et de tablettes vendeurs.

Top 10 des startups françaises qui défient à la Silicon Valley

Top 10 des startups françaises qui défient à la Silicon Valley

La France serait aussi attractive que la Silicon Valley ! C’est du moins ce qu’a déclaré Montebourg dans une interview réalisée par les Echo. Si le débat est ouvert,  nos startups françaises n’ont, semble-t-il, rien à envier à leurs cousines américaines. De nombreuses startups se sont démarquées ces deux derniers mois par d’importantes levées de fonds ou en suscitant l’intérêt de grands groupes américains. D’autres encore ont obtenu consécration par la remise de prestigieux prix récompensant la qualité de leurs résultats au cours de l’année. Voici donc une sélection  de 10 startups françaises pour lesquelles l’avenir semble prometteur !

@dashlane

Avec une valorisation de près de 100 millions de dollars, la startup française Dashlane s’imagine comme la future solution universelle de gestion des mots de passe. Largement implantée sur le marché américain avec déjà plus de 2 millions d’utilisateurs, Dashlane propose à ses utilisateurs de stocker tous leurs mots de passe sur une plateforme sécurisée pour pouvoir s’identifier sur l’ensemble de leurs services en ligne par un simple clic et de manière sécurisée.

Dashlane avait effectué une levée de fonds de 22 millions de dollars en mai dernier, ce qui porte à 30 millions le total des fonds levés depuis la création de la startup. Son prochain objectif ? Etendre sa couverture internationale à d’autres pays, notamment en Asie et en Amérique Latine !

@netatmo

Netatmo fait partie des entreprises françaises qui se distinguent régulièrement aux Etats-Unis. Spécialisée dans les objets connectés, la startup a été triplement récompensée lors du prestigieux concours CES Innovations Design Engineering Awards 2014, pour la seconde fois consécutive. Commercialisé depuis hier dans les Apple Store, le bracelet connecté « June » de Netatmo avait particulièrement attiré l’attention lors du CES 2014. En effet, sa capacité à mesurer l’exposition au soleil le distingue des autres produits déjà présents sur le marché. Partenaire d’Apple pour le projet HomeKit, Netatmo surf sur la tendance de la domotique !

@_tvty

Cette startup parisienne propose une solution de tracking TV, permettant de lire les chaines télévisées dans différents pays, de faire une analyse de la publicité diffusée et de pouvoir ainsi éditer en temps réel un spot publicitaire qui lui est associé sur une tablette ou un smartphone. Suite à une nouvelle levée de fonds de 4,5 millions de dollars, TVTY va développer son réseau à l’international. La startup française s’implantera à Londres pour commencer, puis s’étendra à New York et San Francisco. Un partenariat avec YuMe, une entreprise locale est d’ailleurs en cours de négociation.

@capptain_HQ

Récemment racheté par Microsoft, Capptain est la cinquième startup française à intégrer l’équipe du géant américain. Spécialisée dans les solutions de marketing comportemental multiplateforme pour applications web et mobile, cet éditeur logiciel avait déjà réalisé une levée de fonds de 1,5 millions de dollars en 2012. Capptain va permettre à Microsoft de prendre un tournant sur le cloud et le marketing mobile.


@criteo

Candidat à la toute première French-American Business Award (FABA), Criteo a remporté le « Gold Award » dans la catégorie High Tech. Ses algorithmes ont révolutionné la publicité digitale en apportant une solution de ciblage plus personnalisée et efficace aux internautes, en temps réel.

Depuis son entrée en bourse en 2013, la startup française présente des résultats en forte augmentation pour la deuxième année consécutive. Félicitée en janvier dernier par le Nasdaq, la startup pèse déjà 1,9 milliards de dollars.

En moins de dix ans Criteo est devenu un véritable pilier de la communauté technologique française !

 

 

 

 

 

@sublimeskinz

Fondée en 2012, à Paris, Sublime Skinz est la première Ad Company à s’être spécialisée dans les habillages de site. Sa technologie innovante a permis de standardiser le format publicitaire numérique très qualitatif nommé « Skinz », et ainsi d’optimiser sa rentabilité.

La startup parisienne a su conquérir son public lors du Launch Silicon Valley et a été récompensée du prix « Audience Favorite Award ».

Présente en Europe et aux Etats-Unis avec plus de 1500 clients,  Sublime Skinz est un fleuron français de la publicité digitale. Sa récente sélection au d’accélération UBI i/o d’Ubifrance au cœur de la Silicon Valley devrait d’ailleurs lui permettre de développer son réseau sur le continent américain.

@ContractLive

Egalement gagnante de la World Cup Tech Challenge à San Francisco dans la catégorie « Enterprise Software », Contract Live est une startup française pleine de promesses. Son outil de gestion des contrats permettant d’informatiser toutes les étapes de formation des contrats sur une seule et même plateforme sécurisée, a déjà séduit plus de 3 000 clients dans une centaine de pays. Récemment installée dans la Silicon Valley, la jeune pousse française est sur la bonne voie pour devenir la Salesforce des contrats !

@aneviaiptv

Après une opération de 7,3 millions d’euros, Anevia a fait son entrée en bourse le mois dernier.

Fondée en 2003, cette entreprise a développé une solution permettant de transporter et stocker une seule fois le flux vidéo afin de l’adapter au dernier moment aux différents écrans et formats utilisé par l’utilisateur. L’ambition d’Anevia est de devenir le pure player numéro un des logiciels d’optimisation des flux vidéo sur les réseaux télécoms. Sa récente entrée en bourse devrait permettre à Anevia de devenir plus visible sur le marché, mais également de s’étendre à l’international, et ainsi atteindre son objectif.

@sigfox

Champion français du numérique, Sigfox a été sélectionnée pour connecter les objets de la Silicon Valley.  Déjà implantée dans de nombreux pays, tels l’Allemagne, l’Italie, la Russie et bien d’autres, la startup française s’affirme comme LE réseaux cellulaire dédié à l’Internet des objets connectés. Son réseau nécessitant une énergie 100 fois inférieures à celle des autres réseaux, lui a permis de récolter la somme de 27 millions d’euros depuis 2010 auprès d’investisseurs tels qu’Idinvest Partners et BPI France. Dernier autre coup d’éclat pour la startup toulousaine a été d’annoncer en avril dernier l’arrivée de l’ex-dirigeante d’Areva, Anne Lauvergeon, au poste de Présidente du Conseil d’Administration.

@MeetLima

Classée dans le top des projets les plus soutenus de Klickstarter en 2013, Lima avait récolté la somme d’1,2 million de dollars. Une nouvelle levée de fonds de 2,5 million d’euros a plus récemment été réalisée auprès de Partech Ventures. L’entreprise proposant une solution de cloud personnel entre le service Cloud Computing et le serveur de stockage en réseau, a toute les chances de devenir un acteur incontournable au niveau international. Déjà présente en France, en Chine en Amérique du Nord, on devrait voire prochainement son petit boîtier coloré dans de nombreux autres pays !

La France a encore des efforts à faire en termes d’attractivité économique pour rivaliser avec la Silicon Valley, mais a tout de même de quoi être fier de ses entrepreneurs !

@LIMA : la startup française qui réinvente le Cloud

@LIMA : la startup française qui réinvente le Cloud

Lima avait déjà effectué avec succès une première levée de fonds de plus de 1,2 million de dollars en 2013, grâce à Kickstarter, la plateforme américaine de crowdfunding. Cette fois, elle frappe encore plus fort, car elle a récemment reçu une somme de 2,5 million de dollars de la part de la société d’investissement Partech Ventures. Cette nouvelle levée de fonds devrait permettre à la startup de se développer  et de s’étendre encore plus à l’international.

Lima, une startup en pleine croissance !

Fondée en décembre 2011, par Severin Marcombes et Gawen Arab-Laffon, Lima compte actuellement 16 personnes dans son équipe qui ne fait que s’agrandir.  Déjà présente en France, en Chine et en Amérique du Nord, la startup française ne cesse de se développer à l’international. Son produit révolutionnaire et totalement innovant se présente sous la forme d’un boitier permettant d’unifier la mémoire de toutes les interfaces que vous possédez, que soit tablettes, ordinateurs ou smartphones. Il devient ainsi possible d’accéder aux mêmes fichiers à partir de n’importe quel appareil (ça nous rappelle un peu la nouvelle fonction « HandOff » des produits Apple, non ?). Nul besoin de copier ou de récupérer les documents sur une plateforme cloud. Lima a conçu son interface de façon simple, de telle sorte qu’elle puisse être compatible avec tous les principaux systèmes d’exploitation. La caractéristique principale du boitier hardware est sa surcouche logicielle permettant d’organiser tous les fichiers sur une structure commune, compatible avec Linux, iOS, Windows, MacOS et Android.

En 2013, le projet avait été classé dans le top 10, des projets les plus soutenus de Kickstarter, dans la catégorie Technologie, et en 12 heures avait réussit à atteindre son objectif de financement de 69 000 dollars. Ce n’est donc pas un hasard si ce boitier innovant a rencontré un franc succès auprès de ses investisseurs, et notamment auprès de la société Partech Ventures.

“Nous avons été émerveillés par la qualité de l’équipe fondatrice de Lima. Lima est l’un des projets les plus ambitieux nés en France ces 10 dernières années. Les deux fondateurs ont approché de manière révolutionnaire le problème explosif des données personnelles et nous souhaitons les accompagner le plus loin possible dans leur objectif de faire de Lima un acteur incontournable au niveau international”. Philippe Collombel, Partech Ventures.

Innovant ? Pas de doute ! Mais à quoi cela va-t-il nous servir exactement ?

« Notre approche est de transformer les systèmes d’exploitation de vos appareils, afin qu’ils contiennent, tous, les mêmes fichiers » déclare Séverin Marcombes, PDG et cofondateur de Lima.

De nombreux usages et avantages sont à envisager grâce à ce bijou de technologie, comme par exemple :

  • Aller faire son footing tout en écoutant TOUTE sa bibliothèque musicale sur son iPhone (la capacité de stockage n’étant pas limitée à celle de votre iPhone, mais à celle de votre boitier Lima soit 2000GB d’espace de stockage !)
  • Regarder tous vos films préférés sur votre tablette pendant vos vacances
  • Retrouver vos photos de vacances sur votre ordinateur avant même d’avoir posé vos valises
  • Accéder à tous vos documents lorsque vous êtes à l’étranger, même si vous n’avez emmené que votre tablette.
  • Et beaucoup d’autres ..!

Et la différence avec Dropbox dans tout ça ?

Oui vous vous êtes surement fait la réflexion vous aussi … ça ressemble beaucoup à ce que propose déjà Dropbox ! Mais il y a tout de même deux différences non négligeables entre le boitier de la startup française Lima et l’espace de stockage proposé par Dropbox et autres services de stockages « cloud ».

Premièrement, il n’est pas nécessaire de payer un abonnement mensuel pour y accéder, car vos fichiers sont conservés chez vous, sur votre propre boitier. De plus, le prix d’une Dropbox proposant la même capacité de stockage (2,000 GB) va coûter le prix « exorbitant » de 795 dollars par an, contre seulement 100 dollars pour l’achat du produit Lima.

La deuxième différence entre Lima et les autres services de stockages « cloud » réside dans le fait que Lima ne crée pas seulement des fichiers sur votre ordinateur et les synchronise ensuite avec votre tablette ou votre téléphone, non ! Chacun de vos fichiers enregistrés sur votre ordinateur sont également enregistrés directement sur le boitier.

On vous laisse découvrir son fonctionnement grâce à cette vidéo.

Apple: que faut-il retenir de la WWDC 2014 ?

Apple: que faut-il retenir de la WWDC 2014 ?

Sur une durée de cinq jours (du 2 au 6 juin), la WorldWide Developers Conference d’Apple rassemble un grand nombre d’ingénieurs, ainsi que de nombreux développeurs du monde entier, afin de présenter ses dernières nouveautés en terme d’innovations technologiques. Hier, à San Francisco, on attendait donc avec impatience l’arrivée de Tim Cook annonçant le lancement du keynote. Nombreuses ont été les hypothèses concernant les révélations de cette édition de la WWDC 2014. Les rumeurs parlaient du lancement d’Apple dans le marché de la domotique, de la présentation du Mac OS X 10.10 ou encore de la mise jour iOS 8… Voici donc un résumé de ce qu’il faut retenir du démarrage de la WWDC 2014!

Présentation du Mac OS X 10.10

Révélé avant l’heure par des clichés postés sur le site Reddit, la présentation du Mac OS X 10.10 n’a donc été une surprise pour personne. Son ergonomie et son esthétique se rapprochant de la version iOS 7, propose un style plus plat et en transparence. Aussi nommé « Yosemite », comme le parc Californien, le Mac OS X 10.10 a été crée suivant un principe de « continuité ». En effet, doté de la fonction « HandOff », Yosemite permettra à ses utilisateurs de passer d’une interface à une autre sans interruption. Par exemple si vous consultez une page web sur votre Mac et vous pourrez retrouver cette page directement sur votre iPad, ce qui peut être assez pratique lorsque vous écrivez un email. On retrouve également cette notion de continuité avec l’application iMessage, intégrée au Mac OS X 10.10, qui permettra aux utilisateurs des produits Apple de consulter et d’envoyer des sms à partir de leur Mac ou de leur iPad. Enfin, il sera également possible de gérer tous vos appels à partir de n’importe quelle interface.

Disponible dès aujourd’hui en version preview pour les développeurs, il faudra cependant attendre cet automne pour que le grand public puisse y accéder. Pour les plus impatients, il est possible d’obtenir la version bêta publique cet été via une inscription !

Version iOS8 : Quels sont les changements?

La version iOS 8 présente de nombreuses nouveautés comme par exemple le fait de pouvoir annuler un rendez-vous ou supprimer un email d’un simple glissement de doigt sur l’écran principal. La priorité de cette nouvelle version est de faciliter l’accès aux informations. On le retrouve notamment dans le fait de pouvoir répondre à un sms en cliquant directement sur la notification, sans passer par l’application concernée. On notera que l’outil de navigation Spotlight a quant à lui été amélioré. Il permet désormais d’effectuer des recherches à la fois locales (documents, musique, contacts, applications …) et sur le web. Le clavier a aussi subit des modifications, il est plus intuitif et ne nécessite pas qu’on lève le doigt entre chaque touche. Siri facilitera la tâche des utilisateurs qui souhaiteront retrouver une musique grâce à Shazam, puis l’acheter directement sur iTunes. Enfin, l’iOS 8 va rassembler les familles, car 6 personnes peuvent maintenant être inclues dans la cellule familiale, ce qui leur permettra de partager leur photos, calendriers et comptes iTunes.

Des innovations orientées santé

Des rumeurs couraient à ce sujet, elles ont été justifiées lors de ce keynote : le Healthbook a été présenté sous forme d’une application nommée HealthKit ! Toutes les données en rapport avec votre santé seront transmises à Health, l’application principale, par l’intermédiaire de l’API HealthKit. Assez basique, elle va calculer le nombre de pas que vous avez effectué au cours de votre journée, la distance que vous avez ainsi parcouru, et le nombre de calories éliminées. Rien d’exceptionnel à cela, mis à part le fait que qu’Apple a également mis en place un partenariat avec des hôpitaux américains ainsi des professionnels de la santé, ce qui permettra un suivi plus sérieux des patients. Rien n’a été évoqué en revanche en ce qui concerne la mesure du rythme cardiaque, mais on peut s’attendre à voire apparaitre cette fonction avec la future montre iWatch, bien qu’elle n’ait pas encore été présentée…

Apple se lance dans la domotique

Le Financial Times nous l’avait déjà annoncé, Apple est sur le point de se lancer sur le marché de la domotique. Le nom de sa plateforme : HomeKit ! Cette solution pour maison connectée permettra aux utilisateurs d’allumer les lumières de leur maison grâce à l’iOS, mais aussi d’ouvrir et de fermer leurs volets électriques, allumer la télévision, ou encore télécommander les prises, serrures et autres appareils électroniques de la maison… Homekit sera connecté à Siri, ce qui permettra d’effectuer tout un ensemble de tâches grâce aux commandes vocales. Apple a déjà conclu de nombreux partenariats avec des entreprises proposant différentes sortes d’objets connectés. On peut peut-être envisager un partenariat avec la startup française Netatmo ?

Le tout dernier prototype Google Car !

Le tout dernier prototype Google Car !

Google vient de dévoiler son tout dernier prototype de voiture sans conducteur. Loin des prototypes déjà présentés précédemment, qui n’étaient que de simples versions modernisées de ce qui existait déjà, ce nouveau prototype est totalement autonome !

Sans embrayage, accélérateur, ou même freins, la voiture connectée de Google a été conçue pour accueillir deux personnes. Un design assez simple pour un gabarit généreux, on pourrait presque croire qu’il s’agit d’un jouet grandeur nature, pourtant le prototype n’en reste pas moins un bijou de technologie ! Partis d’une feuille blanche, les ingénieurs de Google se sont posés la question de ce que devrait être le maître d’ordre de ces véhicules et faire la différence ? La sécurité !

Equipés de capteurs éliminant les angles morts, ils peuvent également détecter des objets à une distance supérieure à deux terrains de football réunis (soit une distance d’environ 200 mètres) et cela dans toutes les directions, ce qui peut se révéler particulièrement utile dans des rues très fréquentées et avec de nombreuses intersections. Les véhicules possèdent également un bouton stop en cas d’arrêt d’urgence, ainsi qu’un écran permettant de visualiser son itinéraire. Pour le moment la vitesse des Google Cars a été limitée à 40 km/h pour des raisons de sécurité.

Les Google Self-Driving-Cars, un projet de longue haleine …

Le projet des véhicules sans conducteur a commencé en 2009, sous la direction de Sebastian Thrun, le co-inventeur de Google Street View. Annoncée pour 2017 par Sergey Brin, le co-fondateur de Google, la vente au grand public de la Self-Driving-Car semble être sur la bonne voie. Après avoir réalisé plusieurs prototypes de véhicules intelligents en partenariat avec différentes marques automobiles, telles que Toyota Prius, Audi TT ou encore Lexus RX450, Google lance enfin un prototype totalement autonome. Dans le même temps, un décret autorisant les voitures sans conducteurs à circuler sur les routes de Californie permettant de tester les véhicules, a été signé la semaine dernière par le gouverneur de Californie, Jerry Brown. La seule condition étant qu’un conducteur valide soit présent lors des tests, afin de reprendre le contrôle en cas défaillance. Une vidéo des premiers tests réels a d’ailleurs été postée sur le blog officiel de Google .

Les nombreuses opportunités offertes par cette nouvelle technologie

Chris Urmson, l’actuel directeur de projet de ces Self-Driving Car explique que depuis le commencement de ce projet, le groupe a travaillé dur dans le but de créer un véhicule capable d’assumer toutes les charges liées à la conduite. Plus besoin de se soucier de trouver une place à l’heure du déjeuner  en cherchant pendant vingt minutes ! Vous pouvez vous relaxer en attendant patiemment que la Google Car se gare d’elle-même. De même ce type de véhicule pourrait être une solution pour les personnes âgées n’ayant plus les capacités pour conduire, elles pourraient de nouveau se déplacer par elles-mêmes. On peut aussi penser aux personnes malvoyantes ou encore bien sûr personnes ayant un taux d’alcoolémie trop élevé pour rentrer chez eux après une soirée … Outre la sécurité offerte par les véhicules autonomes de Google, une multitude d’autres avantages peuvent être envisagés notamment pour les personnes n’ayant pas ou plus accès au volant !