Ce que l’on nomme IA, l’intelligence artificielle est désormais un sujet incontournable pour les entreprises. Mais qu’est-ce que l’intelligence artificielle.
Un sujet pas tant que cela d’actualité
Avant de passer aux explications et à une possible définition, il faut comprendre qu’il ne s’agit pas d’un sujet nouveau. En effet, les premières apparitions concrètes de ce que l’on définit comme une intelligence artificielle apparaît pendant la seconde guerre mondiale notamment pour faire des calculs d’équations mais également pour le déchiffrement des messages secrets. Parmi les plus célèbres, le déchiffrement de la machine Enigma (pour crypter les messages allemands) par la machine de Turing. Alan Turing est l’un des premiers grands penseurs de toutes les applications possibles de l’intelligence artificielle.
Il invente même ce que l’on nomme le test de Turing. Un test qui permet de connaitre le niveau de l’avancement de l’intelligence artificielle. Pour cela une conversation entre un homme avec un autre homme et/ou une machine est réalisée à l’aveugle. Le premier devant déterminer s’il communique avec un homme ou une intelligence artificielle ou définir lequel est un homme ou une machine. Si la personne n’est pas capable de donner la bonne réponse, on estime que la machine a passé le test avec succès.
Bien évidemment, le test de Turing n’est pas une priorité pour les chercheurs sur ce sujet. Les chercheurs se focalisent plus sur un ensemble de petites et moyennes tâches qui peuvent être réalisées par des machines et qui ont un réel impact sur notre quotidien.
Une définition de l’intelligence artificielle
Encore aujourd’hui, la définition de l’intelligence artificielle ne fait pas un consensus dans le monde scientifique. Notamment par le fait que les domaines d’application sont très large. Mais deux principales idées ressortent. Premièrement, qu’il s’agit d’un programme informatique complexe. Et deuxièmement, que le but est d’avoir des traits ou des capacités similaires à l’intelligence humaine (raisonnement, apprentissage et même pourquoi pas les émotions).
On peut alors la définir en une simple phrase : l’intelligence artificielle est un système informatique complexe susceptible ou capable de simuler une ou plusieurs fonctions liées à l’intelligence humaine.
En anglais, c’est les termes Machine Intelligence et Artificial Intelligence (AI) qui sont les plus utilisés. Il s’agit d’un sujet porteur pour l’avenir et même d’un sujet mondial dont les domaines d’application sont extrêmement riches et variés.
Les domaines d’application dans notre société contemporaine
Voici quelques exemples de l’utilisation de l’intelligence artificielle dans plusieurs secteurs d’activité :
Les banques et la finance. Les millions et millions de données financières qui sont récupérées ne peuvent pas être analysées par l’homme. Ainsi l’intelligence artificielle permet en quelques instants de traiter ces données pour ensuite donner des recommandations et prendre des décisions avec un minimum de risques. Cela peut aussi s’application sur les demandes de prêts bancaires et les investissements.
L’armée. Pour donner un exemple, l’utilisation des drones pour repérer et agir sur des cibles prédéfinies. Mais également pour prédire les risques de conflit.
La santé. Les différentes IA peuvent être de meilleurs diagnosticiens que les médecins. Cela permet et permettra de détecter des maladies plus rapidement et donner des prescriptions parfaitement adaptées aux patients. Cela pourra encore être amélioré si l’on ajoute à cela un séquençage de l’ADN de chaque patients.
Internet avec le big data et l’ensemble des données. Pour une personne, on pourrait savoir ce dont il a envie et proposer un parcours et une expérience adaptée sur son site internet. On retrouve déjà l’intelligence artificielle sur certains sites à travers les chabots et autres assistants virtuels pour nous aider à répondre à nos questions.
Et bien d’autres domaines comme le droit avec des systèmes capables de répondre aux questions de chacun sur la loi et nos droits. La comptabilité, l’art, la robotique, les jeux vidéo précurseurs dans le domaine. L’ensemble des secteurs peuvent être touchés par les évolutions de l’intelligence artificielle.
Les différents courants de pensée face à l’évolution de l’IA
Selon les individus, l’IA pour être source d’enthousiasme et d’espoir ou à l’inverse de craintes et de vives critiques. Pour illustrer cela, prenons deux des plus grands dirigeants d’entreprises au monde. D’un côté Elon Musk, CEO entre autres de Tesla et SpaceX et de l’autre Mark Zuckerberg fondateur du réseau social Facebook.
Le sujet fait débat en Silicon Valley, l’intelligence artificielle est-elle une bonne ou une mauvaise chose pour l’avenir de l’humanité ?
Pour Elon Musk, sa vision de l’avancement et de l’impact de l’IA n’est pas vraiment bénéfique pour le futur de l’homme. Il a même affirmé que, l’IA est plus dangereuse que la création de la bombe nucléaire. Musk milite pour que l’intelligence artificielle soit régulée. Sa crainte est en partie fondée sur la vitesse de développement de celle-ci ainsi que sur l’auto-apprentissage des nouvelles machines. Les experts annoncent des horizons datés pour atteindre des fonctionnalités particulières de l’IA et l’homme les brises beaucoup plus vite que les prédictions. Il a également affirmé que son projet d’aller sur Mars avec SpaceX pourrait être une solution en cas de dérèglement de l’IA.
Cela semble pourtant assez étrange qu’Elon Musk critique ouvertement et vivement l’IA. Car il utilise ces technologies dans ses industries et plus particulièrement dans les voitures Tesla qui sont des voitures autonomes.
En réponse à ce point de vue, Mark Zuckerberg a lui aussi donné son avis sur le potentiel de l’intelligence artificielle. À l’inverse de Musk, Zuckerberg est plutôt optimiste. D’ailleurs pendant son temps libre, Mark Zuckerberg développe sa propre intelligence personnalisée personnelle. Il a même donné le nom de Jarvis à cette technologie qui lui permet de lui faciliter le quotidien, notamment dans sa maison en Silicon Valley. Jarvis lui permet d’organiser son agenda, de reconnaître qui sonne à la porte ou encore de gérer de la température. Voilà entre autres les fonctions de son intelligence artificielle.
Toutefois, Mark Zuckerberg le reconnaît lui-même l’intelligence artificielle a encore de nombreuses limites que nous ne sommes pas capables ou pas encore capables de franchir. Comprendre une phrase est une chose mais la replacer dans un contexte en est une autre. Et c’est notamment sur ce point qu’il faut comprendre que le principe d’apprentissage des machines est encore très lointain car les subtilités humaines sont proche de l’infini.
Si l’on rajoute à cela, qu’il n’existe pas de coopération entre toutes les IA, car différentes entreprises travaillent sur leurs propres IA. Difficile d’imaginer un scénario fin du monde comme les films de sciences fictions dans un proche avenir.
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Un transport souterrain San Francisco – Los Angeles ? (Elon Musk)
Encore une idée d’un des plus célèbres entrepreneurs en Silicon Valley, Elon Musk. L’entrepreneur sud-africain dont la fortune personnelle est estimée à 20 milliards de dollars a pour projet avec son entreprise The Boring Compagny de relier San Francisco et Los Angeles par une infrastructure de transport sous la terre.
Un nouveau projet signé Elon Musk
Elon Musk, un dirigeant de plusieurs entreprises désire révolutionner encore une fois nos modes de transport. Pour rappel monsieur Musk est actuellement CEO de Tesla et de SpaceX. La première proposant des modèles de voitures 100% électriques (capitalisation boursière dépassant les 50 milliards de dollars). Et la seconde spécialisée dans le domaine de l’aéronautique travaillant notamment avec la NASA.
C’est avec encore une autre compagnie nommée The Boring Company que l’entrepreneur veut créer un mode de transport souterrain ultrarapide dans les villes (Loop). Société fondée par Elon Musk en 2016 avec l’idée de faire des tunnels pour relier plusieurs points stratégiques d’une ville et à grande échelle les villes des Etats-Unis. Ce projet permettrait aussi de réduire les embouteillages dans les villes américaines, un vrai problème de société dans de nombreux états.
Explication du projet de tunnel entre les deux villes
Cette idée est en lien avec le projet hyperloop d’Elon Musk. Des tubes capables de transporter des marchandises et/ou des personnes à très grande vite. Permettant de concurrencer les transports ferroviaires et aériens.
Il y aurait alors deux types de transport, loop et hyperloop :
Loop, comme nous venons de le voir, le transport en loop permettrait de voyager sur des courtes distances comme au sein d’une ville. Pour Los Angeles cela permettrait de rejoindre plus vite l’aéroport sans passer par les bouchons de la ville. Le transport loop permettrait de voyager à une vitesse de 150 miles par heure soit plus de 240km/h.
Hyperloop, cela permettrait de relier plusieurs villes avec un système de tunnels similaire à celui du transport loop. À la différence que le système de tunnels serait plus complexe pour réduire un maximum les frottements dû à l’air. L’ensemble permettant possiblement d’atteindre une vitesse de 700 miles par heure (plus de 1120 km/h).
Que cela soit pour loop ou hyperloop, les modules de transport permettraient de transporter 16 voyageurs. Ces tunnels permettraient également de transporter les véhicules et notamment les voitures Tesla. Comme semble l’indiquer l’une des dernières vidéos postées sur la chaîne Youtube de The Boring Company.
Les premiers tests
Le projet de loop a dans un premier temps été testé dans la ville d’Hawthorne. Pourquoi cette ville proche de la Silicon Valley ? Car les locaux de SpaceX sont basés à Hawthorne. Ainsi les équipes d’Elon Musk pouvaient utiliser les terrains de SpaceX et notamment le sous-sol pour effectuer les premiers tests grandeur nature. Récemment, The Boring Company a obtenu un permis pour mettre en place un premier tunnel loop test sous la ville de Los Angeles.
Cette galerie atteindra 2.7 miles soit plus de 3 kilomètres. À l’avenir, Elon Musk estime à 8 minutes le temps de trajet pour traverser la ville de Los Angeles pour atteindre l’aéroport et estime un coût plus ou moins égal à celui des transports en commun actuel de Los Angeles.
Durant l’une de ces dernières conférences Elon Musk a donné plus de précision sur la création d’un tunnel reliant Los Angeles à San Francisco et donc la Silicon Valley. Pour ce tunnel, cela serait un projet d’hyperloop.
La distance entre les deux villes est de 381 miles soit plus de 600km. Elon Musk précise dans sa conférence qu’il envisage un temps de trajet de 30 minutes pour ce voyage. À titre de comparaison, un trajet Paris Marseille fait plus de 700 km et s’effectue un peu plus de 3h20 en TGV.
Mais alors pourquoi le projet n’a pas été imaginé ou mis en place plus tôt ?
Car il y a un double défi dans le projet, bien sûr rendre fonctionnel et viable l’ensemble des véhicules qui seront dans les tunnels pour atteindre de hautes vitesses. Mais également celui de creuser les tunnels. Car creuser des galeries demande de la précision et beaucoup de temps.
Le projet par le passé n’était tout simplement pas rentable. Le forage des galeries étant beaucoup trop cher et trop lent, l’idée n’était pas viable. Le projet l’est aujourd’hui pour plusieurs raisons :
La taille des tunnels
En effet le diamètre des tunnels proposé par The Boring Company n’aura pas besoin d’être excessivement large. Les grands projets de tunnel comme ceux que nous connaissons comme celui sous la manche ou sous le mont blanc devaient être assez large pour la circulation dans les deux sens des voitures plus les voies de sécurité. Or ici les tunnels seront de la taille des « capsules » voire juste la taille pour faire circuler une voiture. Donc beaucoup moins de temps pour les creuser et aussi moins coûteux.
La puissance des machines électriques
Grâce aux recherches menées avec la société Tesla sur les moteurs électriques. The Boring Company a bénéficié des meilleures innovations pour ses foreuses électriques. Ces foreuses ont donc une plus grande vitesse de forage avec moins de problèmes mécaniques et un besoin en personnel moindre. Ce qui a pour effet de réduire considérablement le coût du forage d’une galerie.
Avec ces innovations pour la réalisation de tunnel, le projet n’est plus une utopie comme il y a encore quelques années. Un tunnel reliant San Francisco à Los Angeles aurait donc une très forte possibilité de se faire dans les quelques années à venir.
Quelques faits intéressants sur l’entreprise The Boring Company :
Le nom de l’entreprise
Certains d’entre vous l’on peut être remarqué mais le nom de la société n’est pas très flatteur. On pourrait traduire cela par « L’entreprise ennuyante ». En anglais, cela est un jeu de mots avec le verbe Bore qui signifie creuser et donc The Boring Company.
L’entreprise vend aussi des lance-flammes
Oui, vous avez bien lu, The Boring Company vend également des lance-flammes. Cette vente insolite vient d’un tweet d’Elon Musk :
After 50k hats, we will start selling The Boring Company flamethrower
Si The Boring Company arrivait à vendre 50 000 casquettes avec le logo de l’entreprise, Elon Musk s’engageait à créer et mettre en vente des lance-flammes de la marque The Boring Company. Résultat …
Si vous désirez découvrir la Silicon Valley n’hésitez pas à nous contacter ici et à visiter notre site !
Source des images : https://www.boringcompany.com/gallery/
La Silicon Valley est pour beaucoup une source d’inspiration pour l’innovation et la création depuis de nombreuses années. Revenons sur les chiffres de l’année 2017 de cette région unique au monde.
Avant de passer aux données de la région, redéfinissons son emplacement géographique en Californie. La Silicon Valley est définie par un périmètre regroupant quatre comtés (Santa Clara, San Mateo, Alameda, San Francisco). Toutefois ce périmètre n’est pas fixe. En effet, la région s’agrandit avec l’expansion des villes ainsi depuis 2009 le comté de San Mateo est désormais inclus dans la Silicon Valley.
La population de la Silicon Valley
En Silicon Valley, on dénombre plus de 3,07 millions d’habitants. Et contrairement aux idées reçues, la population n’est pas plus jeune en comparaison avec le reste des Etats-Unis.
Comme on peut le voir sur les deux graphiques la tranche d’âge des 25-44 ans est un peu plus présente en Silicon Valley que dans le reste des Etats-Unis mais seulement avec un écart de 4 points. Au contraire les 18-24 ans sont moins nombreux en Silicon Valley que dans le reste des Etats-Unis.
Dans la même étude, on retrouve la proportion des langues autres que l’anglais parlées par les ménages sur une population de 5 ans et plus. On retrouve en première place l’espagnol à 36% (62% sur l’ensemble des Etats-Unis) puis le Chinois en seconde place avec 17%. Le français se classe comme la 10ème langue la plus parlée en Silicon Valley.
On le sait, la région de la Silicon Valley est à la pointe de la technologie dans beaucoup de domaines et notamment dans l’intelligence artificielle et la technologie en générale. Cela se retrouve également dans les foyers avec la présence d’une connexion internet et d’un ordinateur.
Ainsi les ménages de la Silicon Valley sont 96% à disposer d’au moins un ordinateur à la maison contre 89% sur l’ensemble des Etats-Unis. Et pour ce qui est de l’accès internet, ils sont 91% en Silicon Valley et 81% dans le reste des USA à disposer d’un accès au réseau chez eux.
Les chiffres de l’emploi en Silicon Valley
Pour ce qui est du nombre d’emplois en Silicon Valley, il est pour l’année 2017 de 1.6 million. Il était de 1.3 million en 2005 comme on peut le voir sur ce graphique.
On constate, une forte baisse entre 2008 et 2009 (-6.3%) du nombre d’emplois en Silicon Valley. La crise financière de 2008 a aussi durement impacté la croissance de l’emploi dans la vallée Californienne. Mais depuis 2010-2011, elle connaît une croissance stable avoisinant les 3% chaque année.
La répartition des 1 638 698 emplois se fait comme suit :
Pour ce qui du taux de chômage, il est très bas en comparaison des Etats-Unis ou de la France. Nous pouvons voir le taux de chômage sur ce graphique pour novembre 2017.
On constate que le taux de chômage en Silicon Valley est de 2.5% et de presque 4% aux Etats-Unis. A titre de comparaison (toute proportion gardée avec les législations différentes) en France, le taux de chômage pour novembre de 2017 était de 9.3%. Cela démontre la forte activité mais également la forte demande d’emploi de la région. Certains postes ont du mal à trouver preneur faute de candidats et il n’est pas rare que les entreprises regardent à l’internationales pour trouver des candidats.
Le gain annuel moyen pour une personne est alors estimé à 130,879$ soit environ 101,000 € par an. On retrouve ces fortes sommes dans l’immobilier. Le prix moyen de vente d’une maison en Silicon Valley est proche du million de dollars (968 000$). Il y a eu une augmentation de 7.4% entre l’année 2016 et 2017. En Californie, le prix moyen est de 454 000$ et dans la globalité des Etats-Unis seulement 212 000$. Un exemple d’un montant astronomique pour une maison en ruine dans la Silicon Valley dans notre article ici.
Et l’écologie dans tout cela ?
La Silicon Valley est de plus en plus soucieuse des problèmes environnementaux. La preuve le nouveau siège social d’Apple est entièrement recouvert de panneaux solaires.
Pour ce qui est de l’eau et de l’utilisation de l’eau recyclée pour le quotidien. En 2000, cela représentait 1.3% du volume total d’eau, en 2017 on atteint les 5%. La consommation électrique par habitant est en diminution, elle a diminué de 12% depuis 2008. Les voitures électriques se vendent de plus en plus par le biais des marques comme Nissan, Chevrolet et Tesla essentiellement (64% du marché en SV). Enfin pour l’année 2017, 5 800 nouvelles installations de panneaux solaires ont été mis en place pour les particuliers.
La Silicon Valley et les sommes folles de l’immobilier.
Dans l’actualité, on retrouve une maison de la Silicon Valley à 800 000$ (environ 650 000€). Jusque-là rien de très impressionnant. Toutefois cette petite maison ravagée par un incendie il y a deux ans et est vendue en l’état !
Cette petite maison de San José (1375 Bird Ave SAN JOSE, CA 95125) affiche un prix de vente extraordinaire. En effet, elle est en vente au prix de 800 000 dollars. Bien évidemment, ce n’est pas le bâtiment en lui-même qui vaut ce prix mais le terrain ou elle se situe.
Ce prix exorbitant s’explique pour plusieurs raisons :
les biens immobiliers en Silicon Valley ont augmenté de 287% ces vingt dernières années ;
le prix moyen des logements est en hausse constante depuis plus de 70 mois ;
et la proximité avec les sièges sociaux de grands groupes (Facebook, Apple, Google …) ;
les salaires des employés de la Silicon Valley.
Le prix moyen d’un logement dans la vallée californienne est d’un peu plus d’un million de dollars. Il n’est pas rare de trouver des biens dépassant cette somme. Sur le site Zillow (une entreprise d’annonce immobilière Californienne), on peut trouver une maison datant des années 50 avec trois chambres à un prix de 1,4 million de dollars (1,1 million €).
La somme demandée de cette modeste demeure, bien qu’exorbitante, est dans la logique des prix du marché immobilier de la région de San José. Il est alors plutôt judicieux d’investir dans ce bien pour détruire la maison et en construire une toute nouvelle. Cette maison ravagée par un incendie il y a deux ans est selon l’agent immobilier un bon investissement pour le futur acquéreur. Ils seraient déjà plusieurs à avoir fait une proposition par cette maison.
Le coût de la vie dans la Silicon Valley est élevé mais les jeunes diplômés et certains stagiaires disposent de salaires très attirants. Il ne fait nul doute que cette maison trouvera un acquéreur rapidement.
Vous devez certainement tous connaitre ce terme de « Silicon Valley », mais peut-être moins ses origines. Cette région située dans l’Etat de Californie aux Etats-Unis proche de l’Université de Stanford a une longue histoire.
Un peu d’histoire :
La Silicon Valley n’a pas toujours été la région spécialisée dans l’industrie du numérique que nous connaissons actuellement. Á la fin du XIXème siècle, cette région était exploitée pour ses terres. L’élevage et la production fruitière en étaient les principales composantes. Ce climat doux et chaud permettant la multiplication de nombreux vergers.
Après la Seconde Guerre mondiale, cette région a connu un brusque changement. En effet, l’industrie de ce que l’on nomme les semi-conducteurs comme peuvent l’être le silicium prospéra rapidement. La production des puces électroniques remplaça petit à petit les vergers de la région pour laisser place à de grandes entreprises du numérique.
L’origine d’un nom :
L’appellation de Silicon Valley tire son origine de la matière première de la fabrication de ces puces, le silicium. Cet espace du Sud-Ouest de San Francisco fut donc baptisé « Silicon Valley ». On pourrait traduire cela par « La vallée du silicium ». Le terme a été démocratisé grâce à l’intervention d’un journaliste, Don Hoefler, dans les années 70. Don Hoefler aurait lui-même entendu ce terme de Silicon Valley lors d’un déjeuner qui parlait des sociétés du sud de San Francisco, proche de la ville de San José. Finalement, il utilisa cette expression pour la rédaction d’articles et le terme se démocratisa pour devenir la référence mondiale que nous connaissons tous.
En somme, ce berceau de la haute technologie regroupe les sièges sociaux des plus grands groupes mondiaux comme peut l’être Adobe, Facebook, Google ou encore Intel. Par ailleurs, elle est aujourd’hui la capitale mondiale de l’innovation et du digital et une source d’inspiration pour de nombreuses entreprises à travers le monde. Pour découvrir cet univers unique, vous pouvez consulter notre page ici.
Après plusieurs années de travaux, le chantier à 5 milliards de dollars, touche à sa fin. Certains des 12 000 employés d’Apple ont commencé à emménager petit à petit dans le bâtiment, appelé Apple Park 2 ou “spaceship” (“vaisseau spatial” en anglais) pour sa forme ovale.
Un rêve devenu réalité
L’un des derniers grands rêves du créateur d’Apple va enfin prendre forme. En effet, Steve Jobs en rêvait et les imaginait déjà comme “les meilleurs bureaux au monde”. C’est en 2011, avant sa mort, que le patron d’Apple avait proposé l’idée à la ville de Cupertino, sa ville natale. Le conseil municipal avait accueilli le projet à bras ouverts pour continuer à recevoir les impôts bien élevés de la marque.
Un projet fou puisque même les boutons d’ascenseurs ont été designé exprès pour le campus. “L’anneau” de 260 000 mètres carrés, ayant une circonférence d’un kilomètre et demi, a repoussé les limites de l’architecture avec ses murs en verre incurvés et ses espaces vert. Il révèle une image futuriste, tout comme ses produits.
Un bâtiment ultra-moderne
Le bâtiment sera autosuffisant en énergie grâce notamment à son toit recouvert de panneaux solaires. Il bénéficiera d’une capacité de production de 17 mégawatts. C’est alors l’une des plus importantes installations privées de ce type au monde…
Apple Park représente un exemple en matière d’environnement puisque plus de 9000 arbres, des plantes rares, ont été plantés sur le site, ainsi qu’un étang et 3 kilomètres de sentiers de randonnée pour les salariés. Cela représente 80% d’espaces verts.
A l’intérieur du bâtiment, les salariés de la marque pourront bénéficier “d’une salle de yoga sur deux étages, d’une cafétéria de 4 000 places où se vendent des boîtes à pizza uniques au monde capables de garder la pâte croustillante”.
Le souci du détail
Apple a voulu refléter l’image de sa marque : perfection, sobre et finesse. C’est pour cela que le chantier a prit beaucoup de retard car les demandes d’Apple ont été, parfois, excessives. Les poignées de portes ont été choisi qu’au bout de deux ans de va-et-vient. Un seul type de bois a été utilisé dans les locaux (une espèce d’érable) ou le refus catégorique de la marque d’avoir le reflet d’un tuyau sur la paroi en verre du bâtiment… Mais pas que, les artisans travaillant sur le chantiers se devaient de porter des gants. Pour ne pas laisser de traces de doigts sur les matériaux.
L’Apple Park Visitor Center – lors de notre venue en novembre.
L’Apple Park Visitor Center
Malheureusement, seulement les salariés de la marque à la pomme pourront accéder à ce campus. Mais pour les passionnés, l’Apple Park Visitor Center a ouvert ses portes au grand public le 17 novembre dernier et sera accessible du lundi à vendredi de 9h à 19h, le samedi de 10h à 18h et le dimanche de 11h à 18h. Ce bâtiment sera le seul moyen de s’approcher de plus près possible du rêve de Steve Jobs. (à moins de postuler chez Apple.)
Malgré le fait de ne pas pouvoir rentrer au sein même du “vaisseau spatial”. Les visiteurs pourront tout de même découvrir le bâtiment grâce à une grande maquette et sa réalité augmentée. Ils pourront également apercevoir le campus depuis le toit terrasse du centre ouvert au public.
Bien évidemment, l’Apple Park Visitor Center accueillera un Apple Store. Il proposera les derniers appareils et accessoires de l’entreprise ainsi que des objets exclusifs siglés Apple.