par John Forge | Avr 6, 2014 | News
C’est l’IRS (le services des impôts US) qui déclenche l’offensive: La Notice 2014-21 publiée la semaine dernière précise comment le fisc américain entend traiter les possesseurs de Bitcoins.
La première chose à relever est qu’il s’agit d’une décision, et non pas d’une loi, et donc sans discussion et approbation de la seule institution habilitée à lever de nouveaux impôts, la Chambre des Représentants (« The House »). Dommage car les ramifications de cette décision vont très loin.
Le graphe ci-dessous montre que les possesseurs de Bitcoins ne se méprennent pas sur les conséquences de cette décision : chute de 17% en une seule journée !
Voyons d’abord ce que cela veut dire. Dès le début, nous sommes informés qu’il s’agit d’un cadre global : « Cette décision décrit comment les principes fiscaux s’appliquent aux transactions utilisant des monnaies virtuelles ». Le document continue en précisant la différence : contrairement à une monnaie réelle –telle que le dollar- la monnaie virtuelle « n’a pas de cours légal » (legal tender).
Le fisc américain considère-t-il qu’une monnaie virtuelle, directement échangeable avec une monnaie « normale », est une autre forme de monnaie ? La réponse est claire : absolument pas. Le document précise : « en ce qui concerne le droit fiscal, une monnaie virtuelle sera traitée comme un avoir (« a property »). Les principes généraux de taxation des propriétés s’appliquent donc à toutes les transactions avec des monnaies virtuelles. La valeur d’acquisition est celle du Bitcoin au jour de l’installation, et la valeur de vente à la valeur lors de la vente. Cette information est très précisément connue. La note est plus précise : « lorsqu’un mineur (voir notre article sur le fonctionnement des Bitcoins) reçoit des Bitcoins en échange de son travail, la valeur correspond au prix des Bitcoins le jour de la réception des Bitcoins. De plus, les Bitcoins reçus (en paiement d’un service ou du fait de l’extraction) sont considérés comme des salaires, et donc subissent aussi les taxes sur les salaires.
Mais le plus inquiétant est la réponse à la question 12 : « celui qui reçoit des Bitcoins en paiement doit-il/elle déclarer ce paiement ? » » Et la réponse de la Note est sans ambiguïté : « si le paiement correspond à plus de 600 dollars en une année, le receveur doit le déclarer dans sa déclaration d’impôt ». La même obligation s’applique à celui qui paie en Bitcoins : ils doivent déclarer le transfert en indiquant le receveur dans le bordereau 1099…
Il y a plusieurs conséquences :
- Les Bitcoins sont taxés comme revenu assimilé à un salaire (le taux peut dépasser 35%) et les paiements sont considérés comme des paiements de services. Cela va rendre l’extraction des Bitcoins encore moins rentable (il y a –comme nous l’avions vu un mécanisme automatique déjà installé dans la création des Bitcoins, qui rend l’opération de plus en plus difficile (et coûteuse en termes de cycles d’ordinateurs) et en plus le prix payé aux mineurs de plus en plus bas (jusqu’à s’annuler lorsque le nombre maximum de Bitcoins sera atteint),
- Alors le Bitcoin devient-il juste une valeur refuge comme l’or ? Non répond le fisc américain, l’or acheté en petites quantités n’est pas déclarable. Le Bitcoin l’est. Adieu donc l’anonymat! L’acheteur ET le receveur doivent déclarer chaque transaction,
- Même si le receveur garde ses Bitcoins sur un compte hors USA : le gouvernement américain impose à tous ses ressortissants de déclarer toutes propriétés à l’étranger.
Mais cela pose un précédent pour toute une catégorie de monnaies virtuelles :
- Les miles gagnés sur les voyages aériens,
- Les « points » gagnés sur les achats par cartes de crédit,
- Les offres des banques à l’ouverture d’un compte.
- etc.
On peut penser que la situation sera réglée en face de tribunaux… mais pour l’instant, la prudence s’impose !
par Ariane Zambiras | Mar 15, 2014 | News
Une soixantaine d’étudiants français de l’école ISEFAC, école de management en alternance, est venu rencontrer l’équipe de Rebellion Lab et prendre un bain dans la culture de l’innovation de la Silicon Valley. Silicon-Valley.fr a recueilli leurs impressions sur ce que leur inspire la région. Le thème proposé : « La Silicon Valley, c’est…
« La SILICON VALLEY, ce haut lieu du progrès est des évolutions technologiques dans le monde, m’a fait découvrir une autre vision du monde du travail. J’ai pu découvrir que là-bas, chaque individu a une chance de réussir, quels que soient son origine, son âge…, à condition de savoir prendre des risques. La réussite de l’entreprise REBELLION LAB et de Dominique PIOTET, ce français qui a su s’implanter au cœur de la SILICON VALLEY, en est une illustration parfaite. » Hélène VU – Etudiante de 4ème Année en Ressources Humaines
« Mon voyage à SAN FRANCISCO a été mon premier voyage aux Etats-Unis. J’ai découvert une ville atypique de par sa population, son charme et sa magie. SAN FRANCISCO, c’est en effet la magie d’une ville à la fois européanisée et typique des Etats-Unis : les personnes y sont chaleureuses et généreuses ; la vie en entreprise y est passionnante. La visite de la SILICON VALLEY m’a permis de découvrir la « grandiosité » des entreprises américaines. Des vélos GOOGLE au dynamisme des acteurs de REBELLION LAB, le cadre de travail et le rythme sont idylliques et passionnants. Pour moi, la SILICON VALLEY se décline en trois mots : « grandiosité », dynamisme et innovation. » Fanny THURIAU – Etudiante de 4ème Année en Ressources Humaines
« SAN FRANCISCO est une ville magnifique posée sur les collines au milieu du brouillard, avec ses ponts, sa baie, la variété de ses quartiers et de sa population, sa bonne humeur et sa joie de vivre, et pour finir son engouement pour les nouvelles technologies ancrées au sein de la SILICON VALLEY. Nous avons pu découvrir cette vallée unique « de l’intérieur » grâce à notre visite au sein de l’entreprise REBELLION LAB. Ce voyage fut marqué par la découverte d’un style de vie et d’un mode de pensée différents du nôtre, qui nous donnent envie de nous en imprégner et de revenir y vivre. » Margaux VALERE – Etudiante de 4ème Année en Marketing
« Ce séjour à San Francisco restera gravé dans ma mémoire… J’ai été très surprise par la diversité culturelle, la sympathie des personnes que nous avons rencontrées. J’ai trouvé les californiens spontanés et ouverts d’esprits. Cette semaine a été très dense et intense car nous avons eu la chance de visiter les principaux endroits et monuments cultes de San Francisco : le Golden Gate, Carmel & Monterey, Alcatraz, le campus de STANFORD… Nous sommes rentrés en France avec des étoiles plein les yeux… Notre passage chez REBELLION LAB nous a tous marqués. Dès notre arrivée, nos interlocuteurs nous ont tout de suite mis à l’aise. Cette start-up française est composée d’une équipe jeune, dynamique et spontanée. Les membres de l’équipe ont été très accueillants, chaleureux et très ouverts aux questions qui leur ont été posées. J’ai été marquée par le fonctionnement des entreprises de la SILICON VALLEY. L’équipe nous a expliqué comment elle fonctionnait et il s’avère que la notion de « hiérarchie » est peu présente, en tout cas la hiérarchie verticale. Les notions d’équipe et de travail en groupe sont omniprésentes. Le dialogue est également très important pour la réussite d’un projet. De manière générale, les salariés sont très soutenus. En effet, les californiens sont très encouragés à innover, proposer de nouvelles idées et de nouveaux projets. Ce système encourage les personnes à se surpasser, à croire en elles et en leur talent. Je pense que ce fonctionnement ne peut être que positif et peut avoir une influence favorable sur le développement personnel et l’épanouissement de chacun, que ce soit dans leur vie personnelle ou professionnelle. Je remercie sincèrement toute l’équipe de REBELLION LAB d’avoir accepté d’accueillir un groupe de 70 étudiants au sein de leur structure (très sympathique et agréable au passage) et de nous avoir consacré un peu de leur temps pour nous parler de leur entreprise et de la SILICON VALLEY. » Justine VIDAL – Etudiante de 4ème Année en Communication
« SAN FRANCISCO est une très belle ville et j’ai été agréablement surprise par la beauté du pays, l’accueil et l’amabilité des habitants. Je m’imaginais la SILICON VALLEY comme étant un grand quartier d’affaires avec beaucoup de buildings… un peu comme le quartier de LA DEFENSE à PARIS. C’est impressionnant de voir à quel point cet endroit est grand et étendu. Pour moi, la SILICON VALLEY représente l’avenir et l’innovation. » Anouch KINOSSIAN – Etudiante de 4ème Année en Marketing
« Ce voyage à San Francisco a été pour moi une expérience formidable, nous avons eu l’occasion de découvrir une nouvelle culture et un autre mode de vie. En plus de ses somptueux monuments et ses splendides sites architecturaux, nous avons pu être en contact avec les citoyens de cette ville qui s’avèrent être des gens très sympathiques, travailleurs et sportifs ! Lors de notre visite à la SILICON VALLEY, nous avons pu approcher de grandes entités telles que le siège de l’entreprise Google ou encore celui d’Apple, mais aussi des entreprises en fort développement comme REBELLION LAB. Et c’est justement ça pour moi, la SILICON VALLEY : un endroit où toute entreprise innovante – qu’elle soit grande ou plus petite – peut s’installer et développer son potentiel au maximum. La SILICON VALLEY est assimilable au berceau de l’innovation, de la création et de l’entrepreneuriat, mais aussi au goût du risque et de l’initiative. C’est pour moi un des endroits dans le monde qui favorise au mieux le développement des entreprises, quelle que soit leur taille. Avoir la chance de travailler au sein d’une de ces entreprises serait une chance inouïe et un excellent tremplin pour une carrière ! » Sandy HANZERAZ – Etudiante de 4ème Année en Marketing
« Terre du numérique et des nouvelles technologies, la SILICON VALLEY est une région pleine de contrastes, à la fois proche et très éloignée de l’image que l’on peut en avoir en Europe. Difficile en effet d’imaginer que la “région 2.0” soit aussi désertique en certains endroits. Difficile d’imaginer autant de zones vides. En revanche, elle est fidèle à notre imagination, avec de grands sièges sociaux, tous plus impressionnants les uns que les autres, tous plus protégés et secrets les uns que les autres. Découvrir les sièges d’Apple ou de Google représentait beaucoup pour moi, qui passe 99% de ma journée à utiliser les appareils créés par le premier ou à surfer sur le site du second. Émerveillé je suis également, de voir combien tout y semble facile. Lorsque l’on apprend que tous les CEO de ces entreprises ont créé leur société à 24 ou 25 ans, autrement dit notre âge, le choc est important. » Luc BERNARD – Etudiant de 4ème Année en Marketing
« Des collines vertes et bien tondues avec en plein milieu les sièges sociaux des plus grandes firmes internationales, voilà ce que représentait pour moi la SILICON VALLEY avant mon voyage à San Francisco ! Une fois sur place, je me suis rendue compte que c’était bien plus que ça ! C’est en fait le mélange parfait des nouvelles technologies, de la digitalisation… et d’une richesse interculturelle très diversifiée. Je suis revenue avec plein de souvenirs dans la tête et énormément de belles rencontres dans le cœur. En discutant avec certaines personnes, j’ai bien vu qu’elles avaient été choisies pour leurs compétences et ce qu’elles peuvent apporter sur le terrain, au-delà de toute considération liée à la religion, l’ethnie ou le lieu d’habitation… fléau encore trop important en France. C’est cet état d’esprit qui m’a principalement plu et j’aimerais que ce modèle se développe au-delà des frontières californiennes car c’est de la diversité que naissent les grandes choses. Chacun y met du sien et le résultat est là : ça marche ! Si je devais donc résumer en une phrase : Pour moi la SILICON VALLEY, une utopie devenue réalité ! » Anissa KEBIRI – Etudiante de 4ème Année en Communication
“Cette journée du 11 février est sûrement celle qui me marquera le plus notre séjour à San Francisco.Une journée pleine de partage grâce à l’équipe de REBELLION LAB, qui à su nous mettre très à l’aise dès notre arrivée.Nous avons pu assister à une présentation passionnante de la SILICON VALLEY et de l’entreprise, participer à une session de questions/réponses mais aussi à un atelier ayant pour objectif de se vendre auprès du recruteur de nos rêves. Toutes ces activités ont rythmé cette journée qui est passé sans que l’on s’en aperçoive !Je remercie cette ” équipe de choc” mais aussi nos accompagnateurs qui ont réussi à nous organiser cette après-midi inoubliable! “Johanna Goudeau – Etudiante de 4ème Année en Marketing
« La SILICON VALLEY… on y trouve des concepts qui ont révolutionné notre style de vie, les marques les plus puissantes et connues au monde, celles qui ont su se créer une place dans notre quotidien. Ici, on croit en vous et on vous donne votre chance. Que dire de l’accueil tout en simplicité et plein d’enthousiasme (oui, vous savez celui qui est en voie de disparition en France…) de l’équipe de REBELLION LAB ? Si c’est ça l’entreprise de demain, je dis OUI ! Merci pour ces bonnes ondes et ces belles raisons d’y croire, vous nous avez vendu du rêve. » Léa RUBINSZTAJN – Etudiante de 4ème Année en Communication
« Ma semaine à San Francisco était courte mais intense. Je suis repartie de cette ville avec des rêves plein la tête et des souvenirs à n’en plus finir. Pour ma part, San Francisco représente la liberté, la réussite et l’innovation… En particulier grâce à sa SILICON VALLEY tant réputée et adorée des jeunes talents ! SILICON VALLEY, un nom souvent répété à la télévision ou dans les journaux, aujourd’hui je comprends enfin pourquoi ! Cet endroit magique regorge d’opportunités, d’idées et de talents. Rien n’effraie cette terre d’espoir. On pourrait presque entendre ce qu’elle nous crie : « essaye, une fois, deux fois tant que tu as des idées et que tu y crois, j’existerai ». Alors, grâce à ce voyage de découverte, j’y crois enfin ! Ella GREENBERG – Etudiante de 4ème Année en Communication
« J’ai eu l’occasion de découvrir la Californie, plus particulièrement la SILICON VALLEY et SAN FRANCISCO, grâce à un voyage d’études organisé par l’école ISEFAC Alternance, une école du groupe IONIS. J’ai été impressionnée par les paysages et l’architecture magnifiques de la ville, mais également charmée par sa population avenante et très agréable, et par sa culture. La culture du travail est assez différente : les salariés combinent vie professionnelle et vie privée et contrairement à la culture européenne, ils prennent du plaisir à travailler. En effet, les entreprises – en particulier les entreprises “stars” – mettent tout en œuvre pour créer un sentiment d’appartenance et développer le plaisir de travailler auprès de leurs salariés. C’est une région de charme, de beauté et de plaisir où je suis impatiente de revenir ! » Anissa FRIJI – Etudiante de 4ème Année en Ressources Humaines
« En posant le pied dans cette incroyable ville de SAN FRANCISCO, je n’aurais jamais imaginé découvrir autant de différences avec la mentalité française, tant au niveau professionnel que culturel. Outre l’émulation que provoque ce lieu de par sa réputation, la découverte de la SILICON VALLEY m’a offert une vision différente, plus nuancée, de l’image type ancrée par les clichés… Le caractère exceptionnel des entreprises situées là-bas entretient le mythe… et cela fonctionne ! J’ai été subjuguée par l’ampleur des structures telles que Google ou Apple, ou l’effet de la marque employeur est totalement assumé contrairement aux entreprises françaises qui se battent encore aujourd’hui pour l’imposer. Le sentiment ressenti lors de ses visites est double et se situe entre une sensation de plénitude, de liberté totale (autant dans la façon de penser que dans celle de s’exprimer dans son travail), et l’impression que finalement les salariés sont peut-être pris dans un carcan « commercial » qui – par la force des choses – guide leur façon d’être et fausse alors toute lucidité tant au niveau professionnel que personnel. Hormis les entreprises leader telles que Facebook, Twitter, Google, Apple etc., la rencontre avec les collaborateurs de l’entreprise REBELLION LAB a été révélatrice et m’a permis de mieux comprendre la mentalité à adopter pour s’épanouir professionnellement. J’ai ainsi pu découvrir avec plaisir que certaines entreprises étaient encore prêtes à faire réellement confiance à leurs salariés pour la réalisation de leurs projets professionnels, et surtout à s’impliquer pour ces derniers, ce qui je pense, est aujourd’hui un des critères majeurs pour des étudiant(e)s tel(le)s que moi qui sont en perpétuelle demande d’évolution et de dynamisme. Les clichés sur le mythe de la SILICON VALLEY ne sont donc pas totalement « tombés » suite à ce séjour, le cadre reste exceptionnel et favorise l’engouement dans son évolution professionnelle et personnelle, mais en freinant malgré tout certaines attentes sécuritaires que pourrait espérer conserver ou retrouver un Européen qui souhaiterait s’installer. » Alison LE PAPE – Etudiante de 4ème Année en Ressources Humaines
« Avant de partir pour SAN FRANCISCO, j’imaginais la SILICON VALLEY comme une région imaginaire où tout se jouait et où tout était possible. Une région peuplée d’un concentré de petits génies sortis de STANFORD, un rêve inaccessible ! Lors de notre second jour sur le sol américain, nous avons rencontré les salariés de l’entreprise de REBELLION LAB qui nous ont permis d’acquérir une meilleure vision de ce milieu et des raisons pour lesquelles la SILICON VALLEY bénéficiait de cette aura majestueuse. L’entreprise qui nous a reçus à OAKLAND m’a ouvert les yeux sur le milieu de l’innovation, des idées mais aussi sur le rôle et l’accession à la SILICON VALLEY. Après ce voyage et ces deux jours réels dans cette région d’innovation, qui vit quatre ans en avance, je me suis rendue compte que pour accéder à cet univers, il fallait se débarrasser de tous les « a priori » que nous pouvions avoir. La SILICON VALLEY est ouverte à toute personne voulant apporter son univers et ses idées dans un contexte d’innovation permanente. Il n’y a pas d’âge, pas de diplômes à avoir en particulier pour y accéder. La SILICON VALLEY est en perpétuelle construction et changement, il faut juste suivre le mouvement ! Ce voyage m’a fait changer d’avis sur la SILICON VALLEY. Ce n’est pas une région imaginaire et inaccessible, mais une région dynamique qui profite des qualités de tous pour évoluer et innover à une plus grande vitesse. » Laëtitia PROUDY – Etudiante de 4ème Année en Communication
« Avant ce voyage à SAN FRANCISCO, je n’arrivais pas à mettre du concret sur ce qu’était la SILICON VALLEY. C’était un peu le monde merveilleux de Peter Pan : on sait tous qu’il existe, mais on ne sait pas réellement ce qu’il y a là-bas ! Aujourd’hui, je peux en témoigner : la SILICON VALLEY est le berceau de l’innovation, avec au moins 4 ans d’avance sur nos propres outils technologiques, mais tant qu’on n’y a pas mis les pieds, on ne peut pas savoir à quoi ça ressemble. Cette région pleine de génies sortis des plus grandes universités américaines semble être le but ultime que chacun souhaite atteindre ! Grâce à ce voyage, ISEFAC Alternance nous a permis de mettre les pieds au sein de l’entreprise REBELLION LAB dont les salariés et le « Chief Rebel », Dominique PIOTET, ont réussi à rendre concrètes les raisons pour lesquelles tout le monde souhaite travailler dans la SILICON VALLEY. Cette rencontre a été l’occasion de voir que le rêve américain tant convoité par tous n’est pas si inaccessible si on se donne les moyens pour y arriver. Le lendemain, nous avons pu visiter davantage cette magnifique région qui respire la sérénité et le calme, et nous avons eu la chance de voir les sièges des entreprises Google et Apple, et de visiter le campus de STANFORD. Ces deux jours m’ont permis de voir qu’il ne faut pas avoir peur de ses ambitions, que dans la SILICON VALLEY, le diplôme ou le lieu d’où l’on vient ne déterminent pas notre réussite, au contraire de notre personnalité et de nos idées. Je retiendrais également les moyens mis en place pour que les employés se sentent à leur aise, comme les vélos pour se déplacer sur le site de Google, la mini ville sur le campus de STANFORD… Cette région innovante est donc en perpétuel mouvement, ce qui ne la rend pas pour autant inaccessible ! » Charline MERIGUET – Etudiante de 4ème Année en Communication
« Pour moi, la SILICON VALLEY représente la bulle où sont concentrées les entreprises qui sont à la source même des innovations et des nouvelles technologies d’aujourd’hui et de demain. Les entreprises de la SILICON VALLEY ont une vision qui est tournée vers l’avenir, la preuve : elles disposent de trois à quatre années d’avance au niveau des nouvelles technologies ! Il est à noter également que la notion de hiérarchie ne peut pas fonctionner au sein de cette région qui est en contradiction et en rupture avec les traditions. Elle concentre l’innovation, le digital et favorise l’ouverture à la culture. La notion d’appartenance à une communauté est très importante dans la mesure où chaque personne doit être fière de sa culture ou de sa religion. » Mélanie POULIGUEN – Etudiante de 4ème Année en Communication
« La SILICON VALLEY restera pour moi un excellent souvenir, c’est un espace immense mais qui reste à échelle humaine, chacun peut y avoir sa place, quels que soient son idée, son projet, ses ambitions, ses moyens. L’attitude des gens est différente, on ressent moins de stress dans leur façon de vivre, plus de communication verbale. Evidemment, en une semaine, on ne peut pas en visiter tous les endroits mais ce que j’ai eu l’occasion d’en voir reflète la réussite que peut entraîner ce lieu d’innovation, c’est un lieu très motivant professionnellement. Pour ce qui est des villes, on retrouve beaucoup plus un côté européen qu’américain, ou du moins de l’idée que l’on se fait du paysage américain depuis la France. Les buildings restent impressionnants mais l’atmosphère, la diversité de cultures et l’histoire de cet endroit en font un lieu à part. » Sébastien COUTANT – Etudiant de 4ème Année en Ressources Humaines
« J’avais entendu parler des paysages idylliques de SAN FRANCISCO et bien sûr de la SILICON VALLEY, mais je ne m’attendais pas à ce que mon expérience là-bas soit une telle ouverture à la rencontre ! La SILICON VALLEY représente le centre de l’innovation technologique, elle est l’image de notre présent mais surtout de notre futur. Je conseillerais à tout le monde d’y aller au moins une fois, vous en prendrez plein les yeux ! » Cindy AGOBOHOUN – Etudiante de 4ème Année en Communication
« Après une belle semaine passée à SAN FRANCISCO et notamment dans la SILICON VALLEY, il est clair que plusieurs choses m’ont interloquée, notamment concernant l’esprit, la façon d’être et le mode de vie des habitants et plus particulièrement des salariés exerçant dans la fameuse vallée. Je commencerai par parler de « ruée vers l’or moderne » ; cet or s’est transformé en technologie de pointe, en « devices » et en réseaux sociaux ou en toute autre innovation née dans la SILICON VALLEY. Second point qui a réellement retenu mon attention : le mode de vie des habitants. On n’a pas l’impression d’être aux Etats-Unis, car les gens sont réellement détendus et d’une ouverture d’esprit à toute épreuve, avec une curiosité qui ne semble jamais s’épuiser. Le « way of life » (ou mode de vie) est détendu, du moins, les entreprises de la SILICON VALLEY mettent tout en œuvre pour que les salariés s’y sentent bien et comme chez eux… Les entreprises sont en fait de vraies villes. Les cars Google pour transporter les salariés de l’organisation jusqu’au centre de San Francisco constituent un bon exemple de l’optimisation du temps de travail et du management appliqué. Celui-ci est construit non seulement autour de la vie professionnelle des collaborateurs, mais également autour de leur vie privée. C’est un mode de management totalement différent du notre, que l’on retrouve dès l’Université avec les gigantesques campus universitaires. » Ophélie CARDOSO – Etudiante de 4ème Année en communication
« La SILICON VALLEY, c’est… Le berceau de l’innovation et la promesse d’un avenir technologique. S’il y a un endroit que l’on peut qualifier de novateur, c’est bien la SILICON VALLEY ! Que ce soit en termes de technologie, d’ambiance de travail ou même de management, tout y est différent de ce que l’on peut connaître en France. Les patrons marchent aux côtés des employés habillés de baskets et de T-Shirts, on se fait recruter autour d’une bière dans un bar : en bref, l’attitude « cool california » est partout et prouve son efficacité à travers les entreprises célèbres de la SILICON VALLEY : Facebook, Google, Twitter… Plus qu’un exemple à suivre, La SILICON VALLEY est un autre monde ! » Kevin PARIS – Etudiant en 4ème Année en Communication
par Claire Liot | Mar 4, 2014 | News
Un nouveau projet ? Pas du tout. Un projet controversé? Sûrement
Troisième Etat le plus étendu après l’Alaska et le Texas, la Californie est connue pour sa diversité de populations, de régions et d’industries avec un sud glamour représenté par Hollywood, un nord assimilé à la Silicon Vallée et une région centrale riche du développement de l’industrie agro-alimentaire. Depuis la fin du 19e siècle, l’Etat de Californie a déjà reçu plus de 220 propositions pour diviser cet immense territoire en plusieurs Etats. La dernière en date est celle du Venture Capitalist, Timothy Draper – aussi connu pour avoir investi très tôt dans eBay, Yahoo, Hotmail, Skype et récemment dans Tesla Motors -, qui propose de diviser la Californie en 6 Etats. Au début du mois de Février, la secrétaire d’Etat Debra Bowen a approuvé l’initiative. Résultat, les partisans ont déjà commencé à récolter des signatures pour permettre à cette pétition d’être votée aux prochaines élections d’Etat prévues en Novembre…à condition bien sûr qu’elle soit signée par 807,615 personnes avant le 18 Juillet!
“La Californie est ingouvernable” selon Tim Draper
Le Venture Capitalist propose de redessiner l’Etat en 6 Californie: Jefferson (bleu), North California (violet), Silicon Valley (jaune), Central California (rouge), West California (vert) et South California (orange). Tim Draper est persuadé qu’aujourd’hui le problème de gouvernance en Californie vient essentiellement d’une législation trop rigide, qui ne prend pas en compte les disparités locales liées aux taxes/impôts et aux revenus générés par les différentes régions. La Californie compte 58 régions, 40 millions d’habitants et une économie tellement fleurissante qu’elle rivalise avec les 10 premiers pays mondiaux tant du point de vue de sa croissance que de sa dette financière – rappelons-le $130 milliards!
Sur le papier, la Californie fait partie des Etats américains qui dépensent le plus en éducation et en sécurité mais visiblement la théorie ne semble pas se décliner en pratique. Demandez à un Californien de vous citer les 3 premiers centres d’investissement de l’Etat et il sera sûrement en peine pour vous répondre! L’opacité et la complexité du réseau de redistribution des taxes submergent les habitants qui ont déjà depuis bien longtemps lâché prise pour comprendre comment et où leurs impôts sont réinvestit au niveau local.
Un des arguments de Tim Draper en faveur d’une Californie ‘à échelle humaine’ est une meilleure représentation des intérêts des habitants au niveau local. Alors que le Sud de la Californie s’interroge sur des problématiques liées à l’immigration mexicaine, le Nord réfléchit sur une meilleure gestion des taxes locales, le Centre étudie une répartition plus ingénieuse des ressources en eau et la Silicon Vallée défend ses innovations technologiques à Washington. Chaque région a ses particularités qui rendent la gouvernance de l’ensemble du territoire extrêmement compliquée à gérer depuis Sacramento. Tim Draper souligne également qu’une scission de la Californie entrainerait l’abolition des monopoles pour les services aux consommateurs et encouragerait la compétitivité des offres pour un marché plus équilibré.
Sacrifier la Californie sur l’hôtel de la Silicon Vallée ?
Nombreux sont les opposants au projet qui défendent une seule Californie unie. Parmi les sujets de discorde, les militants “anti-Tim” soulèvent le problème de la redistribution de l’eau en Californie. Aujourd’hui de complexes infrastructures de viaducs et ponts permettent de drainer l’eau du Nord et des montagnes du Yosemite vers le Sud du pays. Avec 5 différents Etats à parcourir dont autant de législations et régulations différentes, les militants pointent du doigt le ridicule de ce projet de loi. Education, taxes, prison sont autant de sujets qui révoltent certains californiens qui ne voient pas comment 6 gouverneurs et 12 sénateurs pourraient mieux gouverner un conglomérat d’Etats que dans la situation actuelle.
Avec le projet de Tim Draper, la Silicon Vallée aurait sa propre étoile au drapeau des Etats-Unis et deviendrait l’Etat le plus riche du pays avec en moyenne $64,000 de revenu par habitant. La Californie perdrait $14.5 milliards d’impôts récoltés annuellement par la Vallée, soit 28% du butin global. Une telle perte n’est pas sans conséquence pour le reste des Etats qui devront trouver d’autres sources de revenus pour financer leurs projets locaux. Si nous vivions dans Hunger-game, il se pourrait bien que l’Etat de la Silicon Vallée soit couronné grand gagnant de cette bataille régionale!
par Ariane Zambiras | Fév 24, 2014 | News
La question était sur toutes les lèvres des journalistes venus traquer le scoop pour la visite du président Hollande : qu’est-ce qui fait que les techies français sont la coqueluche de la Silicon Valley ? Qu’ils/elles occupent des postes clés dans les plus grandes entreprises, et développent des startups innovantes qui n’ont rien à envier à leurs homologues U.S. ? Une des réponses qui s’impose rapidement à quiconque observe de près le fonctionnement de la communauté française dans la Vallée, c’est la fabuleuse mise en réseau made in France – qui n’a pas attendu la formation du French Tech Hub – pour permettre la très bonne circulation des idées et des talents.
Parmi les réseaux les plus dynamiques que nous avons pu observer à l’œuvre in situ, while42 rassemble les ingénieurs informaticiens français dans une ambiance ouverte et très festive. Les forces vives derrière le réseau sont ici à SF. Ils mettent en avant l’importance des rencontres physiques (IRL, In Real Life) pour créer une vraie convivialité lors des meetups, une convivialité relayée comme il se doit à coup de Tweets et de Vine.
Une des marques de fabrique des meetups du groupe, c’est le « double pipe », c’est-à-dire que l’ensemble des participants est invité à former une grande chenille format “speed dating” pour échanger pendant deux minutes et ainsi faciliter les rencontres au-delà du cercle de personnes déjà connues.
Ce qui compte avant tout, c’est de passer un bon moment, de vibrer ensemble autour d’une innovation géniale. Lors du dernier meetup de while42 à SF, hébergé chez Scoop.It, l’équipe de Flying Dev Studio a fait la présentation de leur Flight Simulator “Infinite Flight” pour iOS, Windows et Android.
Au moment de la démo, les murmures s’estompent, les pouls s’accélèrent, les yeux sont rivés sur l’écran où apparaît un bel avion piloté par iPad. Un moment d’effervescence collective qui nous rappelle les plus belles pages d’Emile Durkheim [« Une fois les individus assemblés il se dégage de leur rapprochement une sorte d’électricité qui les transporte vite à un degré extraordinaire d’exaltation »].
Ce n’est sûrement pas un hasard si parmi les 19 techies et entrepreneurs français invités pour rencontrer le président Hollande lors de sa visite le 12 février dernier, quatre faisaient partie de while42. Le chapitre de San Francisco est l’un des plus actifs et le réseau international est en pleine croissance, avec des chapitres dans la plupart des grandes capitales mondiales. Si le réseau bénéficie de leaders dynamiques, la croissance s’opère sur un mode organique, from the ground up, portée par la convivialité et l’esprit d’entraide des membres.
Ah! J’allais oublier :
R3JhY2UgYXV4IGluZ2VzIGRlIHdoaWxlNDIsIGplIHN1aXMgcGx1cyBnZWVrZXR0ZSBxdSdoaWVyLCBtYWlzIG1vaW5zIHF1ZSBkZW1haW4uLi4=
par Claire Liot | Fév 19, 2014 | News
A la 7th Annual Crunchies Award, Kickstarter – première plateforme américaine de financement participatif – remporte le prix de la meilleure startup 2013. Depuis sa création en 2009, la plateforme a déjà rassemblé plus de 5 millions de petits investisseurs qui ont financé plusieurs milliers de projets capitalisant $900 millions. De l’art, en passant par les jeux vidéo, le design ou les projets cinématographiques, presque tous les secteurs sont représentés pour permettre à l’artiste comme au développeur Ruby de soumettre leur projet à la plateforme d’investissement en ligne.
Source: Infographic by Column Five
Cette récompense est un très fort signal envoyé par la communauté des entrepreneurs de la Silicon Valley, qui souhaitent promouvoir la spirale vertueuse de l’innovation participative. Outre le fait que le crowdfunding aux Etats-Unis est en pleine expansion – l’industrie représentait $2,7 milliards en 2012 – les plateformes en ligne se spécialisent dans un secteur d’investissement et les modèles de financement se complexifient. A l’origine, les petits investisseurs montraient leur intérêt pour un projet en apportant une contribution financière sous forme de donation. Par souci de revoir un jour la couleur de leur argent, les investisseurs achètent désormais des parts de capital leur garantissant un retour sur investissement, dans l’espoir que la startup dégage des revenus et se fasse même racheter dans le meilleur des cas. Indiegogo, Crowdfunder, RocketHub ou encore Crowdrise sont autant de plateformes de financement participatif qui offrent l’opportunité aux petits projets comme aux grandes idées de tester un concept en demandant aux internautes de participer à l’aventure. Dans ce sens, le crowdfunding a parfaitement réussi à marier les mondes de l’entrepreneuriat et de la philanthropie.
Si le crowdfunding aux Etats-Unis est désormais une pratique courante auprès des internautes, c’est aussi parce que la législation est souple quant aux règles pour investir. Inspiré par les modèles américain et israélien, Bercy vient de prendre la décision de simplifier le financement participatif en France, qui souffrait jusqu’à présent de lourdeurs administratives et d’un plafond d’investissement très bas, 100.000€, pour les startups françaises qui ont besoin de financement précoce. Si la loi passe en Juin 2014, les plateformes de crowdfunding françaises – Ulule, KissKissBankBank, My Major Company – auront la possibilité de lever le plafond d’investissement à 1 million d’euros pour 1.000 prêteurs, soit 1.000€ par investisseur au maximum.
Depuis quelque temps en France, de belles initiatives pour la promotion de l’entrepreneuriat annoncent un avenir prometteur aux créateurs d’entreprise. L’inauguration de la ‘French Tech’ – accélérateur de startups françaises installées à San Francisco – par François Hollande lors de son récent déplacement en Californie est une première vitrine pour les startups françaises qui peuvent désormais grandir au rythme de la Silicon Valley.