par Romain E | Jan 3, 2020 | Events, Innovation, News, Tendances
©CES
C’est l’événement incontournable consacré à l’innovation de ce début d’année 2020. Du 7 au 10 janvier, le CES de Las Vegas accueillera tous les grands noms de la tech pour présenter leurs nouveautés. Devenu incontournable, le Consumer Electronics Show c’est plus de 4500 sociétés qui exposent pour près de 170 000 visiteurs, des chiffres qui donnent le tournis.
Et si on faisait un peu le tri dans les probables grandes annonces de cette édition.
C’est une coutume depuis plusieurs années, le CES est souvent le moment idéal pour les grandes marques de présenter les dernières nouveautés qui vont être mises sur le marché. Bien sûr, les géants tentent tant bien que mal de garder le secret mais nous avons des informations sur quelques annonces qui auront lieu.
SAMSUNG : L’intelligence artificielle comme vitrine
Pas de nouveautés du côté des appareils mobiles pendant le CES, c’est une règle pour le fabricant Coréen. Mais cette année, l’accent sera mis sur l’intelligence artificielle, avec en tête d’affiche, NEON, développé par le Samsung Technology and Advanced Research Lab. Cet « Humain Artificiel », comme le présente Samsung, ne semble pas avoir de rapport avec les précédentes expériences (Bixby ou autres) de la marque.
©Samsung
Samsung présentera probablement des nouveautés dans son département QLED TV ou bien du côté des Chromebooks et Notebooks.
SONY : Un stand tourné vers l’avenir de votre salon
Chez le constructeur japonais, l’accent sera mis sur les télévisions et notamment sur les technologies attenantes à la TV 8K. Sony est un pionnier de la TV 8K et veut rester le leader mondial dans ce domaine, son stand sera donc principalement articulé autour de ce sujet, agrémenté par des nouveautés Hifi et des accessoires audio (casques, écouteurs Bluetooth…). Beaucoup attendent des annonces sur la nouvelle PlayStation, qui sortira fin 2020, mais les informations arriveront au compte-gouttes au fil de l’année, il y a fort à parier que la firme japonaise ne dévoile pas toutes ses cartes et nous fasse saliver jusqu’au dernier moment sur sa PS5.
MICROSOFT : Surface et Xbox devraient se dévoiler un peu plus
L’année s’annonce importante pour le géant américain et notamment pour sa gamme Surface qui s’est étoffée avec les Surfaces Néo et Duo, modèles pliables. Tout le monde espère donc voir la famille s’agrandir et le CES semble être le moment idéal pour ce type de présentation.
©Microsoft.fr
Mis à part son département hybrides PC et Tablette, il y a une autre annonce majeure qui a eu lieu en cette fin d’année 2019, c’est l’arrivée de sa nouvelle console Xbox Series X, en concurrence directe avec Sony donc. Bien que le design ait déjà été révélé, il a d’ailleurs donné lieu à de nombreux détournements sur Twitter, nous n’avons que très peu de précisions sur les fonctionnalités de cette console Next-Gen, le CES sera donc un bon moyen de distiller quelques informations pour continuer à faire monter l’attente.
GOOGLE : Partenariats à gogo
Traditionnellement, l’entreprise fondée par Larry Page et Sergey Brin, n’annonce pas d’innovation matérielle pendant le CES, elle préfère les garder pour ses événements au cours de l’année. Le salon est surtout une occasion de mettre en avant l’ensemble de ses partenariats matériels, notamment avec les fabricants d’enceintes connectées ou de matériel connecté pour la maison (avec les nouvelles barres de son LG par exemple).
©LG
Nous avons d’ailleurs appris il y a quelques jours, que Google et d’autres géants rejoignaient le projet Zigbee, qui vise à définir de nouveaux standards universels pour les équipements intelligents et la domotique, nul doute que ce sera un sujet mis en avant. Le CES sera l’occasion de présenter les nouveautés concernant les logiciels de la firme Californienne, notamment les possibilités grandissantes de Google Assistant. Avec de nombreuses annonces en 2019, que peuvent-ils bien nous réserver cette année ? Peut-être des avancées sur sa version destinée aux entreprises.
APPLE : Un retour discret et un sujet au cœur de tous les échanges
Depuis 1992, la firme de Tim Cook, basée à Cupertino, n’a pas tenue de stand au CES et, ce ne sera encore pas pour cette année. Pourtant, dans les allées du salon, impossible de passer à coté des nombreux accessoires compatibles avec l’IPhone ou les autres produits de la marque à la pomme. Le sujet qui ramène Apple à la table des discussions, car il s’agit bien d’une table ronde à laquelle va participer Jane Horvath, directrice de la confidentialité, c’est la protection des données et des utilisateurs. Un sujet vaste mais stratégique pour la plupart des acteurs du marché, qui sera sans aucun doute au cœur de nombreuses présentations, comme chez Huwei, le géant chinois. Au-delà de ses annonces en grande pompe par les géants de la tech, le CES regorge d’innovations technologiques développées par des start-ups. Sans nul doute que nous entendrons parler des plus intéressantes et des plus originales dans les jours qui viennent sur la plupart des sites spécialisés.
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par Antoine Moulard | Jan 3, 2019 | Innovation, Tendances
Les nouveaux assistants personnels intelligents
Majoritairement présents dans nos smartphones il y a quelques années, on les retrouve désormais sous de nombreuses formes dans de nombreux objets connectés. Nous parlons aujourd’hui des assistants personnels intelligents que vous connaissez plus sous les noms de Siri, Alexa, Google Assistants ou encore Cortana et plus particulière des enceintes connectées qui hébergent ces assistants personnels intelligents.
Vous en avez certainement déjà utilisé un ou vous en possédez même peut-être un. Ces assistants personnels intelligents sont mêmes devenus des cadeaux tendances sous le sapin de Noël à travers les nouvelles enceintes connectées. Ils ont pendant longtemps été cantonnés à nos smartphones. Ils sont activables avec un ou plusieurs mots d’activations comme peuvent l’être un simple « Ok Google », « Alexa » ou encore « Dis Siri ». Ces assistants personnels intelligents se font désormais une place dans nos maisons et dans de nombreux autres objets connectés. Ils permettent de plus ou moins centraliser le fonctionnement et l’interopérabilité des équipements de la maison.
Aujourd’hui se sont deux grandes entreprises qui sont spécialisées dans les assistants personnels intelligents et qui se partagent le marché. On va retrouver Google et Amazon, deux entreprises présentes dans le top 3 du classement des entreprises les plus puissantes du monde en 2018 (Google 2ème et Amazon 3ème). Ces deux firmes ont lancé des gammes de produits d’enceintes connectées (des assistants vocaux). Du coté de l’entreprise Google, on va alors principalement retrouver les Google Home et les Google Home Mini. Et pour Amazon cela va être les Amazon Echo avec sa technologie Alexa.
Google Home |
Amazon Echo |
Les ventes et le marché de ces nouvelles technologies
Pour ce qui est des ventes, il est difficile de connaitre les données exactes car ces entreprises communiquent peu sur les ventes précises de hardware. Toutefois l’entreprise Canalys a publié sur son site de premiers éléments sur les ventes mondiales de ce qu’elle nomme les Smarts Speakers. Un premier comparatif entre les ventes du premier trimestre 2017 et le premier trimestre 2018 démontre une volonté forte de Google de s’implanter sur ce marché.
En effet, entre ces deux périodes les ventes ont augmenté de 483% pour la firme de Mountain View alors que dans le même temps les ventes d’Amazon n’ont augmenté que de 8%. Toujours sur cette période Google serait même passé leader du marché devant Amazon en terme de parts de marché avec 36.2% contre 27.7% pour Amazon. (Source)
Depuis les deux entreprises sont très proches et semblent désormais s’échanger la première place. D’un point de vue plus général, c’est la Google Mini qui semble se vendre le mieux devant l’Amazon Echo et l’Amazon Echo Dot. Cependant sur l’ensemble Amazon semble leader sur les ventes de ces nouveaux assistants intelligents grâce aux bonnes ventes de ces deux produits. Nous ne disposons pas encore des données pour les ventes de ces appareils pour les fêtes de fin d’année, toutefois une chose est sur, ces produits ont connu de belle vente.
Ce que l’on peut dire avec certitude c’est que pour le nombre de téléchargement de l’application pour installer et configurer ces assistants est très élevé pour cette fin d’année. On les retrouve dans les tops applications téléchargées du moment. Google est loin devant, se classant aux environs de la 4ème place des applications les plus téléchargées sur le store français alors que l’application d’Amazon se positionne derrière la 10 place (13ème vraisemblablement). La Google Home mini et/ou la Google Home ont donc du être un cadeau phare des fêtes de fin d’année. (Source)
Google Home Mini |
Amazon Echo Dot |
Le reste du marché et des parts de marché de ce secteur est essentiellement issu du marché chinois. En effet, ce sont deux entreprises d’origine chinoise qui complètent les ventes de ces nouvelles technologies. Il y a l’entreprise Tmall qui appartient au groupe Alibaba qui commercialise le Tmall Genie qui représente 11% du marché pour le troisième trimestre de l’année 2018. Et également l’entreprise chinoise Xiaomi qui vend le Xiaomi Mi Al qui représente un peu moins de 10% du marché. Deux entreprises très peu connues chez nous mais qui sont leaders sur ce secteur d’activité en Chine loin devant Google et Amazon.
Et Apple ?
Vous vous posez sûrement la question mais où en est Apple dans ce marché. Et bien loin derrière, l’entreprise a pourtant bien son enceinte le Apple HomePad. Toutefois elle s’apparente plus à une enceinte connectée pour mettre de la musique d’ambiance qu’a un véritable assistant comme ceux de Google et Amazon. D’ailleurs de nombreux tests ont été effectués pour comparer ces trois marques d’assistants vocaux.
L’outil de Google est selon plusieurs testeurs, l’assistant le plus complet et le plus performant pour répondre à toutes nos demandes puis vient Amazon et loin derrière Apple. On peut être étonné de cette position car le premier assistant virtuel numérique installé sur un smartphone était Siri en 2011. Une entreprise dont Apple avait fait l’acquisition un an auparavant.
HomePod de chez Apple
Quelles sont les réels capacités de ces nouveaux outils
Ces nouveaux assistants semblent avoir deux grandes fonctionnalités. La première peut être un peu trop utopique permettrait de contrôler entièrement votre maison par commande vocale. Dans l’idée où l’ensemble des équipements de votre maison serait relié et pourraient communiquer ensemble (Electroménager, chauffage, éclairage …). Même si cela est aujourd’hui faisable et réalisable, cela demande de s’équiper entièrement d’appareils qui peuvent être modulés et contrôlés via un assistant personnel intelligent.
On pourrait alors éteindre la télévision de son salon depuis sa chambre, ouvrir ou fermer son portail uniquement en passant par l’un de ces assistants. Preuve supplémentaire de cette volonté de tout contrôler par la parole, Amazon a récemment développé et mis en vente un micro-onde équipé de sa technologie Alexa en vente sur le marché.
La deuxième grande fonctionnalité de ces outils est bien plus basique et répond à une suite de tâches que l’on peut dicter et qui sera exécutée par l’assistant de votre choix (Google Home, Amazon Echo, Google Home Mini) On peut établir une petite liste des actions que peuvent actuellement faire ces assistants pour vous :
- Donner les résultats d’un calcul, d’une mesure, d’une conversion pour la cuisine par exemple
- Etre votre dictionnaire ou votre traducteur
- Donner les dernières actualités ou les derniers résultats sportifs
- Minuteur, réveil, chronomètre
- Répondre à toutes vos questions quotidiennes
- Un coté plus divertissant en animant un quiz
- Planifier un rendez-vous
- La météo, le trafic routier…
- Lancer de la musique
- Faire votre liste de course que vous pouvez retrouver dans votre smartphone
- Aiguiller pour trouver un restaurant
- Envoyer des messages vocaux ou textuels
- Accéder à d’autres services comme celui de la SNCF ou de l’Equipe
- Mais également éteindre ou allumer vos équipements branchés sur une prise connectée
- Contrôler la température et le thermostat de votre habitat (là aussi si vous avez des équipements connectés)
Les prix de ces assistants personnels intelligents sous cette nouvelle forme
La question du prix peut également être un autre élément pour différencier les principales marques vendues chez nous. Pour les deux leaders du marché Amazon et Google, on va retrouver des prix similaires avec le même prix pour les versions “mini” avec la Google Home Mini et l’Amazon Echo Dot.
La version grand format de Google reste cependant un peu plus cher que la version d’Amazon, peut-être l’une des raisons qui fait que ce produit se vend mieux que la Google Home classique. Enfin, on retrouve avec un prix nettement supérieur le produit d’Apple, son HomePod au prix de 349€.
Google Home |
Google Home Mini |
Amazon Echo |
Amazon Echo Dot |
HomePod |
149.99€ |
59.99€ |
99.99€ |
59.99€ |
349.00€ |
Le futur de ces technologies
Comme bien souvent avec les technologies des firmes comme Google, Apple et bien d’autres, il nous faut regarder du coté des États-Unis et plus particulière du coté de la Silicon Valley pour connaître le futur de ces technologies. La vallée californienne où les tendances se créent. Parmi les fonctionnalités que ces entreprises ont mises en place de l’autre coté de l’atlantique, on retrouve la possibilité de directement téléphoner avec ces enceintes connectées.
Parmi les tendances qui émergent dans de jeunes start-ups innovantes et des entreprises plus confirmées on va retrouver l’utilisation des assistants personnels dans les voitures. En effet, les voitures électriques ainsi que les voitures autonomes se démocratisent dans la vallée californienne. Preuve de cela, le siège social de l’entreprise Tesla est en Silicon Valley l’un des leaders mondiaux de ces nouvelles voitures.
L’utilisation d’assistants personnels intelligents dans ce type de voiture faciliterait la conduite des utilisateurs ainsi que le confort pour le transport. De nombreuses sociétés travaillent ardemment pour mettre en place et perfectionner ces technologies pour l’automobile. Cela constituerait également une force de vente supplémentaire, un argument de plus pour vendre ces voitures d’un nouveau type.
La France est également sur la brèche, le groupe PSA le constructeur automobile détenant notamment Opel, Citroën et encore Peugeot s’intéresse de près et va vraisemblablement équiper ses prochains modèles d’assistants personnels (horizon 2020). Démontrant une fois de plus le poids de l’intelligence artificielle pour le futur de l’ensemble des technologies.
De plus avec le développement continu et croissant de l’intelligence artificielle nul doute que ces technologies deviendront de plus en plus performantes et réaliseront des tâches bien plus complexes pour nous. Le CES 2019 nous donnera de plus amples indications sur l’évolution probable de ces assistants.
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par Antoine Moulard | Août 31, 2018 | Tendances
New York, la nouvelle Silicon Valley ?
Cette ville des États-Unis est connue sous le nom de New York ou Big Apple mais depuis plusieurs années, elle a acquis un nouveau surnom la Silicon Alley.
Bien évidemment ce nom en évoque un notre plus célèbre, celui de la Silicon Valley. Une des premières apparitions de ce terme proviendrait des années 1990. Un chargé de recrutement a eu l’idée d’utiliser le terme de « Silicon Alley » pour attirer de jeunes développeurs. Il faisait alors de la publicité pour ce qu’il appelait la Silicon Alley afin d’attirer l’œil, pour recruter des jeunes talents en développement pour travailler à New York. Quelques mois plus tard, on commence à retrouver ce terme pour définir une zone précise de Manhattan.
Cette zone représentée par un carré sur la carte représente le quartier de la Silicon Alley. Elle se situe en plein cœur de New York à Manhattan. Historiquement, la Silicon Alley est issue des quartiers de Flat Iron ou l’on retrouve l’immeuble Flatiron Building.
Un des immeubles mythiques de la ville connue pour sa forme en fer à repasser et pour faire l’angle entre deux districts.
Une Alley désormais bien plus vaste
Aujourd’hui le terme qui désignait qu’une partie de Manhattan (regroupant Midtown jusqu’à la partie basse de Manhattan) recouvre désormais un territoire bien plus large à travers l’ensemble de la ville de New York. De ce fait certaines voix s’élèvent contre l’utilisation du terme Silicon Alley car il ne représente plus la partie historique de la technopole new-yorkaise.
On retrouve plusieurs domaines d’activité dans les technologies comme les télécommunications, les logiciels, internet, le design, les jeux vidéo, les médias et bien d’autres. Elle est d’ailleurs la seconde tech hub derrière la Silicon Valley. En 10 ans, le nombre de tech job a augmenté de 30% dans la région. On retrouve plus de 7 500 start-up. Depuis 2008 des changements dans la ville ont été mis en place améliorer l’attractivité de la ville pour les entreprises et les entrepreneurs. Avec notamment une baisse des prix des espaces de travail.
New York pèse ainsi de plus en plus lourd dans le domaine de la tech, ce que l’on nomme le « venture capital » est en augmentation depuis plusieurs années. Pour reprendre quelques chiffres, certes un peu ancien, entre 2009 et 2013 + 200% d’augmentation en capital investit en Silicon Alley contre 110% sur la même période en Silicon Valley.
Même s’il est difficile de la mettre en comparaison avec des sociétés comme Google, Facebook, ou Apple. New York a vu naitre des entreprises comme Etsy, Trello, Tumblr, Razorfish ou encore DoubleClick. De même pour la multinationale IBM fondée en 1911 à New York.
Comme indiqué dans cet article, vous pouvez parcourir votre sélection d’offres disponibles sur les smartphones et les grandes marques et explorer les forfaits de services de téléphonie mobile qui correspondent le mieux à vos besoins.
Créativité, entrepreneuriat, tolérance, écologie sont des termes que l’on retrouve de plus en plus dans l’air de l’état de New York et qui contribue à sa force grandissante.
Les raisons du succès
Les raisons du succès de la Silicon Alley sont multiples et nous allons en exposer plusieurs :
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La proximité avec l’université de Columbia
L’université de Columbia est l’une des plus anciennes et prestigieuses universités des Etats-Unis mais également au monde (fondée en 1754) avec Stanford et Harvard. Elle fait partie de ce que l’on nomme l’Ivy League. Soit les huit universités les plus prestigieuses des Etats-Unis. Pourquoi Columbia est une force pour la Silicon Alley ? Car elle est située à moins de 10 kilomètres du cœur historique de la Silicon Alley. L’université est l’équivalent de Stanford pour la Silicon Valley. De nombreux jeunes talents peuvent donc venir travailler pour les sociétés de la tech à New York.
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Le prix des locaux pour les entreprises
Comme évoqué précédemment les prix des loyers sont à la baisse pour les entreprises. On a ainsi vu des entreprises comme Google ou Facebook s’installer à New York. Cela vaut aussi pour les start-ups avec la multiplication de ce que l’on nomme des incubateurs pour les jeunes entrepreneurs afin d’obtenir des locaux pour travailler. C’est le maire de New York de l’époque Michael Bloomberg qui suite à la crise financière décide d’investir dans ce type de structure pour faire repartir l’économie de la ville et favoriser l’innovation.
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Une meilleure qualité de vie “privée”
Cet avantage intervient en comparaison avec la vie en Silicon Valley en général. Bien que les loyers soient également très élevés en Silicon Valley , il est possible de trouver un logement à un prix raisonnable en périphérie du cœur de la ville. Ce qui reste assez difficile en Silicon Valley. Il n’est pas rare que les employées en Silicon Valley habitent assez loin de leur lieu de travail. Un facteur important dans la sélection de son emploi au vu du temps qu’il faut passer dans les transports chaque jour.
Autre que les loyers/prix des habitations, New York a l’avantage d’être une ville très cosmopolite et très riche en sortie culturelles ou sportives (Broadway, Basket-ball, Baseball …). Ce que des villes comme Palo Alto ou Mountain View (Googleplex) ne peuvent pas proposer malgré les nombreux avantages qu’offrent les entreprises.
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Une culture très riche et variée issue de la ville.
La ville qui ne dort jamais est l’une des villes les plus cosmopolites du monde avec de célèbres quartiers comme Little Italy ou Chinatown. Si l’on ajoute à cela la musique, la littérature, la télévision le cinéma, la peinture, elle est alors un haut lieu d’expression de l’art et par conséquent de la créativité et de l’innovation.
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De nombreux médias puissants
Une autre force pour les entreprises et notamment les start-ups de New York est l’impact des médias. En effet la ville dispose de médias puissants notamment la presse écrite. Parmi les plus connus le New York Times, The Wall Street Journal ou dans d’autres catégories Vice et Buzzfeed. La proximité géographique avec ces journaux permet aux start-ups de plus facilement se faire remarquer par les journalistes et éditorialistes de ces mêmes magazines et journaux. Et donc ils peuvent obtenir une visibilité sur le monde plus grande que la Silicon Valley.
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Les autres grandes industries de la ville
New York est également la ville de la finance (Wall Street) et de la publicité. Deux secteurs parmi les plus importants pour la création d’une start-up. Ces deux industries ont alors un impact très positif sur la Silicon Alley et l’ensemble des jeunes entreprises.
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Plus de femmes entrepreneures
Enfin un dernier point, statistiquement il y a plus de femmes entrepreneures qu’en Silicon Valley. Difficile de trouver les raisons exactes de cela mais cela reste un atout. On fait peut-être plus confiance aux femmes qu’en Californie.
Visiter ces deux cultures de l’entrepreneuriat est une bonne idée. Toujours dans un esprit américain de la culture de l’échec pour s’inspirer et prendre de meilleures décisions. Vous pouvez découvrir avec nous la Silicon Alley.
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par Antoine Moulard | Juil 24, 2018 | Tendances
L’impact du Team building en entreprise
Une notion dont on entend parler depuis de nombreuses années mais pas forcément appliquée par les entreprises et les managers. Le team building.
Le team building en entreprise
Le bien-être et le bien-vivre au travail ont d’importantes répercussions sur la productivité et la performance des salariés. Le travail en collaboration est désormais l’un des facteurs primordiaux pour la réussite d’une entreprise. On recherche alors les conditions optimales de travail pour l’ensemble des collaborateurs. Parmi ces conditions la cohésion d’équipe, le team building.
Le travail et la valeur du travail sont en perpétuel changement. En exemple de cela, il suffit de revoir le modèle de Ford (Fordisme) du début du siècle dernier. La principale source de motivation pour le travail n’était que la perspective d’un bon salaire pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille.
Ce que l’on nomme la théorie des organisations a bien évolué depuis cette époque. L’école des relations humaines a permis de replacer l’humain au centre du travail. Notamment avec les études d’Elton Mayo qui tendent à démontrer que les salariés ne sont pas uniquement motivés par l’argent.
Cette idée de team building apparaît au début des années 80 avec pour objectif de créer des liens entre les membres d’une équipe. La plupart du temps il s’agit d’activités ludiques à destination des collaborateurs :
- Cours de cuisine ;
- Soirée ou vidéo d’entreprise ;
- Serious Game ;
- Evènements sportifs ;
D’ailleurs, il est de plus en plus courant, dans le cadre de team building, qu’une ancienne célébrité sportive explique son parcours et la notion de travail d’équipe (Football, Rugby, Handball …).
En Silicon Valley, des entreprises rivalisent d’inventivités pour proposer de nouvelles activités qui sortent du commun. On peut retrouver de la sculpture sur glace, refaire des jeux télévisés (Famille en or), graffitis de groupe, construction en Lego, gérer un faux food truck, mini film hollywoodien …
L’ensemble de ses activités, en plus d’apprendre à connaitre ses collègues, permettent de diminuer le stress au travail.
Une analogie avec la pyramide de Maslow.
Le travail offrant des revenus réguliers, il permet d’assurer une première phase de bien-être. Puis une fois ces besoins satisfaits, l’on découvrir de nouveaux besoins. Une analogie avec la pyramide de Maslow peut être réalisée pour montrer l’impact du team building.
En reprenant la pyramide des besoins de Maslow, comme celle ci-dessous, on remarque que les besoins physiologiques et de sécurités sont en majorité comblée par le salaire issu du travail. La satisfaction des besoins apporte alors un bien-être personnel.
Les deux besoins suivants ne peuvent pas être matériels, ils sont plus en lien avec l’intellect et les sentiments. Le besoin d’appartenance correspond grossièrement au besoin d’appartenir à un groupe (un groupe d’appartenance). On va rechercher l’affection des autres, à s’intégrer à un groupe, à partager ce qui correspond à la définition du team building. Et dans une moindre mesure certains vont réussir à satisfaire des besoins d’estime à travers les activités de groupe, ces besoins regroupent la confiance et le respect de soi ainsi que la reconnaissance et l’appréciation des autres. Ces deux besoins peuvent donc être satisfait par des activités de team building.
Le valeur travail aujourd’hui donne un sens à nos vies. On obtient un sentiment d’accomplissement grâce au travail. Cela nous permet, pour un grand nombre, d’avoir une place dans une communauté, dans une société. Grâce à ce sentiment d’accomplissement, l’implication et les performances au travail augmentent pour chaque collaborateur. Il y a donc un impact positif sur les résultats de l’entreprise.
Team building et après ?
Le team building n’est pas simple à mettre en place. En effet, il ne faut pas espérer un profond changement dans une activité en “one shot”. Pour obtenir des résultats probants du team building, ce sont des actions à long terme qu’il faut mettre. Répéter et renouveler plusieurs fois dans l’année des activités de groupe ainsi que repenser sa communication interne sont des éléments indispensables pour créer des liens durables entre les collaborateurs.
On voit de plus en plus le terme de Team Bonding. Quand le Team Building vise à créer des liens, le Team Bonding recherche à les renforcer, les resserrer.
Si vous désirez accroître les performances de vos équipes et donc de votre entreprise, vous savez ce qu’il vous reste à faire. Pour vous inspirer de méthodes de management novatrices, vous pouvez découvrir avec nous la Silicon Valley, terre de l’innovation mondiale Silicon-Valley.fr
par Antoine Moulard | Juin 12, 2018 | Tendances
Parmi les nombreuses universités de la Silicon Valley (Santa Clara, Benkeley, Université d’État de San José …). Il en a une qui les devance toutes. De son nom complet Leland Stanford Junior University, il s’agit du campus de la vallée californienne, l’université de Stanford. Avant de passer à quelques chiffres sur cette université hors-norme. Revenons sur son histoire.
Entrée de l’université de Stanford
Stanford, une longue et riche histoire.
Comme évoquée dans l’introduction, l’université a pour nom complet Leland Stanford Junior University. Cette université a été fondée par Leland et Jane Stanford en 1891 en mémoire de leur fils Leland Stanford Junior. Leur fils décède à l’âge de 15 ans, d’une fièvre typhoïde. Leland Stanford Jr était le fils unique de Leland Stanford. Leland Stanford avait fait fortune dans les chemins de fer, il était également devenu gouverneur de Californie ainsi que sénateur américain avant de fonder son université.
L’université ouvre ses portes en octobre 1891 pour la toute première fois. Pour sa première année, l’université dénombre 559 étudiants inscrits. De surcroît, l’établissement a toujours été mixte et avant 1930, les étudiants n’avaient pas à payer les cours.
L’université a pour devise « Die Luft der Freiheit weht » que l’on pourrait traduire par « Le vent de la liberté souffle » où « Faire souffler un vent de liberté ». Si cette expression est en allemand, c’est qu’il s’agit d’une citation d’Ulrich von Hutten. Le premier président de l’université, David Starr Jordan était en accord avec les principes humanistes d’Ulrich von Hutten.
Les deux logos de l’université de Stanford (Historique et plus récent)
Son logo historique représente un sapin et on peut y voir la devise de l’université ainsi que sa date de fondation. Le logo le plus actuel reprend le sapin et en second plan on voit un “S” majuscule symbole de Stanford.
Quelques données chiffrées sur Stanford.
Regardons maintenant l’université de Stanford en quelques chiffres. Pour cette année, on dénombre 16 437 étudiants sur l’ensemble du campus. Bien qu’elle soit l’une des universités les plus sélectives, avec seulement 5% d’admis. Ce qui en fait l’université la plus sélective des Etats-Unis. Ce niveau d’exigence la classe souvent parmi les meilleures universités du monde. Selon le classement de Shanghai, elle serait la deuxième meilleure université au monde derrière Harward.
Les frais de scolarité sont également très élevés, ils peuvent atteindre la somme de 43 750$ par an (plus de 37 000€). Toutefois des programmes d’aides et de financements existent pour aider les étudiants ne pouvant pas payer cette somme.
L’intérieur de l’université de Stanford
L’université brille par ses élèves et ses professeurs. Pour l’année 2015 on compte parmi les professeurs et chercheurs 20 prix Nobel. Pour ce qui est des anciens étudiants de l’université, on retrouve 30 milliardaires. Il s’agit également de la deuxième université qui a produit le plus de millionnaire. On dénombre aussi 17 astronautes et de nombreux médaillés olympiques. De plus, l’université a un lien très étroit avec les entrepreneurs et entreprises de la Silicon Valley, avec des anciens élèves entrepreneurs célèbres.
Des anciens élèves célèbres.
Ainsi on peut lister quelques personnalités du monde entrepreneuriales qui sont passées par Stanford :
- D’abord, les fondateurs de la société HP (William Hewlett & David Packard);
- Les fondateurs de Google (Sergey Brin & Larry Page);
- Les instaurateurs de Yahoo!;
- Le fondateur et ancien PDG de Nike (Philip Knight);
- Le fondateur de LinkedIn (Reid Hoffman);
- Le PDG de Netflix (Reed Hasting);
- …
Enfin, pour ce qui est des autres anciens élèves célèbres de Stanford, on peut citer :
- L’ancien président américain Herbert Hoover, l’université a érigé une tour en son honneur au sein de Stanford, la Hoover Tower d’une hauteur de 86 mètres;
- Le roi Philippe de Belgique;
- Le tennisman John McEnroe;
- Le golfeur Tiger Woods;
- L’actrice Sigourney Weaver.
L’université au cœur de la vallée californienne est une source d’innovation pour la Silicon Valley de par les étudiants qui y passent.
par Antoine Moulard | Mai 11, 2018 | Tendances
Connaissez-vous les NATU ?
Vous connaissez certainement ce que l’on nomme les GAFA. Les 4 grandes entreprises du Web que sont Google, Apple, Facebook, Amazon. Aujourd’hui on nous présente les NATU, ces nouvelles entreprises avec un nouveau modèle économique innovant qui connaissent un succès mondial.
Les 4 sociétés que nous allons découvrir sont Netflix, Airbnb, Tesla et Uber. Au-delà de leur activité sur Internet, ces 4 entreprises ont un point commun. Un siège social basé en Silicon Valley. Regardons un peu plus en détail ces quatre sociétés qui ne font que grandir.
Netflix
Société fondée en 1997 par Reed Hastings étudiant à l’université de Stanford et Marc Randolph. Elle propose, via son site, d’accéder à des films, des séries ou encore des documentaires en streaming.
À l’origine en 1998, le site de Netflix proposait de la location de DVD avec un abonnement mensuel. Ainsi, les clients pouvaient louer et recevoir chez eux l’ensemble des DVD qu’ils voulaient regarder. Ils avaient ensuite la charge de renvoyer le DVD à Netflix, contrainte supprimée en 2007. L’entreprise est passée en mode streaming, les abonnés pouvaient alors regarder les films qu’ils souhaitaient de chez eux sans support physique.
Netflix est aujourd’hui disponible dans 190 pays. Les rares pays à ne pas disposer du service sont la Chine, la Corée du Nord et la Syrie. Ayant son siège social en plein cœur de la Silicon Valley, la société engendre des bénéfices records chaque année.
Pour le mois d’avril 2018 on comptabilise pas moins de 125 millions d’abonnés alors qu’il n’était que 54 millions en 2014. En ce qui concerne la France, nous sommes un peu plus de 3.5 millions d’abonnés. En sachant que le service n’est disponible que depuis 2014 en France, ce nombre est assez important. Le secteur de la vidéo à la demande connaît depuis le succès de Netflix une forte concurrence croissante. Avec par exemple Amazon Prime ou Apple, elles aussi basées dans la vallée californienne.
Airbnb
Ayant comme slogan «Welcome Home », AirBnb est une entreprise spécialisée dans le secteur du logement locatif. Cette société internationale a seulement été créée en 2008 par trois Américains Brian Chesky, Joe Gebbia et Nate Blecharczyk. Son site et son application ont pour but de mettre en contact des voyageurs et des particuliers propriétaires. Ainsi, toute personne peut réserver et louer via le site un appartement ou une maison d’un particulier pour une durée limitée.
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Le tout premier logement à être disponible de la sorte est celui des fondateurs Brian Chesky et Joe Gebbia à San Francisco. À l’époque le service s’appelait AirBedandBreakfast.com et ne permettait que l’hébergement d’une chambre dans un appartement. Au printemps 2009, l’entreprise est renommée AirBnb et permet non plus de louer qu’une simple chambre mais un appartement ou une maison dans sa totalité.
En 2018, AirBnb c’est presque 5 millions de logements dans 191 pays dont la Chine ou le service se nomme Aibiying. Il y a plus de 81 000 villes où des logements AirBnb sont présents et les villes les plus populaires sont (logements actifs) Paris, Londres, New York ou encore Rio de Janeiro. L’entreprise totalise plus de 300 millions de voyageurs et a été valorisée à 30 milliards de dollars (environ 26 milliards d’euros).
Tesla
Dirigée par le célèbre Elon Musk, Tesla tire son nom de l’inventeur du XIX siècle Nikola Tesla. La société a été fondée en 2003 par Martin Eberhard et Marc Tarpenning. L’entreprise se base essentiellement sur le secteur automobile et plus précisément sur la vente de véhicules électriques. En ce qui concerne son centre de production et son siège social, ils sont basés dans la baie de San Francisco. Les deux fondateurs voulaient prouver qu’il était possible de rouler dans un véhicule à énergie renouvelable sans contrainte particulière.
De part ses nombreux brevets et innovations, comme par exemple l’une des premières entreprises à proposer une fonctionnalité de pilotage automatique, l’entreprise à une forte valorisation boursière. Sa capitalisation boursière est estimée à environ 50 milliards de dollars en avril 2018. D’ailleurs, l’entreprise se place au 98ème rang du classement 2017 d’Interbrand qui permet de juger la valeur de la marque et donc définit les marques les plus puissantes au monde. Toujours selon ce classement, elle est derrière Netflix (78ème) pour le classement des NATU.
Uber
Uber a été fondée à la suite d’un voyage d’affaires de Garrett Camp et Travis Kalanick à Paris. En effet, sous un Paris enneigé les deux entrepreneurs ne trouvaient pas de taxi disponible. Ils ont donc l’idée de créer une plateforme permettant de mettre en contact des utilisateurs et des conducteurs. Ils sont alors trois (Garrett Camp, Travis Kalanick et Oscar Salazar) à fonder UberCab en 2009. L’entreprise changera rapidement de nom pour devenir simplement Uber. Grâce à son modèle économique innovant où les chauffeurs Uber ne sont pas des employés mais des auto-entrepreneurs. Uber devient très populaire et est une entreprise à suivre. Paris sera la première ville en dehors des USA à proposer l’application Uber.
Depuis 2009, Uber c’est plus de 75 millions de passagers et pas moins de 3 millions de chauffeurs-partenaires. L’application est disponible dans 65 pays et plus de 600 villes à travers le monde. Pour la seule année 2017, on recense 4 milliards de courses effectuées. La société se diversifie peu à peu, elle propose depuis 2015 Uber Eats un service de livraison de repas à domicile.
Ces quatre sociétés (Les NATU) sont les nouvelles places fortes de la Silicon Valley, toutefois elles sont encore assez loin de la force et du rayonnement mondial des GAFA. Si vous désirez découvrir la Silicon Valley pour apprendre les méthodes de travail des start-ups connaissant de véritable succès story rendez-vous sur ce lien.