Un matériel révolutionnaire pour le smartphone de demain

Un matériel révolutionnaire pour le smartphone de demain

Un portable toujours plus fin, plus durable et qui permettrait de naviguer sur internet 100 fois plus vite ? Cela sera bientôt possible grâce aux chercheurs du géant Samsung ! Le groupe a récemment annoncé avoir fait une découverte capitale concernant la technologie mobile. Il s’agirait de remplacer le silicium, utilisé à grande échelle pour les appareils électroniques par du graphène, un matériel « miracle » plus résistant que le fer et si fin qu’il pourrait être considéré comme bidimensionnel.

En réalité, ce matériel est 1 million de fois plus fin que du papier d’après l’American Physical Society. Découvert en 2004, le graphène est composé d’une simple couche d’atome de carbone lié ensemble sous forme hexagonal.

Samsung a déclaré que son équipe de chercheurs aurait découvert une méthode permettant à un unique cristal de graphène de retenir ses propriétés électriques et mécaniques à travers une large zone. En d’autres termes, le groupe annonce avoir mis le doigt sur un procédé permettant d’utiliser le potentiel du graphène afin de créer dans le futur de nouveaux dispositifs électroniques, tels que des portables, des smartphones …

D’après le Wall Street Journal, Samsung aurait révélé que le graphène sera particulièrement crucial dans le développement des dispositifs portables, tels que les montres ou les bracelets connectés.

Le silicone, matériel le plus utilisé de nos jours dans les composants de la plupart des  smartphones, tablettes et ordinateurs, devrait donc se voire remplacer par le graphène dont la mobilité des électrons est 100 fois plus rapide ! L’impact de cette découverte sur les futurs appareils électroniques n’a pas encore été mesuré, cependant le fabricant coréen a spécifié qu’il s’agissait du parfait matériel pour l’utilisation de futur écrans flexible, vêtements et autres prochaines génération d’appareils électroniques connecté.

Ce qu’il faut retenir de cette découverte ? Ce nouveau matériel « merveilleux » va permettre aux géants de l’électronique d’améliorer nos gadgets électroniques préférés en les rendant encore plus fins et résistants. On peut également envisager de voir apparaître prochainement des smartphones aux écrans transparents grâce à ce nouveau matériel quasi bidimensionnel.

Le SAIT (Samsung Advanced Institute of Technology) a travaillé en partenariat avec l’Université de Sciences et d’Ingénierie des matériaux Avancés de Sungkyungkwan sur le processus de fabrication. Mais il faudra encore attendre un peu avant la commercialisation au grand public de produits composés de graphène en raison de contraintes inhérentes à sa celle-ci.

@SIGFOX : en route vers la Silicon Valley !

@SIGFOX : en route vers la Silicon Valley !

San Francisco devrait bientôt recevoir un nouveau réseau sans fil, et devinez quoi ? Il s’agit de l’œuvre de Sigfox, une startup française ! L’entreprise française dit avoir choisi la Baie de San Francisco afin de démontrer l’efficacité de son réseau sans fil permettant de connecter n’importe quel objet à internet à très bas débit et pour un moindre prix. Son objectif est de faire grandir le réseau de transmission dédié à l’internet des objets le plus rapidement possible !

Sigfox, une étoile montante !

Lancée en 2009 et dirigée par Ludovic Le Moan, Sigfox est la première entreprise proposant une connectivité cellulaire mondiale pour l’internet des objets. Elle se consacre essentiellement aux communications à bas débit. Cette startup située à Labège (Haute-Garonne) s’est déjà largement déployée dans de nombreux pays, tels que l’Espagne, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, l’Italie et la Russie, où elle s’est appuyée sur les opérateurs locaux afin de connecter les lieux et favoriser l’offre des services mobiles. Sigfox cherche à connecter des zones à fort potentiel afin de dévoiler l’efficacité de sa technologie. Pour Thomas Nicholls, responsable marketing de Sigfox, l’objectif est de faire de la pédagogie autour de la solution pour construire un écosystème autour. Son prochain objectif ? Etendre son réseau dans la Silicon Valley !

Le réseau se prépare pour la Californie

San Francisco devrait prochainement accueillir en son sein le réseau cellulaire de Sigfox. Ce réseau ne permettra pas de résoudre les problèmes de couverture réseau de la ville, mais permettra de connecter toute sorte d’objets à internet, du collier de chien au détecteur de fumée, en passant par les conduites d’eau et les cadenas de vélos.

De nombreux réseaux mobiles existent déjà dans la ville et ses alentours, mais ils ne permettent pas de connecter les objets à internet car ils sont bloqués par la déferlante constante d’appels téléphoniques et de téléchargements de vidéos. Un réseau possédant un potentiel similaire doit donc être créé et étendu  à des milliards d’objets fonctionnant avec des batteries faibles. « Si vous souhaitez obtenir des milliards de connections comme ça, vous avez besoin d’un nouveau type de réseau », a expliqué Luke d’Arcy, directeur des opérations de Sigfox aux Etats-Unis.

Sigfox va couvrir de son réseau toute la péninsule de San Francisco de sa pointe urbaine jusqu’à la Silicon Valley. Cette startup française déploiera alors pour la première fois son réseau sur le territoire américain ! Il va être développé selon le même schéma que dans les autres pays, c’est-à-dire en s’appuyant de l’équipement déjà mis en place. Le réseau sera donc installé grâce aux tours téléphoniques et antennes radio déjà présentes.

Le réseau de la Silicon Valley va utiliser la bande de fréquences 915 mégahertz sans licence couramment utilisée par les téléphones sans fil. Les objets connectés au réseau de Sigfox devraient donc fonctionner grâce à une très faible puissance, mais seront capable de réaliser des transmissions  à 100 bits par seconde, ce qui devrait être assez pour de nombreuses applications.

Une course de vitesse ?

Tout n’est pas encore gagné pour Sigfox cependant, car elle n’est pas la seule dans cette course pour produire le semi-conducteur le moins cher, le plus petit, et avec le débit le plus faible possible. En effet, Intel et Broadcom produisent également ce genre de puces sans fils et de nombreuses entreprises ont fait la présentation de leur « minis ordinateurs » au Consumer Electronics cette année.

L’urgence se fait donc ressentir pour Sigfox qui doit installer son réseau avant que ses concurrents n’arrivent sur le marché. D’importantes entreprises de réseau sans fil préparent déjà des dispositifs qui pourraient fonctionner beaucoup plus rapidement que le réseau de la startup française. Une nouvelle portée plus étendue et un débit encore plus faible, les normes Wi-Fi proposées par les grandes entreprises américaines, sont en pleine évolution aux Etats-Unis, et devraient transformer le marché en 2016. Heureusement pour Sigfox, son réseau devrait être mis en place avant l’arrivée de ses principaux concurrents !

En s’installant à San Francisco Sigfox espère attirer l’attention d’investisseurs près de la Silicon Valley, là où les fonds d’investissement versent parfois plus d’un milliard de dollars dans les startups qu’ils jugent prometteuses. En effet, Sigfox va avoir besoin de fonds pour développer son réseau internet pour objets connectés. Ça tombe bien un des quartiers de San Francisco a été surnommé « IoT Town », autrement dit « Internet of Things Town » !

Le Gaulois s’exporte bien! Les entrepreneurs français dans le monde…

Le Gaulois s’exporte bien! Les entrepreneurs français dans le monde…

La majorité des grandes entreprises françaises que l’on peut citer comme des exemples de réussite se sont développées au niveau international. Quand il s’agit de citer des startups françaises ayant réussies, on évoque sans hésiter Dailymotion, Criteo ou encore Deezer. Cependant, on oublie parfois les entrepreneurs français ayant grimpé les marches du succès depuis l’étranger. De la Silicon Valley à la Norvège, les entrepreneurs français se développent partout dans le monde et sont parfois inconnus de leurs compatriotes ! Pour remédier à cette lacune, voici une liste exhaustive de startups implantées à l’étrangers et dont les créateurs sont français.

VLC et Jean-Baptiste Kempf

Le lecteur vidéo le plus utilisé dans le monde (plus que Quicktime ainsi que Windows Média Player) est l’œuvre d’un entrepreneur français : Jean-Baptiste Kempf. A l’origine il s’agissait uniquement d’un projet réalisé dans le cadre universitaire de l’Ecole Centrale de Paris. Jean-Baptiste est désormais toujours actif dans le développement et la maintenance de VLC, mais il a également lancé un certains nombre d’entreprise. Il est aujourd’hui le co-fondateur de Videolabs, une startup fournissant des conseils de développement.

eBay et Pierre Omidyar

Pierre Omidyar est l’un des plus jeune expatrié de la liste. Cet entrepreneur originaire de Paris, a quitté la capitale pour s’installer à San José afin d’être au cœur de l’innovation. L’entreprise américaine de courtage en ligne, plus connue à travers son site web de ventes aux enchères du même nom, est bien l’œuvre d’un entrepreneur de nationalité française !

AppAnnie et Bertrand Schmitt

Basée en Chine, l’entreprise AppAnnie est une startup spécialisée dans les statistiques des applications mobiles. Un grand nombre de sites eCommerce français font appel à ses services, de même que le CEO de Viadeo. Un entrepreneur français, Bertrand Schmitt est à l’origine de ce projet porteur.

Prestashop et Bruno Leveque

Bruno Leveque est un parisien, expatrié à Miami, à l’origine de Prestashop, solution open-source reconnue, permettant aux TPE/PME de créer leur boutique en ligne et développer leur e-commerce. Recommandée par les plus grandes agences web en Europe et aux Etats-Unis, avec plus de 185 000 boutiques dans le monde et élue Meilleure Application Business en lors de l’Open Source Award de 2011, Prestashop est considérée comme la solution n°1 du e-Commerce !

Soundrop et Johann Prieur

Première application Spotify à avoir levé des fonds, Soundrop a également intégré Deezer et a ainsi marqué une évolution dans la stratégie des applications mobiles. A l’origine de cette application, Johann Prieur, un français, Johan Prieur, désormais expatrié à Oslo, en Norvège, avec le reste de son équipe.

Startupbootcamp et Alex Farcet

Alex Farcet est le co-fondateur de Startupbootcamp, basé en Allemagne et l’un des plus importants accélérateurs de startups d’Europe. Créée en 2010, cette entreprise s’est déjà implantée dans 7 différentes villes en Europe : Amsterdam, Berlin, Copenhagen, Israel, Eindhoven, Istanbul and London, et elle continue à se développer rapidement.

Feedly et Edwin Khodabakchian

Agrégateur de flux RSS, Feedly permet de regrouper tout les contenus de vos sites et blogs préférés sur un même espace web. La startup crée en 2006 a été surtout été reconnue lors de la fermeture définitive de Google Reader. Elle a alors récupérée plus de 15 millions d’utilisateurs perdus, car elle a permis d’importer les flux rss issus de Google Reader après sa chute, via un fichier xlm.

Docker et Solomon Hykes

Basée San Francisco et fondée par des anciens de l’école Epitech, Docker fait le buzz dans la Silicon Valley. Favorite des français en visite dans la Silicon Valley, elle a réalisé une levée de fonds de 15 millions de dollars en janvier dernier auprès de grands investisseurs tels que Greylock Partners, Insight Ventures ou encore Jerry Yang, co-fondateur de Yahoo.

On espère que de nombreuses autres startups suivront le chemin de leurs ainés  et on croise les doigts pour nos compatriotes Sublime Skinz, Speecheo et Contract Live qui participent au Launch Silicon Valley !

9e édition de la Coupe du monde de l’innovation technologique !

9e édition de la Coupe du monde de l’innovation technologique !

Le 20 Mai 2014 aura lieu une nouvelle fois le challenge Launch : Silicon Valley. Cet évènement présenté par SVForum, est une réelle opportunité pour les startups spécialisées dans les technologies émergentes de se créer un solide réseau professionnel au sein de la Silicon Valley. Cela fait 9 ans maintenant que ce challenge est organisé chaque année. Son but est de permettre à la nouvelle génération d’entreprises, de présenter leurs produits devant une audience composée des personnes les plus influentes de la Silicon Valley.

SVForum, qu’est-ce que c’est ?

SVForum est une importante organisation à but non lucratif de la Silicon Valley. Depuis maintenant plus de trente ans, SVForum met à disposition des informations objectives et permet d’avoir un aperçu de la dynamique californienne 2.0. Elle a pour vocation de créer des liens et maintenir les relations au sein de la communauté, permet un accès à l’éducation et à l’information, et participe au développement de l’écosystème de la Silicon Valley. SVForum organise également des évènements afin de présenter les dernières tendances en matière de technologie, ainsi que les meilleures pratiques économiques mises en place au sein de la Silicon Valley. Environ 15 000 technologies sont introduites chaque année par SVForum au travers d’évènements tels que le Launch : Silicon Valley.

Launch : Silicon Valley, une opportunité de se faire connaitre !

Organisé par Microsoft et présenté par SVForum, cet évènement permet chaque année aux startups participantes de présenter leur projet à un public composé de plus de 500 professionnels 2.0 de la Silicon Valley, dont des investisseurs en capital-risque, des Angels, des dirigeants d’entreprise, des bloggers et journalistes, ainsi que de potentiels clients et partenaires.

Ce challenge offre donc une incroyable opportunité pour les startups de communiquer sur leur projet, et de se faire connaitre dans le monde tant convoité de la Silicon Valley.

D’autre part les gagnants obtiendront de nombreux prix fournit par les sponsors de l’évènement (Microsoft, Cooley, IBM, SAP et startup.focus), mais surtout une rencontre en face-à-face avec les grands pontes de la Silicon Valley.

Comment y participer ?

Pour pouvoir participer au Launch : Silicon Valley, les entreprises vont d’abord passer une épreuve de sélection, puis celles qui ont été retenues vont être amenées à se présenter durant 6 minutes. Suite à cette présentation, un ensemble d’investisseurs vont donner leurs impressions concernant la présentation. Les entreprise et produits ayant obtenus le plus de votes le jour du Launch, de la part des juges, des internautes et du public de professionnel de la Silicon Valley, remporteront le World Cup Tech Challenge. Un vainqueur sera désigné pour chacune des catégories suivantes :

La France orientée nouvelles technologies

Parmi les 30 entreprises sélectionnées, trois entreprises françaises feront partie de la compétition. (#LSVFrance) Sublime Skinz sera donc présentée dans la catégorie supports digitaux et mobiles. Il s’agit d’une entreprise ayant développé une technologie unique permettant de faciliter l’industrialisation des média et des formats de publicité interactive.

Pour le groupe EdTech (Edition et Technologies), on va trouver la startup Speecheo qui propose un canal d’information entre un orateur et son audience dans le cadre d’une présentation. Importantes diapos pour les participants, moment qui les intéressent, et tweets synchronisés avec leurs notes. Speecheo analyse toutes ces données et fournit un résumé des moments et informations clés de la présentation.

Et enfin dans la catégorie logiciel d’entreprise la startup sélectionnée est Contract Live, une platefome de gestion de contrat SaaS. Elle permet aux entreprises de gérer facilement leurs contrats au long des différentes étapes (création, négociation, signature et gestion) sur une seule et même plateforme sécurisée.

Oracle, 1er éditeur mondial de logiciels d’entreprise

Oracle, 1er éditeur mondial de logiciels d’entreprise

Oracle est une entreprise américaine qui a été créée en 1977 par Lawrence « Larry » Ellison, Bob Miner et Ed Oates. La société s’est appelée Software Development Laboratories à ses débuts. Oracle est devenu en quelques années le leader mondial des solutions logicielles à destination des entreprises. Il a été compté que 98 des 100 plus grandes entreprises mondiales utilisaient les produits et les services d’Oracle. Anecdote à la démesure de l’empire : l’homme d’affaire fondateur de l’entreprise a joué dans le film Iron Man 2 où il interprète son propre rôle.

Un historique plein d’acquisitions

Créée en 1977 sous le nom de Software Development Laboratories, les fondateurs changent le nom de l’entreprise qui devient Relational Software Inc en 1978. C’est seulement en 1982 que la société de création de progiciels deviendra définitivement Oracle Systems. En 1986, l’entreprise entre enfin au sein du NASDAQ (National Association of Securitites Dealers Automated Quotations). Oracle est aujourd’hui au NYSE (New-York Stock Exchange).

Alors qu’en 1988, Oracle Systems sort la 6ème version du logiciel du même nom, dès 1989 la société se prépare déjà au boom d’Internet. Le siège social est alors implanté à Redwood Shores, au cœur de la Silicon Valley. En 1992, Oracle est la première entreprise de logiciels à réécrire les applications business qu’elle créée pour ses clients et elle devient en 1995 la première société de logiciels à lancer une stratégie internet complète. En 1998, Oracle est pionnier dans le lancement du langage de programmation Java et à partir des années 2000, la société acquière beaucoup d’entreprises qui lui permettent d’élargir son offre. Elle rachète Peoplesoft qui lui amène alors la 2ème place mondiale dans les progiciels de gestion intégrée et de la relation client. En 2010, c’est le rachat de Sun Microsystems qui ramène l’entreprise sur le devant de la scène. Cette acquisition sera suivie de celle de Responsys, l’entreprise de logiciels spécialisée dans le cloud, en 2013 et en 2014, c’est l’achat de BlueKai qui créée le buzz.

Les produits d’Oracle en chiffres

L’entreprise Oracle systems est spécialisée dans trois différents segments. Le premier représente 70% de son chiffre d’affaires. Il s’agit de la vente de licences qui regroupe les logiciels de base de données et la gestion d’applications telles que la gestion de la relation client, des approvisionnements ou de l’aide à la décision. La vente de matériel est le second segment qui représente 17% du chiffre d’affaires d’Oracle. En 2013, l’entreprise a écoulé plus de 3 000 machines. Les prestations de conseils et formation représentent 13% du chiffre d’affaires et sont le troisième segment. Parmi les produits, on trouve des logiciels de base de données, de messagerie électronique, des logiciels de virtualisation, des solutions Java ainsi que des centres d’assistance. Les chiffres de 2013 montrent qu’Oracle est encore en croissance car l’entreprise se situe devant IBM avec 29.6 milliards de revenus soit une augmentation de 900 millions de dollars.

L’America’s Cup et Larry Ellison : vitrine d’Oracle

L’America’s cup est la plus ancienne des compétitions sportives. Il s’agit d’une régate qui se déroule sur des catamarans de 72 pieds. L’Oracle Team USA a remporté la coupe lors des deux dernières éditions, en 2010 et en 2013. L’édition de 2013 s’est déroulée dans la baie de San Francisco. L’Oracle Team USA, syndicat américain fondé en 2000 et dont le propriétaire est Larry Ellison, remettra bientôt son titre en jeu. Larry Ellison est la 5ème personne la plus riche de la planète selon Forbes avec une fortune nette de 48 milliards de dollars en 2014. Homme de scandale, il aime faire planer le doute sur ses actions et ses achats.

Enchérir sur eBay, un usage en pleine croissance

Enchérir sur eBay, un usage en pleine croissance

EBay  est une entreprise américaine qui s’est fait connaître par le biais de son site de vente aux enchères en ligne. C’est une société de courtage en ligne dont le siège social est situé à San José en Californie. Ayant une véritable vision d’avenir, eBay a créé eBay Inc Foundation pour accompagner les causes qui lui tient à cœur. Depuis de nombreuses années, ses employés sont invités à présenter leurs idées pour trouver la meilleure manière d’avoir un impact positif, même dans les coins les plus reculés du monde. Découvrez le site d’enchères le plus connu au monde, son histoire, ses chiffres et ses anecdotes.

EBay, la légende d’une création d’entreprise

La société eBay a été créée en 1995 par Pierre Omidyar et portait le nom de « Auction web » signifiant réseau d’enchères. Il a été raconté que Pierre Omidyar l’a créé pour permettre à sa femme d’acheter et de vendre des distributeurs de bonbons PEZ qu’elle collectionnait à l’époque. Cette histoire a été inventée de toute pièce mais montre la volonté dès le début de s’imposer comme le site incontournable d’enchères en ligne. C’est en 1996 que cette société de la Silicon Valley prend le nom d’eBay, raccourci d’Echo Bay Technology. A la fin des années 90, aux côtés d’Amazon, de Yahoo et d’AOL, eBay fait partie des sociétés rendues célèbres grâce à la bulle des capitalisations boursières des jeunes sociétés. En 2002, l’entreprise achète Paypal et en 2005 Skype qu’elle revendra à 65% en 2009. Dernièrement, eBay a lancé « The Plaza » qui abrite des shop-in-shop de grandes marques permettant aux vendeurs de proposer directement leurs produits sans passer par les enchères.

Les chiffres du leader des enchères

Les chiffres d’eBay n’ont cessé d’augmenter depuis sa création et particulièrement depuis le début des années 2000. En 2009, on comptait plus de 276 millions de membres inscrits dans le monde. Uniquement pour la France, eBay ne dénombre pas moins de 124 millions d’utilisateurs actifs et prévoit d’en avoir 200 millions d’ici 2015. Le 15 septembre 2011, plus de 45 milliards d’objets avaient été vendus depuis la création du site. Sur eBay, qui est présent dans 39 pays, 113 millions d’articles sont mis en vente quotidiennement. La plus grosse vente jamais réalisée en ligne a été faite sur le site pour un montant de 4.1 millions de dollars américains avec l’acquisition d’un jet privé. Le chiffre d’affaire de l’entreprise s’élève à 16.05 milliards de dollars pour l’année 2013.

 

Des annonces devenues anecdotiques

Le premier objet vendu sur eBay était un pointeur laser défectueux pour un montant de 14.83 USD. Etonné par cette vente, Omidyar contacta le gagnant de l’enchère pour s’assurer qu’il avait bien compris que le laser était défectueux. L’acheteur lui expliqua alors qu’il collectionnait les pointeurs laser défectueux. Depuis, de nombreux objets insolites ont été mis en vente sur le site d’enchères. C’est ainsi qu’un australien de 44 ans a mis sa vie en vente. Evaluée à 500 000 dollars australiens, les enchérisseurs pouvaient acheter sa maison, sa voiture, sa moto, mais également son spa, rencontrer ses amis et avoir son emploi. Sa vie sera finalement vendue 400 000 dollars australiens. L’entreprise a également mis en vente un papier cadeau sur lequel était inscrit « si tu kiffes pas, tu le mets sur eBay et puis c’est tout ».