Voyage dans la Silicon Valley : entre inspiration et innovation

Chaque jour, les professionnels de la Silicon Valley rivalisent d’ingéniosité et s’attachent à nous inventer un avenir plus efficace, plus confortable et plus sain.  L’innovation est au cœur des préoccupations des décideurs, des entrepreneurs et des employés de la Vallée.

Quelle meilleure inspiration pour vos propres projets que de s’immerger quelques jours dans cet univers dépaysant et découvrir ses écosystèmes bluffants ? Inspirez-vous des modèles de réussite des startups californiennes et touchez du doigt les idées qui bouleverseront nos usages dès demain.

Voyagez dans la Silicon Valley et frottez-vous à l’innovation tout autour de la Baie de San Francisco. Silicon-Valley.fr emmène les dirigeants d’entreprise au cœur de cette région unique et les accompagne dans le développement de leurs projets. Un aperçu ? Voici un tour d’horizon en musique et en moins d’une minute pour vous donner une idée du voyage. Rejoignez-nous !

FrenchFounders : unissez-vous!

Francophones influents : unissez-vous!

Quel est le premier réflexe de tout expat’ qui tente sa chance à l’étranger ?  Essayer de rentrer en contact avec sa communauté, que celle-ci soit entendue au sens professionnel, culturel ou autre.

Benoît Buridant est parti de ce besoin évident pour lancer le réseau social FrenchFounders. Sa vocation: faciliter les échanges entre entrepreneurs français basés à l’étranger, que cela soit via la plateforme du site ou dans le monde réel. Ainsi, tous les 15 jours, des évènements comme des petits-déjeuners thématiques sont organisés pour permettre aux membres de se rencontrer et d’échanger bonnes pratiques et contacts. L’idée est simple, et c’est bien ce qui la rend puissante : lancé en mars dernier à New-York, la structure compte d’ores et déjà plus de 350 membres répartis sur le sol américain, canadien et brésilien.

Qui sont ces membres ? Tous sont CEO ou entrepreneurs. Cet aspect est un point clé de l’identité de FrenchFounders : la structure revendique un positionnement haut de gamme. Loin de se limiter au réglement d’une cotisation annuelle ou à l’accès à des services privilégiés (tarifs négociés pour des chambres d’hôtel, location de bureaux…), ce positionnement premium se traduit avant tout par la forte sélectivité des candidatures retenues. La promesse de valeur tient en effet à la qualité des profils des membres. Parce que ce sont eux qui font la force de ce réseau dédié au business.Et, bonne nouvelle, les femmes sont d’ores et déjà bien représentées au sein de cette communauté.

Silicon Valley : la nouvelle série qui tire le portrait de la Baie

Après Beverly Hills, voici Silicon Valley sur les écrans :  2 séries télévisées prenant place en Californie, 2 portraits d’une jeunesse américaine hors du commun…

Dès les premières minutes du premier épisode, le cadre est posé et l’on s’y croirait : un groupe de nerds se retrouve propulsé au beau milieu d’une soirée organisée par un millionnaire. Tout y est : les grands patrons, des artistes connus, la jet-set locale…

Certes, certains se plaindront du trop-plein de références en criant à la caricature : de la bible locale qu’est TechCrunch, au discours lyrique prônant la consommation de drogue pour atteindre des “visions” subliminales, en passant par les codes vestimentaires, les conversations techniques imbitables pour le néophyte qui ne sait pas coder, les CEOs élévés au rang de gourous, tout y passe.

Mais, force est de reconnaitre que la série réussit avec brio à dépeindre l’atmosphère d’une région du monde qui n’a pas d’équivalent culturel. Tout jeune, le personnage principal met au point un logiciel de compression (pour vous la faire courte) qui attire subitement sur lui les feux des projecteurs. En quelques secondes, des offres de rachat aux montants astronomiques pleuvent sur lui. Et la question classique pour tout entrepreneur s’impose alors : faut-il vendre son bébé à une multinationale et devenir instantanément millionnaire ou faut-il parier sur la croissance de la dite start-up (potentiellement une affaire financière encore plus juteuse) ? Telle est la question.

Et loin d’être anodine, elle aborde un pan clé de la Silicon Valley : le rapport de ses résidents à l’argent. Tout le monde sait bien que San Francisco est une ville chère, tout le monde a entendu parler de la crise du logement et de l’envol des loyers, tout le monde sait qu’il y a une concentration incroyable de grandes fortunes dans la baie… mais ce dont les gens parlent moins souvent, c’est des crises existentielles provoquées par cette abondance d’argent. Or, si le LSD fait des ravages, les dollars par millions ne sont pas moins dangereux. Problèmes de riches me direz-vous, ne les sous-estimez cependant pas.

L’un des enjeux pour le réalisateur Mike Judge était de mettre en lumière que les gens promis à la réussite ne sont pas toujours en mesure de la gérer. Et c’est effectivement ce dont il rend compte : un groupe de geeks se retrouve embarqué dans la folle aventure de l’entrepreneuriat, sans nécessairement être pleinement préparé à la vivre. Comment survivre dans ce monde qui marche sur la tête ? Le darwinisme moderne est-il la seule issue :faut-il s’adapter pour survivre? Comment ?

La question de savoir si l’argent rend heureux est vieille comme le monde. Mais, elle est particulièrement cruciale dans certains centres névralgiques du business mondial comme la Silicon Valley ou Wall Street. L’ambition, le pouvoir créent des addictions qui laissent des stigmates profonds chez ceux qui commencent à y toucher. Toute la difficulté consiste alors à savoir s’arrêter quand on a “assez”: d’argent, de reconnaissance…  mais comment définir ce palier dans des bulles aussi déconnectées de la réalité?

Il est fort probable que cette interrogation prenne encore plus d’épaisseur avec les jeunes générations. Par rapport à leurs aînés, les 14-34 ans, encore appelés “Génération Y”, ont en effet cette volonté de donner du “sens” à leur travail, à leurs actions, à leur vie en général. Comment la course au “toujours plus” se conciliera-t-elle à la volonté de contribuer à quelque chose de “meilleur”? La suite de Silicon Valley nous apportera peut-être des éléments de réponse…

Google investit l’Europe

Google investit dans les startups européennes la somme colossale de 100 millions de dollars. Un investissement qui n’est pas irréfléchi quand on sait que le géant de Mountain View a déjà racheté de nombreuses startups originaires d’Europe, notamment françaises, pour améliorer ses services et rester compétitif. Un exemple concret a été le rachat de Nest, qui est désormais une filiale du groupe et qui a permis à Google de mettre plus qu’un pied dans le domaine de la domotique.

C’est officiel, Google Ventures s’installe en Europe en ouvrant un fonds d’investissement européen de 100 millions de dollars. Situé à Londres, le siège du fonds d’investissement de Google n’a pas été choisit au hasard. La capitale du Royaume-Uni est en effet une des métropoles les plus dynamiques d’Europe en terme d’innovation, à tel point que certains vont même jusqu’à dire qu’elle rivalise avec la Silicon Valley !

Le siège sera donc dirigé par quatre partenaires qui se disent ravis de travailler avec Google Ventures : Tom Hulme (Directeur design chez Ideo), Eze Vidra (Google Entrepreneur for Europe et Campus London), Peter Read (Business Angel à Farftech) et Avid Larizadeh (responsable de Code.org et co-fondatrice de Bottica).

Google vient chercher l’innovation en Europe

Crée en 2009, Google Ventures avait pour première vocation d’accompagner le développement des startups américaines. En s’installant en Europe, Google compte élargir sa cible et permettre aux meilleures startups européennes de se développer. Bill Marris, managing partner de Google Ventures a expliqué sur le blog officiel de Google :

« Notre objectif est simple : Nous voulons investir dans les meilleures idées des meilleurs entrepreneurs européens, et les aider à donner vie à leurs projets. »

Ce projet n’est pas mis en place uniquement par pur altruisme de la part de Google Ventures. En effet, si le géant de Mountain View décide d’investir une telle somme pour financer les startups européennes, c’est qu’il y voit un incroyable potentiel à exploiter. En facilitant le développement de nouvelles entreprises et technologies innovantes, Google s’offre la possibilité de racheter leurs produits, et ainsi être toujours plus compétitif et conserver sa place de leader sur le marché.

Google Ventures un puissant accélérateur pour startups

Google Ventures est une incroyable opportunité pour les startups ayant la chance de susciter son intérêt. Outre le fait d’obtenir des fonds d’investissement conséquents, ces startups bénéficient également d’un accompagnement technique, ainsi que de conseils concernant les bonnes pratiques à mettre en place en terme de recrutement, de marketing, de conception et de gestion de produit.

Plus de 250 entreprises originaires de différents secteurs d’activité ont déjà eu la chance  d’obtenir le soutien de Google pour développer leur entreprise ou leur projet. Aucun détail n’a été donné concernant les secteurs que Google Ventures souhaite privilégier. On peut donc s’attendre à ce que tous les domaines d’activités soient concernés par cette annonce. L’ouverture de ce fonds d’investissement est donc une véritable aubaine pour les jeunes pousses européennes souhaitant obtenir les fonds et l’aide nécessaire pour lancer leur projet !

 

Les avancées technologiques à surveiller

Bien que ces derniers temps la tendance dans la Silicon Valley était plutôt du coté des applications, des API et de réseau sociaux, nous avons très récemment eu droit a un regain de créativité en terme de hardware, et je vous propose ici de faire un petit tour de ce qui fait friser les neurones des ingénieurs du cru.

On s’intéressera essentiellement aux innovations qui sont susceptibles de déboucher sur des produits de consommation, laissant de coté pour le moment d’autres secteurs très actifs comme celui des énergies renouvelables et les biosciences.

(suite…)