La médecine de demain ? (IA, Robotique, Génomique …)
La médecine, telle que nous la connaissons aujourd’hui, a de très grandes chances de ne plus ressembler à ce que nous connaissons. En grande partie à cause des derniers progrès technologiques qui facilitent ou faciliteront nos quotidiens.
Dans cet article nous allons voir de nombreux changements qui sont déjà en place ou arriveront dans les prochaines années. Suivez Nous sur Twitter
Les consultations à distance
En France et comme dans d’autres pays du monde les déserts médicaux commencent à devenir problématiques. Les zones rurales sont durement impactées par ce phénomène. Cela malgré un nombre croissant de médecins en France 220 000 aujourd’hui pour un peu plus de 100 000 en 1980. Parmi les nombreuses solutions proposées comme le pacte territoire santé, une solution serait les consultations à distance.
Les auscultations pourraient donc se faire directement de chez soi et cela est déjà le cas. Via un écran interposé le médecin peut donner un premier diagnostic au patient. Bien sûr, encore aujourd’hui cela ne peut pas remplacer une consultation physique. La télémédecine et ce que l’on nomme déjà les téléconsultations pourraient vite évoluer pour remplacer totalement une consultation « classique » chez son praticien.
Certains cabinets médicaux en Silicon Valley proposent la réservation via smartphone pour des téléconsultations ou des consultations classiques (One Medical à San Francisco)
L’intelligence artificielle
Traitement des données.
C’est surement l’une des avancées majeures que la médecine va connaitre dans les années à venir. L’intelligence artificielle se développe à grande vitesse et réalise de plus en plus d’exploit. Parmi les domaines d’applications de l’IA, on retrouve la médecine. Et notamment dans l’étude des analyses et l’établissement de diagnostics aux patients.
En effet, on commence à programmer des intelligences capables de comparer des radiographies ou de détecter des anomalies dans des analyses. Tout cela grâce à des millions et millions de données qu’une IA peut traiter en quelques minutes permettant de mettre en évidence le ou les dysfonctionnements du corps. Cela réduirait le nombre d’erreurs dans les diagnostics et améliorerait le traitement des patients.
Les patients étant pris en charge plus rapidement avec des analyses plus rapides, les médecins pourraient donner de meilleurs traitements. De plus l’un des avantages de l’IA est sa capacité à ne pas être fatiguée et donc de travailler 24h sur 24.
Dans le domaine de l’intelligence artificielle appliqué à la médecine c’est principalement Google qui réalise les plus grosses avancées. L’entreprise dispose même d’une filiale nommée Verily qui est spécialisée dans la recherche sur la santé basée dans la Silicon Valley.
Un microscope intelligent pour détecter les cancers.
Pour déceler un cancer, les médecins et chercheurs doivent examiner chaque cellule et il est parfois difficile de reconnaître une cellule cancéreuse d’une cellule saine. Les employés de Google ont donc eu l’idée de créer un microscope basé sur la réalité augmentée pour détecter les cancers en temps réel.
Des pathologistes et des chercheurs ont « aidé » l’ordinateur à différencier une cellule cancéreuse d’une cellule saine en lui donnant de nombreux exemples concrets. Cela permet d’avoir un deuxième avis quasi instantanément au médecin quand il analyse les cellules. C’est ce qu’on appelle le Machine Learning. La machine apprend pour s’améliorer et donner de meilleurs résultats au fur et à mesure des analyses qu’elle réalise.
Remplacer les ophtalmologues
C’est encore l’entreprise Google qui a mis en place une intelligence artificielle qui est capable, elle, de diagnostiquer plusieurs maladies oculaires. Un scanner de la rétine du patient est réalisé permettant ensuite à la machine de détecter ou non une maladie. Préalablement on a fait apprendre à la machine une liste de maladies oculaires les plus courantes. La machine a été testée et 94% des avis des ophtalmologues correspondaient à ceux de la machine de Google. Montrant ainsi la puissance et l’aide que peuvent apporter ces intelligences aux praticiens.
Comme on peut le comprendre, l’intelligence artificielle peut et a un réel impact sur la médecine permettant d’aider les médecins dans leur quotidien.
La beauty tech
Un secteur un peu à part de la médecine mais qui aura un impact réel sur la santé des populations futures. En effet comme nous avons pu le voir dans un article précédent, la beauty tech va permettre d’alerter et prévenir des problèmes de santé.
Pour donner un exemple de cela, prenons le UV Sense de l’Oreal. Un capteur d’UV qui a été présenté au CES 2018. Cela se présente sous la forme d’un petit patch que l’on colle sur un ongle. Cela va permettre de connaitre entre autres son taux d’exposition au soleil. Permettant d’avoir une alerte sur son smartphone si nous sommes trop exposé au soleil et donc aux UV.
Au-delà du coté esthétique avec le bronzage, ce patch permet de faire de la prévention sur les dangers du soleil. Cela peut potentiellement réduire le nombre de mélanome ou d’autres maladies de peau. Cela est un exemple parmi d’autres.
La robotique
La robotique contribue et va contribuer à profondément changer la médecine. Ces dernières années, c’est le robot Da Vinci qui s’est fait connaitre. Un robot dédié à la chirurgie composé de deux parties. La première avec une caméra et l’ensemble des instruments chirurgicaux sur des bras articulés. Et une deuxième avec « le poste de commandement » pour le chirurgien qui peut manipuler avec précision les bras articulés pour effectuer son opération. Ce robot comme d’autres sont présents pour répondre à deux problématiques de la chirurgie.
De plus en plus de patients à soigner. Avec l’allongement de la durée de vie et le vieillissement des populations dans les pays développés. Le nombre d’opérations même simples sont en constante augmentation. Les robots aident donc à remplacer du personnel chirurgical qui peut souvent manquer dans les hôpitaux.
Une demande de soin de meilleure qualité. En effet, avec les avancées de la médecine les patients sont de plus en plus exigeants sur la qualité des soins produits par les hôpitaux. Les robots permettent donc de réduire les aléas de la chirurgie avec des opérations qui sont en définitives moins invasives et plus précises.
Les nanorobots seront surement l’un des plus grands changements pour la médecine moderne. Ils sont aujourd’hui en phase de test dans plusieurs laboratoires. Des robots d’une taille de quelques microns (10 microns = 0.01 millimètre) qui pourront circuler dans notre corps notamment via notre circulation sanguine. Ces nanorobots auront pour but de diffuser des médicaments sur des zones extrêmement précises. Les chercheurs commencent même à travailler sur le traitement de cancer via des nanorobots pour éviter de passer par de lourde chimiothérapie.
Les améliorations de la génomique
La génomique est un domaine scientifique de la médecine qui étudie les gènes de l’ensemble des êtres vivants. Etudier les gênes et donc l’ADN de l’homme et des autres espèces va permettre de mieux connaitre la vie et le fonctionnement des espèces. En recherchant de nouveaux gènes d’une part puis en comprenant la fonction de ces mêmes gènes, cela va permettre des progrès pour lutter et guérir des maladies. L’informatique tient un grand rôle dans l’étude des gènes. Car chaque progrès matérielles et logicielles aident aux séquençages des gènes plus rapidement.
Par exemple, le homard selon plusieurs chercheurs ne vieillirait pas et d’autres espèces du règne animal ont des facultés ou particularités qui pourraient guérir de nombreuses maladies. La génomique est donc un des domaines les plus porteurs pour l’avenir de la médecine.
L’entreprise 23andMe dont Google a été l’un des investisseurs permet en contrepartie d’une centaine de dollars, une analyse de son code génétique. L’entreprise pouvait vous donner des informations tels que la probabilité de contracter une ou plusieurs maladies génétiques. Mais depuis quelques temps avec des restrictions gouvernementales. Elle ne peut donner que des informations sur nos ancêtres et autres histoires via notre patrimoine génétique. En 2007 dans la même entreprise le prix tournait autour des mille dollars l’analyse. Démontrant les progrès de la recherche d’une part et les problèmes liés à l’éthique de l’autre.
Bientôt la deuxième partie de l’article sur l’éthique de ces progrès médicaux.
Trois nouveaux iPhone et une nouvelle montre pour Apple.
La dernière Keynote d’Apple s’est déroulée hier en Californie plus précisément à Cupertino, une ville en plein cœur de la Silicon Valley ou l’entreprise dispose de son siège social et mondial. Les nombreux influenceurs et journalistes ont pu assister à la présentation des différents directeurs de l’entreprise dans l’auditorium nommé Steve Jobs Theater en l’hommage du créateur de l’entreprise.
La firme qui pèse maintenant plus de mille milliards de dollars de valorisation boursière (une première historique) a présenté trois nouveaux téléphones ainsi qu’une nouvelle montre connectée lors de sa dernière conférence. En revanche aucune annonce en ce qui concerne les iPads, les MacBooks ou encore les Air Pods.
Trois nouveaux modèles d’iPhone :
Pour la présentation des trois nouveaux iPhone, c’est le directeur marketing d’Apple Phil Schiller qui s’est chargé de présenter les nouveaux modèles au public. L’année dernière avait été introduit l’iPhone X. Cette année les équipes Marketing des nouveaux téléphones de la marque américaine ont continué dans la lignée des X, que l’on prononce 10 d’ailleurs. Ont été présenté l’iPhone Xs, l’iPhone Xs Max et l’iPhone Xr.
Les nouveaux Iphone Xs et Xs Max
En ce qui concerne les améliorations techniques par rapport à l’iPhone X :
Apple a annoncé une nouvelle puce de son processeur, la A12 Bionic permettant selon la firme d’être 50% plus puissante que le modèle A11 Bionic. Pour les plus intéressés, cette puce possède comme le A11 Bionic 6 cœurs. Dont 2 dédiés à la haute performance et les 4 autres pour la gestion des tâches courante de l’iPhone. Ce processeur plus puissant permettra une meilleure gestion de l’utilisation de la caméra.
Les deux nouveaux iPhone Xs et Xs Max auront une plus grande autonomie que l’iPhone X. Pour ce qui est de l’iPhone Xs le gain d’autonomie sera d’environ 30 minutes et pour ce qui est de l’iPhone Xs Max un gain de plus d’heure.
Des écrans OLED (Organic Light-Emitting Diode)
Ces nouveaux iPhone offriront une résistance à l’eau pendant 30 minutes pour une profondeur maximale de 2 mètres.
La possibilité de mettre une double carte Sim (dont une dématérialisée)
Enfin ces iPhone enterrent définitives les ports jacks sur les téléphones Apple. De plus adaptateur pour la prise jack ne sera vraisemblablement plus vendu avec l’iPhone. Il faudra débourser quelques euros en plus pour l’avoir.
En ce qui concerne les prix :
L’iPhone Xr dans sa version 64 Go sera au prix de 859 euros et disponible à partir du 26 Octobre;
Pour l’iPhone Xs dans sa version 64 Go, il sera au prix de 1,159 euros;
Enfin pour l’iPhone Xs Max également dans sa version 64 Go sera au prix de 1,259 euros.
Les précommandes seront disponibles à partir de demain (14 septembre) pour les modèles Xs et Xs Max. Ces iPhone pourront avoir une capacité qui pourra aller jusqu’à 512 Go de stockage.
Une nouvelle montre connectée :
Comme annoncé en début d’article. Apple a également dévoilé une nouvelle montre connectée. Pour son Apple Watch Serie 4, c’est Tim Cook le CEO d’Apple depuis 2011 qui s’est chargé de sa présentation. La nouvelle montre connectée Apple sera lancée au prix de 399 dollars pour sa version GPS et à 499 dollars dans sa version LTE (4G).
La nouvelle Apple Watch de la Keynote 2018
Parmi les nouveautés associées à la montre, on retrouve un capteur cardiaque. Ce nouveau capteur permettra de mesurer la fréquence cardiaque en restant immobile pendant 30 secondes. En cas d’irrégularité, elle pourra envoyer l’électrocardiogramme à un hôpital.
Cette nouvelle montre permet également de détecter une chute. Si une minute d’inactivité est constatée, elle pourra automatiquement appeler un contact et donner sa position au contact. L’entreprise se place de plus en plus dans l’idée d’un assistant bien être et santé et moins comme une technologie de plus, pour rester connecté.
Venez découvrir la Silicon Valley et le siège social d’Apple lors d’une de nos Learning Expeditions.
Différencier Réalité Augmentée et Réalité Virtuelle.
Vous avez certainement déjà entendu ces deux termes. Ils sont assez semblables et pourtant il s’agit de deux technologies différentes. La réalité augmentée et la réalité virtuelle.
La réalité augmentée (Augmented Reality)
Premièrement, la réalité augmentée. Elle va être une technologie ou l’on va ajouter des éléments virtuels à la réalité via une interface comme par exemple une tablette, un smartphone ou encore des lunettes. Cela va contribuer à avoir une nouvelle perception du réel avec des informations ou des objets supplémentaires. La réalité augmentée va se compléter avec le réel.
Prenons plusieurs échelons dans la sophistication de la réalité augmentée.
Le niveau le plus simple que l’on retrouve dans nos applications :
Vous avez surement entendu parler de l’application Pokémon Go qui a fait un véritable buzz il a plusieurs mois. Cette application qui mêle la réalité au virtuel permettait d’afficher les Pokémons comme s’ils étaient réels via nos smartphones.
L’application Snapchat dispose également de réalité augmentée assez simple dans son application. C’est notamment le cas avec les Bitmojis qui peuvent désormais s’animer en 3D en fonction de la réalité que l’écran film.
Un niveau un peu plus complexe de réalité augmentée va être par exemple les lunettes connectées.
En 2013, Google lance depuis son siège de Mountain View en Silicon Valley ses lunettes connectées, les Google Glass. Les Google Glass sont une paire de lunettes en réalité augmentée. Ces lunettes permettaient d’afficher et d’envoyer des messages, de prendre des photos, de faire des traductions, etc. Ou des utilisations plus particulières comme pour le sport avec un affichage du rythme cardiaque, de la distance parcourue ou de sa vitesse. Elles fonctionnaient principalement avec des applications Android. Pourquoi utiliser le passé, car elles ne sont plus commercialisées. Google est toutefois revenu avec un nouveau casque de réalité augmentée.
Le Magic Leap One est le nouveau casque de réalité augmentée la start-up Magic Leap soutenue par Google. Il est aujourd’hui disponible dans quelques villes des Etats-Unis dont San Francisco à un prix avoisinant les 2 000€ (2295$) depuis le début du mois d’aout. Toutefois le casque n’est pas vraiment destiné au grand public mais plutôt aux développeurs. Il permet de créer en temps réel des objets virtuels en réalité augmentée. Le casque détecte l’ensemble des objets réels dans le champ de vision de son porteur. Puis permet de créer des objets qui s’adaptent en fonction du réel. Le son est également de la partie. Voici une vidéo que l’entreprise a posté il y a quelques semaines :
Extrait Magic Leap One
De nombreux domaines d’application.
Cette année lors d’une de nos Learning Expeditions, nos participants, ont pu tester la réalité augmentée avec un Ipad au sein du musée de Google à quelques mètres du siège social de la firme américaine. Comme on peut le voir sur notre cliché, dans la réalité on voit la forme l’Apple Park en bois et sur la tablette nous avons les plans en 3D du siège social d’Apple.
Cette technologie a longtemps été sous développée à cause de son format. En effet, il fallait l’accompagner d’un ordinateur pour obtenir des résultats. La miniaturisation, l’allègement et l’amélioration des performances électroniques permettent de rendre la réalité augmentée plus ergonomique et donc plus accessible.
Les domaines d’application sont très nombreux pour la réalité augmentée. On peut la retrouver dans les musées, châteaux, parcs, zoos, etc … Pour donner des informations supplémentaires aux visiteurs durant sa visite. Mais également dans le domaine de l’architecture, du design, de la mode, dans l’éducation, la navigation, la médecine et encore bien d’autres.
La réalité virtuelle (Virtual Reality)
Maintenant que nous avons vu la définition et quelques exemples de la réalité augmentée, passons maintenant à la réalité virtuelle.
Ainsi dans la réalité virtuelle, on ne va pas compléter la réalité avec des informations mais créer un monde artificiellement simulant notre réalité ou un monde extraordinaire à l’aide de logiciels. On retrouve beaucoup cette technologie dans les jeux vidéo avec les casques de réalité virtuelle. Ainsi le ou les joueurs se retrouvent en immersion totale dans une monde virtuel. On parle de réalité virtuelle ou de VR (Virtual Reality).
L’une des premières sociétés à avoir développé cette technologie est Oculus Rift. La société a été rachetée par Facebook pour environ 3 milliards de dollars en mars 2014, soit deux ans après sa création.
Cette technologie est également utile dans tout ce qu’est lié à la simulation. Pour, par exemple visiter une maison avant sa construction, essayer une voiture ou pourquoi pas voyager et être là aussi en immersion totale avec image et son dans une autre réalité. La réalité virtuelle est également de plus en plus utilisée en tant qu’attractions.
Elle est également présente dans la publicité ou delà de l’expérience pour ceux qui peuvent la tester. C’est aussi montrer ce que peuvent ressentir les personnes qui ont vécu l’expérience et donc créer une émotion pour ceux qui regardent la publicité.
Là aussi de nombreuses entreprises se positionnement sur la réalité virtuelle, on retrouve bien sur Google et Facebook cités précédemment mais aussi Microsoft et Apple qui a vraisemblablement un projet pour 2020. Il y a également HP dont nous avons visité les locaux lors de notre dernière session. Avec son casque muni d’un sac à dos pour augmenter la puissance de la réalité virtuelle.
Découvrir ces technologies et les innovations de ce secteur.
Pour découvrir ces nouvelles technologies et les innovations dans ce secteur d’activité, il y a deux grands salons. Le premier en France Virtuality et le second à Las Vegas le CES.
Nous proposons également une Learning Expedition spéciale pour le CES, sur une semaine avec une découverte de la Silicon Valley puis plusieurs jours au CES de Las Vegas. Si vous êtes intéressé, vous pouvez consulter notre site ou directement demander des informations via l’espace contact du site.
La fin des cafétérias gratuites dans les entreprises en Silicon Valley ?
Depuis de nombreuses années, les grands groupes basés en Silicon Valley proposent à leurs employés des restaurants/ cafétérias où ils peuvent se restaurer. Le tout gratuitement, mais cela va peut-être changer dans les années à venir.
Plusieurs exemples de cafétérias gratuites.
Les sièges sociaux des grandes compagnies de la vallée californienne proposent de nombreux services et activités au sein de ses bureaux. Un des meilleurs exemples est le GooglePlex, le siège social de Google (Alphabet) basé à Mountain View. En plus d’un cadre et d’un mobilier design, les services et activités sont nombreuses pour apporter du confort à ses employés. Parmi elles on peut retrouver un cinéma, un salon de coiffure, une piscine, des douches, un salon de massage, des billards, une garderie et bien sur ce qui nous intéresse aujourd’hui une cantine gratuite.
Cette idée d’une alimentation gratuite pour les employés est un avantage très répandu en Silicon Valley. On retrouve ces cafétérias à la disposition des employés chez Apple, Google, Airbnb, Twitter, Dropbox. Ce dernier dispose d’une très forte notoriété et réputation en ce qui concerne les plats qui y sont servis.
La référence Dropbox
L’entreprise Dropbox spécialisée dans le cloud computing sert l’une des meilleures cuisines en Silicon Valley et même supérieure à de nombreux restaurants locaux. Cette cafétéria se nomme Tuck Shop et les collaborateurs de Dropbox peuvent venir se restaurer pour le petit déjeuner, le déjeuner et le diner.
Plusieurs des chefs du Tuck Shop viennent de restaurants étoilés au guide Michelin. Les chefs proposent alors une cuisine du monde extrêmement variée et on ne sert jamais deux fois le même plat. La cafeteria dispose même de son propre compte Facebook. On peut y découvrir les nombreux plats, entrées et déserts qui y sont proposés.
De plus la nourriture est dans sa quasi-totalité issue de productions locales et rien ne provient de l’industrie des plats préparée. Le Tuck Shop fait même pousser quelques plantes, torréfie une partie des cafés proposés et dispose d’une réserve privée de vins étiquetés avec le logo de l’entreprise. Et le tout, toujours gratuit pour ses employés.
Pourquoi mettre à disposition un service de restauration gratuit pour ses employés ?
Plusieurs raisons :
Un avantage de plus de l’entreprise qui permet d’attirer et de garder les meilleurs employés;
Potentiellement plus de temps de travail. Par exemple si on affiche les menus du matin et du soir, les employés peuvent être tenté de rester ou d’arriver plus tôt au travail;
Les employés n’ont jamais besoin de quitter l’entreprise.
Justement depuis plusieurs mois ce dernier élément pose un problème pour les villes de la Silicon Valley.
Des lois visant à interdire les cafétérias gratuites au sein des entreprises.
Plusieurs villes comme Mountain View sont en ce moment en train de mettre en place des lois visant à la restauration gratuite dans les entreprises. Ces lois ne seraient pas rétroactives et s’appliqueraient uniquement pour la création des nouvelles cafétérias dans les bureaux des entreprises. Ainsi, les restaurants de Google ou Dropbox resteraient en place.
Toutefois, les nouveaux locaux de Facebook de Mountain View (Le village) n’auront vraisemblablement pas le droit de mettre en place un système similaire à Dropbox. San Francisco serait également en train d’effectuer les mêmes actions pour l’ouverture des nouvelles cafétérias d’entreprises.
Mais alors pourquoi mettre en place ces restrictions ?
Essentiellement pour l’économie locale de chaque ville de la Silicon Valley et plus particulièrement les petits commerces et les restaurants. En effet une majorité de travailleurs de ces villes proviennent des grandes entreprises que l’on a pu citer auparavant. Et les employés qui se restaurent au sein de leurs entreprises est potentiellement un client perdu pour ses entreprises.
Ces politiques de restrictions ont donc pour principal objectif d’accroître l’économie locale à travers une hausse de la fréquentation de ces commerces. Les administrations des villes ont pu constater la fermeture de plusieurs restaurants. Deux principales causes à cela, la fréquentation des commerces en baisse et le prix des loyers des locaux. Comme évoqué dans un précédent article, le prix des loyers en Silicon Valley est extrêmement haut. Cela cause de nombreux problèmes pour les moins fortunés et également pour l’ouverture de nouveaux commerces.
Les cafétérias étant gratuites, les restaurateurs ne peuvent même pas se positionner en tant que concurrents. De plus les meilleurs cuisiniers commencent à partir des restaurants pour intégrer les cuisines des entreprises. Généralement, ils ont ainsi plus de budgets pour laisser place à leur créativité et ils disposent d’un meilleur salaire. D’un autre côté, ces types de restaurations emploient de nombreuses personnes donc l’interdiction d’en ouvrir de nouveaux serait un frein pour l’activité économique. Un dilemme difficile pour les villes en Silicon Valley.
Elles seront surement l’un des changements majeurs de notre quotidien et sont déjà présentes sur le sol américain, Nous parlons aujourd’hui des voitures autonomes.
De nombreuses entreprises se positionnent sur la voiture autonome.
Nombreuses sont les marques à se lancer dans les prototypages, les tests, la construction des voitures autonomes. On retrouve non pas seulement des constructeurs automobiles mais bien des entreprises de la tech de la Silicon Valley. Pour donner quelques sociétés de la tech présentes sur ce marché, on peut citer Google, Uber, Apple ou Baidu. Mais il ne faut pas oublier non plus les constructeurs automobiles qui eux aussi investissent beaucoup en recherche et développement pour concevoir la voiture autonome de demain (Tesla, Audi, BMW, Ford, Honda, PSA …)
Ce que l’on nomme en anglais, autonomous car ou self-driving car à des origines assez lointaines. En effet, on retrouve les premières traces écrites dans les années 20 puis dans les années 50. Cela relevait encore de la science-fiction mais l’idée était là. Une voiture capable de conduire sans l’intervention humaine.
Mais depuis octobre 2010 cela semble réalisable. Google annonce alors avoir réalisé un système véritablement apte à rouler sans conducteur. Véritablement car dans le passé des véhicules capables de suivre les lignes blanches au sol ont déjà été développés. Les voitures Google, comme désormais les autres, sont équipées de plusieurs caméras, radars et GPS permettant d’avoir une vision globale de la route ainsi que du trafic. Les premiers tests sur route sont réalisés dans l’état de Californie.
Le fonctionnement d’une voiture autonome
L’ensemble des modèles de l’entreprise Tesla (Model 3, Model S, Model X), propriété d’Elon Musk, sont équipés de ce qu’il nomme la conduite autonome. Pour être plus descriptifs sur les équipements :
8 caméras panoramiques avec une portée de 250 m;
Une douzaine de capteurs pour détecter les objets;
Freinage d’urgence automatique;
Avertissement collision latérale;
Pleins phares automatiques …
Voiture Tesla (Peteratkins-Kaja-Paige)
Le tout dans une voiture entièrement électrique. Peut-être le début d’une nouvelle ère dans le domaine de l’automobile avec des voitures électriques et autonomes. L’ensemble est dorénavant fiable pour rouler, notamment grâce à l’intelligence artificielle, le big data et l’apprentissage automatique. Permettant aux voitures de souvent mieux conduire que les hommes. En effet, il faut savoir qu’aujourd’hui environ 90% des accidents de la route sont en partie, voire en totalité la responsabilité de l’humain. Parmi les causes, on peut relever :
Le taux d’alcoolémie du conducteur;
La vitesse non respectée;
La fatigue;
La distraction (téléphone, cigarette, maquillage …)
L’ensemble de ces facteurs ne sont pas un problème pour une intelligence artificielle. La voiture autonome pourrait possiblement être une solution pour diminuer drastiquement le nombre d’accidents et de morts sur les routes. De plus l’automatisation de la conduite permettrait une meilleure gestion de la consommation d’essence (moins de consommation) ainsi qu’un trafic mieux régulé.
Toutefois chaque accident même mineur impliquant une voiture autonome est un frein pour le développement de ce secteur. Les erreurs de perceptions et de jugements que peuvent avoir un être humain ne sont pas vu comme valable pour une automobile autonome sachant qu’il s’agit d’une intelligence artificielle et donc plus ou moins programmée par l’homme.
Les freins à son développement
Pour parler d’actualité, récemment une des voitures d’UBER a été impliquée dans un accident mortel. Uber a décidé d’investir plusieurs millions de dollars dans leur projet de voitures autonomes mais également de camions autonomes. Ils ont cependant mis en suspens ce projet de camion. Le but d’Uber, remplacer tous ses chauffeurs par des automates. Pour cela, ils ont fait un partenariat avec Daimler, entreprise qui possède notamment Mercedes-Benz.
L’accident mortel de la voiture d’Uber a eu lieu en Arizona. La conductrice regardait la télévision sur son téléphone et elle avait activé le pilotage automatique de la voiture. De nuit, la voiture percute une cycliste à pied. La personne décèdera quelques heures plus tard à l’hôpital. Selon Uber, la voiture avait bien détecté la cycliste. Toutefois les capteurs de présences n’étaient pas réglés sur une détection assez forte pour stopper la voiture. Ce qui est le cas par exemple, si un sac plastique passe sur la route, ces voitures n’activent pas le freinage d’urgence.
Cet événement a connu un fort retentissement dans les médias et a ainsi fragilisé et ralenti les permis de tests pour mettre en circulation les voitures autonomes délivrés par les états aux Etats-Unis.
Il y a plusieurs niveaux d’automatisation des voitures autonomes. Cela va de la simple aide à la conduite ou l’automobiliste doit garder les deux mains sur le volant. Jusqu’à un “robot taxi” où personne n’a la possibilité de contrôler la voiture et les personnes dans l’habitacle sont simplement des passagers. Difficile de savoir ce qui sera acceptable et accepté par tout le monde demain.
Des questions sans réponses.
Ces voitures posent également de nombreuses questions. À l’avenir, seront-nous obligé d’obtenir notre permis de conduire pour posséder une voiture autonome ou une simple formation dédiée suffira ? Comment fonctionneront les systèmes d’assurances et à qui sera attribué la responsabilité dans un accident ?
Un festival très célèbre aux États-Unis, un peu moins en Europe. Burning Man le festival de la déconnexion avec le monde digital.
Cette année, il s’agit de la 32ème édition, elle aura lieu du 25 aout au 3 septembre 2018. Ce festival a connu sa première édition en 1986 et ce n’était pas dans le désert du Nevada mais bien sur une plage à San Francisco. Le nom de Burning Man vient tout simplement du fait qu’à la fin de chaque édition du festival, on brule une immense représentation en bois d’un homme. Lors de la première édition le Burning Man mesurait 2,4 mètres de haut (Record 35m).
Les fondateurs du Burning Man sont Larry Dean Harvey et son ami Jerry James. Burning Man devient petit à petit un événement annuel grandissant, pour devenir le festival que l’on connait aujourd’hui. Voici l’évolution du nombre de participants à Burning Man depuis sa création :
Comme on peut le voir à ses débuts, Burning Man n’était qu’un simple rassemblement d’ami sur la plage de Baker Beach de San Francisco. Dorénavant le festival dure une semaine et près de 70 000 ont participé à l’édition 2017, les participants sont nommés les Burners. C’est à partir de 1990 que le Burning Man va se délocaliser et aller dans le black rock désert au Nevada en partie à cause du nombre croissant de participants.
Comme on peut le voir, il s’agit quasiment de la population d’une ville qui se regroupe pour cet évènement. La cité éphémère a même un nom durant cette semaine Black Rock City. Les grandes villes du Nevada ne sont pas nombreuses, il y a bien sur Las Vegas (583 000 habitants) et aussi Henderson (257 000 habitants). Durant le festival Burning Man, Black Rock City devient la sixième ville du Nevada.
Les règles de Burning Man :
Au niveau de l’agencement du festival, il suit un grand demi-cercle où les Burners s’installent avec des tentes ou des camping-cars. Les voitures sont interdites, donc l’ensemble des déplacements s’effectuent à pied, à vélo ou tout autre véhicules non motorisés que peuvent créer les membres du festival. Au centre du demi-cercle est dressé le Burning Man et à la fin du festival cette immense statut est entièrement brûlées (record en 2015 avec 35m).
Il existe même d’autres festivals à travers le même monde qui reprennent le principe de Burning Man comme Firefly dans le Vermont (USA), KiwiBurn en Nouvelle-Zélande, Burning Seed en Australie. Mais alors que différencie Burning Man d’un autre festival ? Sa philosophie essentiellement avec une forte déconnexion du globe grâce à ses règles.
Aujourd’hui, il y a 10 règles à respecter pour participer et pendant le festival Burning Man.
Le festival est ouvert à tous. Tout le monde peut venir, peu importe ses origines, à partir du moment ou l’on paye son ticket.
Une politique du don. Burning Man est sous le signe du don sans forcément espérer quelque chose en contrepartie.
L’autonomie, Burning Man encourage à compter sur ses propres ressources physiques et mentales
L’expression de soi, chacun est libre de s’exprimer sans jugement des autres.
Civisme, respecter les règles du pays et s’efforcer d’être respectueux, d’avoir un comportement correct avec les autres durant le festival.
Ne laisser aucune trace. Dans l’idée que la communauté respecte l’environnement, il faut donc ne laisser aucune trace de son passage à Black Rock City.
La participation, le terme de festivalier n’est pas utilisé pour Burning Man. Il n’y a pas l’idée d’un festivalier qui vient voir des artistes. Ainsi, Burning Man demande d’être un acteur du festival avec un investissement personnel et une participation profonde au festival.
Effort partagé, le travail en collaboration est encouragé, ainsi que l’entraide et le bénévolat.
Profiter de l’instant présent, vivre l’expérience du moment.
Un festival libre. En effet, le festival est dépourvu de marque, de publicité et de toutes autres exploitations commerciales. Tout cela pour protéger l’esprit du festival.
L’esprit du festival.
Burning Man est vu comme le festival de la contre-culture de par ses règles, comme nous avons pu le voir. On pourrait même ajouter qu’à Black Rock city, l’argent n’a pas de valeur. Les seules choses que l’on peut acheter avec de l’argent semblent être un café et des glaces dans un bâtiment au centre du festival, le Center Camp Café. Pour le reste, il s’agit soit d’échanges, soit de dons ou simplement compter sur ses propres ressources. D’ailleurs, il y a plus de 2 000 bénévoles pour aider au bon fonctionnement du festival.
Le festival est également réputé pour ses nombreuses œuvres d’arts souvent créées par les Burners. Vous pouvez en retrouver quelques exemples sur le site du festival
Toutefois depuis quelques années Burning Man est accusé de Mainstream et de gentrification. En effet comme on peut le comprendre avec les règles du festival, Burning Man avait pour but de ne pas faire de différence entre les plus riches et les personnes ayant un revenu modeste. Cependant, avec la présence des camping-cars, on voit clairement la différence entre les participants ainsi qu’une expérience différente de l’auto-suffisance. Le prix des billets ne cesse d’augmenter aussi, avoisinant désormais les 400 dollars. Ce qui peut freiner de nombreuses personnes à participer à l’évènement.
Photo Burning Man 2002 de Keith Pomakis.
Les dirigeants de la Silicon Valley à Burning Man
De plus, depuis quelques années on voit des dirigeants et fondateurs des plus grandes entreprises de la Silicon valley participer à Burning Man. Parmi eux, on a pu apercevoir :
Mark Zuckerberg (Fondateur de Facebook)
Elon Musk (Dirigeant de SpaceX, Tesla, The Boring Compagny)
Garrett Camp (Fondateur d’Uber)
Alexis Ohanian (Fondateur de Reddit)
Drew Houstonn (CEO de DropBox)
Jeff Bezos (Fondateur d’Amazon)
Sergey Brin et Larry Page (Fondateurs de Google (Alphabet))
Enfin, Eric Schmidt (Président du conseil d’administration d’Alphabet)
D’ailleurs selon une légende de Google, Eric Schmidt aurait été sélectionné parmi d’autres candidats à son poste notamment car il a participé au festival Burning Man.
Mais pourquoi ces grands patrons vont à Burning Man ? À ce jour, nombreux évoquent un désir de déconnexion. Cela permet d’avoir un regard extérieur à ce que l’on fait, d’échanger avec les autres de manière simple. Pour peut-être s’inspirer pour avoir de nouvelles idées.
Bien souvent, partir pour découvrir d’autres modes de vie, d’autres civilisations ou bien d’autres façons de penser permet de s’ouvrir l’esprit. Cela bouscule votre façon de penser et permet d’innover et de créer pour s’améliorer. Vous pouvez découvrir la Silicon Valley et San Francisco pour apprendre des méthodes innovantes et uniques au monde en notre compagnie. Alors, n’hésitez pas à nous contacter ou consulter notre site pour partir en Learning Expeditions.