La success-story de Facebook

La success-story de Facebook

Facebook est un réseau social qui permet à ses utilisateurs de publier du contenu et d’échanger des messages. Depuis ses premiers jours, Facebook a beaucoup évolué pour s’adapter aux demandes et développer son activité. Entreprise visionnaire à portée internationale, Facebook est actuellement en train de développer une technologie de vérification faciale donc la précision est presque humaine. Le DeepFace permet de déterminer si deux photos contiennent le même visage. Son taux de réussite est de 97.25%. Le dernier achat de la multinationale a d’ailleurs été Oculus, système de réalité virtuelle, pour 2 milliards de dollars.

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Facebook, l’histoire d’un étudiant

Initialement appelé « The Facebook », le réseau social a été fondé en février 2004 à Harvard par Mark Zuckerberg. Tout d’abord réservé aux étudiants de l’université en question, dès mars 2004 il s’est ouvert aux autres universités telles que Stanford, Columbia ou Yale. Dans la foulée, le siège social est installé à Palo Alto, au cœur de la Silicon Valley. En 2005, The Facebook devient Facebook suite à l’achat du nom de domaine facebook.com pour 200 000 dollars. Les années qui suivirent ont été très profitables au réseau social et en 2012, après le rachat d’Instagram, Facebook lance la plus grosse introduction en bourse de l’histoire des valeurs technologiques en termes de levée de fonds mais également de capitalisation boursière. Facebook a émis 421 millions d’actions à 38 dollars l’unité représentant une valorisation de 104 milliards de dollars.

Le réseau social en quelques chiffres

A la fin de l’année 2013, Facebook comptait plus de 1.2 milliards d’utilisateurs actifs sur son réseau social. Il s’agit du deuxième site le plus visité au monde après le moteur de recherche Google. Il y a 556 millions d’utilisateurs qui se connectent chaque jour sur Facebook. Le chiffre d’affaire du groupe en 2013 atteint 7.872 milliards de dollars ce qui représente une augmentation de 55% par rapport à l’année précédente. Le bénéfice net de Facebook était de 1.5 milliards de dollars en 2013 contre 53 millions en 2012.

Le bunker : open space et centre de créativité

Lors de sa création, Facebook n’était qu’un réseau social destiné aux universités qui s’est développé au niveau mondial. Désormais, l’entreprise gère également Instagram qu’il a acquis pour 715 millions de dollars et WhatsApp pour 19 milliards de dollars. Sa dernière acquisition est Oculus pour la somme de 2 milliards de dollars. Le siège social de Facebook se situe à seulement quelques pas de l’université Stanford.

En 2013 a commencé la construction d’un nouveau siège social, le « bunker », devenu trop petit pour accueillir tous les employés dans de bonnes conditions. Le principe restera le même : discret et simple avec de nombreux open spaces, lieux de détente, salles de rencontres informelles…

Facebook, une culture d’entreprise simple et efficace

Grâce à la culture d’entreprise développée par Mark Zuckerberg pour cultiver l’esprit d’une start-up de la Silicon Valley, Facebook est classé n°1 des entreprises où il fait bon travailler, loin devant Google qui est placé 30ème. Cela donne une indication des avantages en nature et financiers dont bénéficient les employés. En effet, ils ont droit à 21 jours de congés payés, des primes pour la naissance d’un enfant ou encore à une participation de Facebook dans l’achat d’abonnements de sport ou de transport. Pour mettre à l’aise ses employés, Facebook met à leur disposition petits déjeuners, déjeuners, dîners et en-cas gratuitement. La communication entre les salariés, les interactions et les connexions sont fortement favorisées. La culture de hacker, oser prendre des risques, est également une partie importante du succès de Facebook qui ne bride pas l’imagination de ses salariés.

Apple, la persévérance de Steve Jobs

Apple, la persévérance de Steve Jobs

Apple est une multinationale américaine située au cœur de la Silicon Valley qui créée et commercialise des produits électroniques, des ordinateurs personnels ainsi que des logiciels informatiques. Apple est devenue l’entreprise la plus riche du monde par sa capitalisation boursière le 20 août 2012 en atteignant 623.52 milliards de dollars. Pour l’année 2013, son chiffre d’affaires était de 57.6 milliards de dollars et la société a réalisé un bénéfice net de 13.1 milliards de dollars. Entreprise innovante, Apple a dépensé 4.5 milliards de dollars en recherche et développement en 2013. Ce pôle inclut non seulement la création de nouvelles technologies, mais également l’achat de licences ou l’acquisition de technologies existantes. Les 350 Apple Stores sont présents dans 13 pays et représentent 53% des employés à temps plein de la société pour un total de 84 400 employés.

Une histoire liée à celle de son créateur

Fondée le 1er avril 1976 par Steve Jobs, Apple devient vraiment une société le 3 janvier 1977. On ne peut dissocier l’entreprise de son créateur qui a su faire fructifier ses idées grâce à un idéalisme à toute épreuve. Il développera Apple pendant plusieurs années avant de devoir quitter l’entreprise en 1985 suite à un conflit avec John Sculley, le directeur général qu’il avait lui-même recruté. Suite à cela, il créera NeXT et rachètera Pixar à George Lucas. Il revient pour reprendre la direction d’Apple en 1997. Il se trouve alors à l’origine de la réussite mondiale des différents produits lancés, notamment grâce à ces célèbres « Keynotes » toujours suivis avec attention. Steve Jobs apprend en 2004 qu’il est atteint d’un cancer du pancréas et devra laisser ses fonctions de PDG à Tim Cook le 25 août 2011 à cause de son état de santé. Il est décédé le 5 octobre 2011 à 56 ans ce qui a provoqué l’émoi du monde entier, projetant un peu plus Apple sur le devant de la scène.

L’Apple Campus, le cercle des créations

Situé au 1 Infinite Loop à Cupertino, le siège social également appelé Apple Campus est composé de 6 bâtiments formant la « boucle infinie » d’une surface totale de 79 000 m². L’actuel siège social de la multinationale est amené à changer radicalement en 2016. En effet, le dernier projet validé par Steve Jobs en 2011 est la création d’un Apple Campus 2, projet d’une valeur de près de 5 milliards d’euros. Ce nouveau siège se veut respectueux de l’environnement et sera composé de multiples lieux de rencontre pour les salariés.

Parmi les produits phares commercialisés par Apple, on trouve les ordinateurs Macintosh, l’iPod, l’iPhone, l’iPad, le lecteur multimédia iTunes, mais également la suite bureautique iWork, la suite multimédia iLife et des logiciels spécifiquement développés pour les professionnels tels que Final Cut Pro ou Logic Pro.

Apple et le culte du secret

La culture d’entreprise de la société Apple est très marquée. Elle est principalement axée sur le culte du secret. En effet, peu d’informations filtrent des bureaux et elles sont toutes extrêmement contrôlées, même en dehors de l’entreprise. Pour garder le secret à tout prix, les équipes de travail sont séparées les unes des autres et chaque salarié assistant à une réunion doit prouver qu’il est accrédité à recevoir les informations qui y seront évoquées. Apple organise parfois des fuites pour mener ses concurrents sur de fausses pistes. Autre aspect particulier de la culture d’Apple, ce sont les designers qui imposent des contraintes aux ingénieurs afin que le design soit au service de l’innovation.

La biographie de Steve Jobs, une mine d’anecdotes

Dans la biographie de Steve Jobs parue en octobre 2011 peu après sa mort, le monde apprend des anecdotes inédites quant à l’origine d’Apple et à d’autres revirements que son créateur a vécu. Il est raconté que le logo de l’entreprise ainsi que le nom des premiers ordinateurs, les Macintosh,  ont été inspirés des périodes végétaliennes de Steve Jobs.

C’est suite à la vente par un actionnaire d’Apple de 1.5 million d’actions que le conseil d’administration a rappelé Steve Jobs qui les a convaincus d’écarter Amelio de l’entreprise. On apprendra plus tard que l’actionnaire ayant fait chuter le cours de l’action n’était autre que Steve Jobs lui-même.

Il aurait également laissé de nombreuses idées derrière lui telles que le lancement d’un nouveau téléviseur et d’un livre électronique.

Google, l’incontournable moteur de recherche

Google, l’incontournable moteur de recherche

C’est en 1995 que Larry Page et Sergey Brin commencent à travailler sur la création d’un moteur de recherche qu’ils baptiseront BackRub. Les deux étudiants de l’université de Stanford le renommeront Google, prit du terme mathématique « googol » désignant le chiffre 1 suivi de 100 zéros et montrant leur volonté d’organiser une quantité immense d’informations sur le Web. Dès décembre 1998, Google sera présenté comme le meilleur moteur de recherche dans le classement des 100 premiers sites web du monde. La société fait partie du Big Four d’Internet aux côtés d’Apple, Facebook et Amazon.fr. A l’origine créée pour concurrencer AltaVista, un des premiers moteurs de recherche, son principal concurrent est aujourd’hui Yahoo !

Quelques chiffres sur Google Inc.

Google est la première marque connue au niveau mondial. Certains dictionnaires ont même intégrer « to google » dans leurs listes. Le moteur de recherche est utilisable dans plus de 112 langues et comptabilise plus de 100 milliards de requêtes par mois soit 3.3 milliards de requêtes chaque jour. L’entreprise a le parc de serveurs le plus important au monde avec plus de 900 000 serveurs en 2011 représentant 2% du nombre total de machines du monde. En 2013, Google employait près de 50 000 personnes réparties sur tous ses sites.

Le Googleplex, cœur des créations des produits Google

Google dispose de nombreux produits destinés à tous, mais également des services destinés aux entreprises. Parmi les logiciels emblématiques de Google, on retrouve Google Earth, Google Maps, Android ou encore Youtube. Dans une liste non exhaustive des services proposés il existe Google Actualités, Google Traduction ou encore Google Groups. Les entreprises quant à elles sont libres d’utiliser Google Adwords, Google Apps ou encore Google Analytics.

Le siège du développement de tous ces produits a été baptisé le Googleplex. Il est situé à Mountain View près de San José. Dans ses 8 500m², on trouve 14 restaurants bios et gratuits, des piscines à courant, une crèche, une laverie automatique, un médecin ainsi qu’un banquier. De nombreux services sont gratuitement mis à la disposition des employés afin de rester dans un esprit de créativité et d’ouverture caractérisant généralement les start-ups.

L’innovation comme ligne de conduite

Avec le développement des objets connectés, le géant Google s’est lui aussi lancé dans la course. Avec l’arrivée prochaine des Google glass, l’entreprise fait parler d’elle, mais les lunettes connectées ne sont pas sa seule actualité. Après que Samsung ait lancé sa Galaxy Gear, Google a annoncé son projet de développer un mini-système d’exploitation pour les montres intelligentes, l’Android Wear, et elle songerait à lancer sa propre montre connectée. La TV Chromecast a quant à elle enfin été lancée en France et permet de récupérer sur un téléviseur tous les contenus envoyés depuis une tablette, un smartphone ou un ordinateur.

Quelques soient les produits lancés ou développés par Google, sa ligne de conduite reste la même : organiser l’information à l’échelle mondiale et la rendre universellement accessible et utile en restant toujours dans l’intérêt de l’utilisateur.

Une ouverture d’esprit jusque dans les poissons d’avril

Les poissons d’avril de Google sont désormais connus et reconnus et continuent à susciter le buzz. C’est en 2000 que Google lance son premier poisson, le MentalPlex pour lire les pensées de l’utilisateur face à ses résultats de recherche. C’est à partir de là que commence la tradition des poissons d’avril dans la Silicon Valley. En 2002, Google a révélé le secret de sa technologie, les pigeons. Lors des 1ers avril suivants, Google sera à chaque fois plus imaginatif. En 2004 sera annoncé le projet d’un nouveau laboratoire de recherche sur la lune, le Googlunaplex, suivi par le lancement de Google Romance permettant de trouver l’âme sœur, Gmail Paper pour archiver les papiers, le changement de nom de Google en Topeka ou encore le Chromercise pour affiner ses doigts. Les poissons d’avril les plus célèbres ont eu lieu en 2008 où Google, par le biais de Youtube, a rickrollé tous les utilisateurs et en 2013 où l’entreprise lancera le Google Nose pour les recherches olfactives.

Interview – Bitcoin pour les nuls, expliqué par un expert.

Interview – Bitcoin pour les nuls, expliqué par un expert.

Une monnaie électronique, certes. Un phénomène international, ok. Une révolution pour les marchés financiers, on est d’accord. Mais au-delà de l’innovation technologique, quelles sont les opportunités pour le consommateur et comment doit-on adopter Bitcoin, cette nouvelle monnaie universelle ?

Gabriel Gómez Rojo, expert en Computer Engineering et monnaie dématérialisée, a accepté de répondre à nos questions pour nous expliquer cette révolution monétaire.

>> Comment définiriez-vous Bitcoin ?  

Bitcoin c’est comme un email mais pour envoyer de l’argent. Bitcoin et l’email sont des protocoles décentralisés et sous la gouvernance d’aucune entité particulière. Ils sont facile à utiliser, instantanés, universels et sans coût pour le consommateur. Lorsque l’email et Bitcoin ont été créés, personne ne savait vraiment les utiliser et aujourd’hui l’email fait partie intégrante de notre quotidien comme Bitcoin le sera dans un avenir proche.

>> Bitcoin a une résonnance internationale, de Singapour au Brésil en passant par l’Europe et les pays du Moyen-Orient – pourquoi les consommateurs, les gouvernements et les entreprises prêtent autant d’attention à ce phénomène?

La naissance d’Internet a changé dramatiquement notre manière de communiquer et de consommer. Certains voient dans Bitcoin les mêmes caractéristiques apportés par Internet mais pour l’univers de la finance. C’est aussi la première fois qu’émerge un marché digital d’échange monétaire non contrôlé par les institutions financières, les banques et les gouvernements. Jusqu’à aujourd’hui la monnaie et les échanges financiers étaient le monopole des gouvernements et services bancaires. A présent les individus peuvent détenir des millions de dollars dans une clé USB et envoyer de l’argent par mail à l’autre bout du monde, le tout sans avoir à passer par des intermédiaires. Il est encore trop tôt pour estimer les répercussions sur notre économie de marché mais c’est l’avenir !

>> Il y a quelques semaines, il semblerait que le créateur de Bitcoin, Dorian Satoshi Nakamoto, ait été identifié. Quelle est sa responsabilité dans cette révolution monétaire à côté de celle des marchés financiers, du ‘black market’ et des commerçants qui acceptent cette forme de paiement ?

Rappelons que Dorian S. Nakamoto a effectivement nié être ‘Satoshi Nakamoto’, le pseudonyme du créateur de Bitcoin. Qui plus est, le ‘vrai’ Satoshi Nakamoto nie aussi être Dorian… Les gens qui se posent la question de savoir qui est à l’origine de Bitcoin devraient aussi s’interroger sur comment ces technologies qui font partie intégrante de notre quotidien sont nées : Internet, la puce électronique, le téléphone mobile, etc. Si ces technologies sont devenues aussi indispensable, c’est grâce à l’émergence des écosystèmes qui ont porté leur developement et ont permis leur adoption massive; et non pas seulement grâce à leurs inventeurs.

>> Les méthodes pour acheter des Bitcoins ou envoyer de l’argent Bitcoin aux Etats-Unis ne semblent pas tout à fait sécurisées. Comment l’expliquez-vous ?

Soyons honnête, nous sommes encore aux prémices de la technologie et son expansion pour la consommation de masse n’est pas encore prête. Nous avons besoin davantage d’entrepreneurs pour développer des solutions sécurisées qui permettent à la technologie d’être fiable et facilement utilisable. Cependant, comme nous l’avons déjà vécu avec l’émergence d’Internet, l’enthousiasme autour de Bitcoin permet d’utiliser le produit tel qu’il est aujourd’hui tout en cherchant à l’améliorer en bâtissant sur des bases solides. Dans tous les cas, aux Etats Unis il est facile d’acheter des Bitcoins grâce à des intermédiaires comme Coinbase qui simplifient l’expérience pour le client.

>> Quelles sont les différences entre ces monnaies dérivées du Bitcoin : Litecoin et Dogecoin?

Bitcoin utilise un algorithme appelé SHA256 pour passer et vérifier les transactions faites sur la plateforme. Litecoin et Dogecoin utilisent eux un algorithme crypté pour sécuriser leurs réseaux. Par conséquence, ces monnaies sont beaucoup plus sécurisées que Bitcoin ce qui rend le travail de tracking et d’investigation des agences de contrôle bien plus difficile à mener. Etant donné que les réseaux Bitcoin, Litecoin et Dogecoin sont différents, les investisseurs diversifient leurs achats en monnaies et évitent ainsi de ‘mettre tous leurs œufs dans le même panier’. Anecdote, le nom ‘Dogecoin’ fait aussi partie d’une farce sur Internet qui crée le buzz sur les marchés… Illustration avec cette vidéo…

 

Gabriel Gómez Rojo est Senior Manager chez QuinStreet, une plateforme de marketing digital basée à Foster City. Diplômé d’un BS en Computer Engineering de l’ICAI et d’un MBA de l’Université de Berkeley, Gabriel a déjà créée sa startup en Espagne en 2004 avant de rejoindre la Silicon Vallée.

Pour en savoir davantage sur le phénomène Bitcoin, lisez notre précédent article Bitcoins : La crypto-monnaie du Dark Internet deviendra-t-elle le moteur des échanges financiers sur la Toile ?

 

Note : les propos de Gabriel ont été traduits de l’anglais au français dans l’intérêt de cet article.

Pénétrer dans les entreprises de la Silicon Valley

Pénétrer dans les entreprises de la Silicon Valley

 

Le regroupement d’audacieux entrepreneurs voulant créer un nouvel environnement et participer activement au développement des technologies ont fait de la Silicon Valley le cœur géographique de l’innovation high-tech. Après quelques années difficiles, la Silicon Valley connaît un nouvel essor grâce à l’intérêt mondial pour les biotechnologies ou les énergies renouvelables. Google, Apple, Facebook, Yahoo ou encore Microsoft, toutes ces entreprises sont présentes dans le berceau de la création technologique et participent à son rayonnement international. Outre les multinationales, la Silicon Valley voit régulièrement naître des start-ups créées par de nouveaux talents.

Google et son Googleplex : la réalité de l’innovation

Fondée le 4 septembre 1998 par Larry Page et Sergueï Brin dans leur garage, Google est devenu le moteur de recherche incontournable qui a su développer sa réputation dans d’autres domaines grâce à des logiciels et solutions innovantes telles que Google Earth, Google Maps ou encore Youtube. Comptant plus de 50 000 employés, l’entreprise fait partie des Big Four d’Internet aux côté d’Apple, Facebook et Amazon.com. Le siège de Google, le Googleplex a été étudié de manière à ce que l’esprit des salariés puisse être le plus créatif possible.

Apple, le rêve de Steve Jobs

Apple conçoit et commercialise des produits électroniques grands publics, des ordinateurs et des logiciels informatiques. Créée le 1er avril 1976 par Steve Jobs et Steve Wozniak, le concept est de fournir des produits innovants, ergonomiques et esthétiques. Steve Jobs restera dans les mémoires comme un précurseur en matière de développement, d’ergonomie et de design. Son dernier projet est prévu pour 2016, l’Apple Campus 2.

Le premier réseau social mondial : Facebook

Facebook, deuxième entreprise la plus visitée après Google, a été créée en 2004 à l’université Harvard. Le réseau social était tout d’abord réservé aux étudiants de l’université puis s’est ouvert à d’autres écoles pour être disponible pour tous à partir de septembre 2006.

Yahoo, Microsoft, Electronic Arts, tous les secteurs sont réunis

Dans la Silicon Valley, de nombreuses entreprises de tous les secteurs d’activité sont réunis en une seule et même région. De Yahoo, moteur de recherche, à Microsoft, micro-informatique, en passant par Electronic Arts, développeur de jeux vidéo, la Silicon Valley est riche de ces entreprises et de leur expérience qui aident à la renommée mondiale de cette zone en termes d’ingénierie.

Pourquoi le NFC ne survivra pas au Bluetooth Low Energy? Eclairage sur l’avenir du paiement wireless.

Pourquoi le NFC ne survivra pas au Bluetooth Low Energy? Eclairage sur l’avenir du paiement wireless.

Depuis combien de temps rêve-t-on de pouvoir payer sans avoir à sortir sa carte bleue coincée dans un porte-monnaie trop petit, lui-même enfoui dans une poche ou un sac à main trop rempli? Depuis des années, l’industrie du paiement en ligne et les réseaux de téléphonie mobile espèrent que LA technologie miracle émergera des besoins des consommateurs de payer toujours plus vite et à moindre friction avec leur smartphone. Est-ce le Near Field Communication (NFC), le Bluetooth Low Energy (BLE) qui remportera la course pour le monopole du paiement sans contact? Déblayons un peu cette jungle des technologies pour comprendre quelle est la vraie valeur ajoutée pour le consommateur.

Par paiement wireless, j’entends paiement par le smartphone et non pas paiement sans contact avec une carte bleue équipée d’une puce NFC. Si le Groupement des Cartes Bancaires lance en France une initiative nationale pour équiper la majorité des commerçants de terminaux NFC, je ne pense pas que l’avenir du paiement wireless soit matérialisé dans une carte de paiement, mais plutôt dans le smartphone, cet objet très personnel que l’on ne quitte plus où que l’on soit et quoi que l’on fasse. Contrairement à la carte bancaire, le smartphone est le cumul de plusieurs fonctions aujourd’hui indispensables lors d’un achat: le porte-monnaie, les cartes de fidélité, les cartes d’abonnement à recharger, etc.

Les banques, les distributeurs de cartes de paiement ou les fabricants de smartphone: qui lead le paiement wireless par NFC ?

Depuis deux ans, de nombreux commerces aux Etats-Unis ont introduit la technologie NFC pour simplifier l’expérience client en leur donnant la possibilité de simplement scanner leur smartphone au passage en caisse. Selon une récente étude publiée par Forrester, 31% des américains qui utilisent un smartphone ont déjà payé par mobile dans un magasin.

Le système Near Field Communication autorise le paiement par transfert de données entre un smartphone équipé d’une puce RFID, Radio Frequency Identification, et la borne réceptrice dans un magasin. Grâce à cette technologie, des porte-monnaie virtuels – Google Wallet ou encore Isis Wallet – ont vu le jour pour permettre aux consommateurs d’utiliser leur argent digitalisé pour payer en magasin. Le récent partenariat MasterCard/Visa pour la commercialisation d’un nouveau système de paiement Host Card Emulation (HCE) propulse les banques et les services de carte bancaire sur la scène du paiement wireless. Créé par les deux distributeurs mondiaux de cartes bancaires, le HCE est tout simplement un cloud dans lequel sont sauvegardées les données personnelles de la carte bancaire et de son utilisateur. Ce cloud est accessible par n’importe quelle App installée sur un téléphone Android et le paiement se fait par transmission de données entre le cloud et le terminal de lecture dans le magasin. Grâce au HCE, MasterCard/Visa ont totalement renversé le jeu d’échec en apportant cette fonctionnalité de paiement wireless à n’importe quelle App. Terminé les files d’attente interminables chez Darty ou Décathlon ! Avec un système HCE dans les Apps de ces enseignes, les commerçants donnent la possibilité à leurs clients de simplement scanner leur smartphone pour payer leurs achats avec leurs cartes Visa ou MasterCard enregistrées dans le cloud.

Seulement voilà, si le NFC essaie de se faire une place au soleil, il existe plusieurs freins à l’adoption de la technologie et des signes qui ne trompent pas quand le premier fabricant mondial de smartphone fait du lobbying. Si ni l’iPhone 4, 4S ou encore le 5 n’ont été créés avec des puces NFC, c’est qu’Apple a déjà décidé que l’avenir du paiement sans contact serait ailleurs.

Le Bluetooth Low Energy devient indispensable au marketing de proximité

Les signes ne trompent pas : le Bluetooth Low Energy, aussi appelé Bluetooth 4.0 ou encore Bluetooth Smart, semble avoir convaincu les fabricants de smartphone et, de manière générale, l’industrie du paiement wireless. En juin 2013, à la Apple Worldwide Developers Conference (WWDC), la marque à la pomme dévoile iBeacon dans le nouvel iOS 7. Quelques mois plus tard, Apple installe des capteurs Beacons, connectés en Bluetooth, dans plus de 250 Apple Stores aux Etats-Unis. Au même moment, PayPal investit aussi sur les points de vente en installant des Beacons dans les magasins qui souhaitent donner la possibilité à leurs clients de payer leurs achats sur l’App PayPal.

Qu’est-ce que les Beacons ? Ce sont des capteurs sans fil, que l’on installe dans un endroit physique, qui communiquent avec un smartphone. Les Beacons utilisent la technologie du Bluetooth “à faible énergie” pour économiser la batterie du téléphone portable lorsque celui-ci reste connecté longtemps. Illustrons cette idée d’un cas pratique.

Imaginons que Brian fasse du shopping dans les rues de San Francisco. En s’approchant du grand magasin Macy’s, il rentre dans une région connectée à un Beacon, celui-ci installé dans la vitrine. Automatiquement son smartphone détecte le réseau Bluetooth LE du magasin et à partir de maintenant Brian et Macy’s peuvent échanger de l’information. Sans avoir besoin de passer en caisse, Brian peut scanner le code barre de l’article avec son smartphone et envoyer cette information par Bluetooth a Macy’s qui enregistre la transaction instantanement. Encore plus loin, grâce à cette technologie, Macy’s peut envoyer des offres promotionnelles ou coupons de réduction à Brian pour précipiter son achat. Et encore plus fort, Macy’s peut guider Brian dans les étages et rayons du magasin pour faciliter l’expérience shopping de ce dernier et s’assurer qu’il reparte satisfait de ses achats. Synchronisé avec des données clients – cartes de fidélités, habitudes shopping, historique du panier d’achat – le BLE est une opportunité unique pour les commerçants d’envoyer le bon message marketing au bon client, au bon endroit et au bon moment. La société Estimote commercialise déjà ces capteurs Beacons et nous fait une démo en vidéo de leur utilité.

La promesse des Beacons est simple: les utilisateurs de smartphone, situés dans une zone Beacon, bénéficient d’une expérience unique et optimisée grâce à la micro géolocalisation. Les Beacons sont une vrai opportunité d’améliorer le marketing de proximité et, dans ce sens, apportent une alternative à l’App Google Maps pour la géolocalisation indoor. Aujourd’hui le GPS de Google ne s’accommode pas bien des murs, des immeubles et, de manière générale, des objets citadins. En ville, la technologie de géolocalisation perd les lignes de vue qui permettent à l’App de situer un individu. Avez-vous déjà demandé à Google Maps de vous faire naviguer dans un terminal d’aéroport? Désormais avec le BLE, cela sera possible ! Une App de localisation pourra se synchroniser aves des capteurs Beacon pour aider l’utilisateur à se déplacer dans les endroits fermés, tel un grand magasin, un centre de conférence ou encore un réseau souterrain de transport public.

Le même exemple de Brian chez Macy’s ou à Roissy Charles-de-Gaulle ne serait pas possible avec la technologie NFC. La portée de transmission par NFC est très courte – entre 5 et 20 cm entre les objets – contrairement au BLE qui supporte une distance plus importante – jusqu’à 50 mètres. Autrement dit, à moins d’être extrêmement près d’un terminal de lecture NFC, le consommateur ne peut pas naviguer dans un magasin en restant connecté au réseau NFC. A cela s’ajoutent d’autres limitations pour que le NFC investisse largement les usages et espaces. Aujourd’hui peu nombreux sont les smartphones équipés d’une puce NFC, alors que nécessairement tous les mobiles ont la fonctionnalité Bluetooth déjà intégrée en “natif”. Autant vous préciser que si les géants du mobile – Apple, Samsung ou encore Google – ne sont pas convaincus que le NFC est l’avenir du paiement wireless, ils ne s’embêteront pas à équiper leurs terminaux mobiles d’un micro composant additionnel.

Si on parle aujourd’hui de paiement wireless avec un smartphone, l’avenir du paiement sans contact ne se fera pas QUE par le téléphone mobile. Depuis quelques mois, les wearables, objets du quotidien interconnectés, se font largement écouter sur le marché des nouvelles innovations technologiques. Les wearables révolutionnent les comportements des consommateurs, alors pourquoi pas ceux relatifs au paiement ? Qui ne serait pas tenté de payer son café chez Starbucks avec ses Google Glass ou de régler une course de Taxi avec sa montre Samsung Gear 2 ?