par Benoit Peigné | Mai 28, 2014 | Tendances
Grâce aux startups de la Silicon Valley même le jardinage devient une activité high tech ! D’une application pour le jardinage et l’entretien d’un potager à la mise en vente d’une installation de culture hydroponique abordable, les startups de San Francisco mettent à contribution leurs compétences en matière de nouvelles technologies pour faciliter la tâche des jardiniers du dimanche, mais également perfectionner l’agriculture de masse. L’intérêt grandissant pour ce secteur d’activité s’est notamment exprimé lors de l’inauguration de la conférence Silicon Valley AgTech à Palo Alto, qui a rassemblé une foule de consommateurs, ainsi que de grandes entreprises agricoles.
« Il s’agit d’un véritable ouragan ! », a déclaré l’organisateur de l’évènement, Roger Royse du cabinet d’avocat Royse à Palo Alto. D’après lui, le lancement de ce groupe Silicon Valley AgTech permettrait au domaine de l’agriculture de se développer grâce aux nouvelles technologies.
Tandis que la conférence était plus tournée vers les technologies pour l’agriculture de grande échelle, Royse a expliqué que des technologies se développent également pour le jardinage.
La tendance étant de produire soi-même ses aliments, toute une communauté, ainsi que des réseaux sociaux se sont développés. Il existe une véritable opportunité en terme d’innovation qui se créée aujourd’hui autour de l’activité de jardinage. Des applications fleurissent dans les boutiques Apple et Android. Des dizaines d’agendas, calendriers et guides sont désormais disponibles, incluant des applications populaires, telles que Gardening : The Ultimate Guide (gratuit, iOS), et The New Sunset Western Garden Book (pour 14,99$, iOS), ou encore le Guide du Jardin (pour 0,89€, iOS). On peut aussi trouver Garden Manager (gratuit, Android) qui vous envoie une alarme lorsqu’il est temps d’arroser ou de fertiliser vos plantes !
D’autres applications, telles qu’Organic Gardening Planting Planner (gratuit, iOS) ou OG Planting Planner (gratuit, Android), vous permettent de créer votre propre jardin et d’être alerté lorsqu’il est temps de semer ou récolter. Earthwire, une autre application de jardinage devrait bientôt voire le jour. Il s’agirait d’une sorte de Facebook pour les déplantoirs et le paillis, qui permettrait aux utilisateurs de communiquer et d’échanger sur ce qu’ils font pousser dans leur jardin, et de créer des groupes de afin de partager leurs récoltes.
En parallèle de cette tendance, s’en est également développée une autre : la culture hydroponique. Bien qu’exigeant des compétences supérieures à celles du jardinier moyen, elle est devenue un important business dans le domaine de la culture de fruits et légumes, et suscitent l’intérêt des amoureux du jardinage.
La culture hydroponique implique de cultiver des plantes, fruits ou légumes sans terre, c’est-à-dire dans de l’eau, du sable ou du gravier associé à des nutriments. Des mesures régulières de l’acidité, de la conductivité électrique et de la température de la solution nutritive sont nécessaires, comme l’est aussi le fait de faire attention à ajouter la bonne quantité de nutriments. Une startup nommée Sustainable Microfarms, située à Los Angeles et dans la Baie de San Francisco, a développé un système appelé le Genesis Dosing Controller permettant de faciliter cette culture hydroponique. Il contrôle et régule automatiquement tous les paramètres à prendre en compte, tels que l’acidité, la concentration de nutriments, la température, et permet ainsi aux jardiniers en herbe de tout cultiver, de la laitue aux tomates en passant par les cerises et les piments. A 750$, ce système reste cependant non abordable pour certains amateurs, bien qu’il reste moins cher que la plupart de ses concurrents !
Le marché de l’agriculture et du jardinage serait donc demandeur en termes d’innovation ! D’après Lawrence Brooke de General Hydroponics, la culture hydroponique à domicile serait « un marché potentiel en pleine croissance ». Alors les petits génies de l’innovation, on lâche sa truelle et son râteau et on imagine l’invention de demain qui révolutionnera le monde du jardinage ! 😉
par John Forge | Mai 18, 2014 | Tendances
Faire un Zuckerberg, ou « to pull a Zuckerberg » comme le disent les locaux, est un jeu réservé à quelques milliardaires. Simples millionaires s’abstenir !
Ce jeu se pratique généralement dans les beaux quartiers, dans les très beaux quartiers, d’une ville. Le nom vient de Mark Zuckerberg, multimilliardaire en dollars (25,3 milliards de dollars, malgré un salaire de un dollar par an), Chief Executive Officer (CEO), Chairman et co-fondateur de FaceBook.
En 2011, Zuckerberg décide d’acheter une maison à Crescent Park (au 1456 Edgewood Drive), un quartier chic de Palo Alto où vivent déjà quelques personnalités de poids comme Larry Page (Google) qui y possède une maison de 500 mètres carrés), ou Marissa Mayer (CEO de Yahoo). Zuckerberg a payé 7 millions de dollars pour cette maison (photo ci-dessus) de 5 chambres, 5 1/2 salles de bain, une cave, une piscine, une tonnelle (où Mark et sa femme (née Priscilla Chan) se sont mariés).
Mais en 2013, Mark découvre qu’Iconiq Capital, une société qui gère les fortunes de riches familles de la vallée, avait acheté la maison attenante et se proposait d’en acheter d’autres avec comme publicité : « vivez comme et près de Zuckerberg ». Après avoir payé plus de 14 millions de dollars pour racheter la dite maison (deux fois le prix de sa résidence), il décide alors de racheter tout le quartier pour un total de 30 millions de dollars. Encore mieux, pour les voisins du moins, Zuckerberg n’a aucune envie (pour l’instant du moins) de les occuper, et il les a louées… à leurs précédents occupants !
Ce n’est pas le seul investissement du jeune milliardaire. Il a aussi investi 10 millions de dollars pour acheter une maison au coin de Dolores et de la 21ème rue (dans Dolores Heights, un autre quartier chic de San Francisco). Il envisage aussi de gros travaux (estimés entre 1.5 millions et 5 millions de dollars pour construire une « media room », une cave et une grande serre valant à elle seule plus de soixante mille dollars. Les suppositions vont bon train, bien sûr sur ce que Zuckerberg compte faire pousser dans sa serre…
Pour ne pas être en reste Marissa Mayer (Pdg de Yahoo) qui avait déjà une assez belle maison no loin, dans Addison Avenue,
décide en 2014 d’acheter… une maison funéraire. En fait la plus ancienne de la Vallée. Connue sous le nom de Roller & Hapgood, cette propriété d’un hectare aurait permis de construire 21 maisons individuelles. Et ça, Marissa ne pouvait le supporter, surtout que sa maison personnelle, située, est quelques mètres seulement de cette propriété. Avec son paquet d’actions de Google, et son poste de CEO de Yahoo (36.6. millions de dollars par an) elle a acquis cette intéressante propriété, au grand chagrin de ses voisins qui se plaignent déjà des grandes parties que Marissa organise avec régularité.
Va-t-on en rester là ? Sans doute pas selon certains experts : si vous avez beaucoup d’argent (nous parlons en milliards de dollars bien sûr), l’immobilier semble rassurant pour ceux qui voient les obligations rapporter moins de un pour cent, la bourse devenir très nerveuse, et l’inflation qui commence à montrer son nez, en particulier dans le prix de l’alimentation. Nous vous tiendrons informés bien entendu!
John Forge
par Benoit Peigné | Mai 13, 2014 | Tendances
Les professionnels 2.0 de la Silicon Valley vont enfin pouvoir se restaurer l’esprit tranquille car un nouveau système de notation pour les restaurants de la Silicon Valley vient d’être mis en place. Le 29 Mars 2014, après un vote unanime du Conseil de Surveillance du département de Santa Clara, un système de notation par couleur a été adopté et devra être placardé à l’entrée de chaque restaurant. Une décision qui ne plaît pas à tout le monde, mais qui devrait permettre un accès à l’information plus équitable.
Finit l’époque où essayer le petit restaurant du coin était une grande aventure, avec la possibilité de découvrir une pépite en matière de restauration ou quelques cafards trainant sous la table …
Le jour du jugement est arrivé pour les restaurants de la Silicon Valley ! A partir de cet automne, des cartes de couleurs rouges, jaunes ou vertes devraient commencer à apparaitre sur les fenêtres des restaurants.
Quelle est l’origine de ce vote ?
Cette décision a été prise suite à une enquête menée un an auparavant, par l’unité d’investigation de la NBC Bay Area (région de la baie de San Francisco), révélant un système de restauration dysfonctionnel. Les restaurants de la Silicon Valley ne connaissaient pas, ou n’appliquaient pas, certaines normes d’hygiène, tandis que les consommateurs n’avaient aucune idée de ces violations.
Il a également était dévoilé que la loi obligeant les restaurants à rendre des comptes à leurs consommateurs n’était pas non plus appliquée. En effet, la Californie autorise les clients à demander aux employés de leur montrer le dernier rapport d’inspection de l’hygiène du restaurant. Une enquête en caméra a en effet révélée que presque l’ensemble des restaurants auxquels il était demandé de le montrer, refusés de le faire.
Un groupe de travail, rassemblant à la fois des consommateurs et des propriétaires de restaurants, a été formé par le Conseil de Surveillance suite à cette enquête. Il s’est rassemblé de nombreuses fois durant l’année dans le but de définir un système de notation potentiel à mettre en place dans le département de Santa Clara.
C’est ainsi que le système de notation vert, jaune et rouge a été sélectionné.
Un accès à l’information plus équitable.
Avant ce vote du Conseil de Surveillance de Santa Clara, aucun système de notation des restaurants de la Silicon Valley n’avaient été mis en place, que ce soit en ligne ou affiché à l’entrée des restaurants. Les clients n’avaient donc aucune information concernant l’hygiène alimentaire adoptée par les enseignes dans lesquelles ils se restauraient.
Ce nouveau système à trois couleurs a donc était choisit afin de permettre un accès plus équitable à l’information et permettre aux clients de la Silicon Valley de choisir où se restaurer en toute connaissance de cause.
Pour compléter ce système d’affichage, un score de 0 à 100 sera attribué à chaque restaurant. Ce score sera disponible sur le site du Département de la Santé Environnementale pour toute personne souhaitant consulter le taux de conformité des restaurants avec les règles d’hygiène alimentaire.
Un système de couleur pour plus de simplicité !
Un simple système de couleur allant du rouge au vert en passant par le jaune pour évaluer le taux de conformité de votre restaurant préféré avec les régulations d’hygiène alimentaires.
Une affiche verte ou « passe » certifiera que le restaurant n’enfreint pas plus d’une règle d’hygiène. Si le restaurant enfreint plus d’une règle il se verra recevoir un « passe conditionnel » ou affiche jaune.
L’obtention d’un score jaune obligera les restaurants à corriger leurs normes d’hygiènes avant la prochaine inspection. Si ces corrections ne sont pas effectuées avant l’inspection suivante, le restaurant recevra une affiche rouge, ce qui signifie que le restaurant sera fermé pour non respect des normes d’hygiènes.
par Benoit Peigné | Mai 5, 2014 | Tendances
L’équipe de Silicon-Valley.fr est heureuse de vous proposer de participer à la première Soirée Connect San Francisco. Venez nombreux pour échanger avec la communauté francophone 2.0 de la Silicon Valley.
Ce mardi 6 mai 2014 la première soirée Connect San Francisco se déroule à L’Atelier BNP Paribas.
Sur le modèle des soirées Connect qui ont rencontré un important succès en France, Silicon-Valley.fr propose aux entrepreneurs et décideurs de la Silicon Valley de participer à une soirée networking axée sur les rencontres, les échanges et un apéritif convivial dans un lieu synonyme d’innovation et de projets porteurs.
Ce sera l’occasion pour chacun d’entre nous de mettre un visage sur le nom d’une entreprise, de découvrir les projets en cours et à venir et d’humer ce parfum singulier d’innovation et de développement propre aux événements de la Silicon Valley.
Pour participer, inscrivez-vous sur http://www.connect-sf.com/ et n’hésitez pas à suivre les actualités relatives aux Soirées Connect San Francisco sur Facebook et Twitter.
Pour ce premier événement des soirées Connect San Francisco, nous vous donnons rendez-vous ce mardi 6 mai à partir de 18h30 à L’Atelier BNP Paribas : 2325 3rd St, San Francisco, CA 94107.
par Claire Liot | Avr 29, 2014 | Tendances
Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi il est si facile d’acheter (presque tout) sur Internet, mais qu’il n’est pas possible de trouver un photographe, de solliciter l’aide d’une femme de ménage ou d’un professeur à domicile sans avoir à passer une douzaine d’appels? Plus besoin de feuilleter les pages jaunes de l’annuaire-le-plus-encombrant-au-monde, vous êtes à deux clics de pouvoir trouver sur Internet un professionnel de service autour de chez vous et de passer commande dans la foulée !
Marco Zapaccosta est CEO et co-fondeur de la startup Thumbtack – une plateforme d’échange entre des consommateurs avides de trouver un garagiste ou un jardinier autour de chez eux et des professionnels de service désireux d’étendre leur clientèle. Marco est persuadé que le futur du e-commerce est dans la mise à disposition des services à la personne sur Internet et nous convainc dans son interview.
>> Comment expliqueriez-vous Thumbtack à un enfant de 10 ans ?
Laissez-moi vous donner un exemple : Thumbtack vous aide à trouver un plombier compétent en qui vous allez avoir confiance. Imaginez un petit garçon dans un magasin de jouets qui cherche l’objet idéal, qui convienne à ses attentes et son budget : et bien la comparaison est la même pour un adulte qui cherche sur le site de Thumbtack, à embaucher un peintre, une baby-sitter ou n’importe quel professionnel de service pour un besoin particulier.
>> Aujourd’hui, les consommateurs font facilement leurs recherches sur Internet pour trouver un professionnel de service, utilisent les sites comparatifs, lisent les commentaires et reviews des commerçants sur Yelp et demandent à leur entourage de leur recommander quelqu’un. La prochaine fois que je dois avoir recours à un menuisier, pourquoi devrais-je aller voir Thumbtack?
Il y a plusieurs réponses à cette question. Thumbtack se distingue de Yelp et d’Angel List en étant une plateforme ‘proactive’. Yelp ou les Pages Jaunes donnent accès à du contenu statique et générique: l’utilisateur fait une recherche par mots-clés et une liste de réponses lui est proposée. Mais au final ce que le consommateur cherche ce sont des offres personnalisées, or ce type d’annuaire ne convient pas à son besoin. Il veut être mis en relation avec des commerçants qui sont disponibles et intéressés par sa demande de service. Il veut avoir en sa possession toutes les informations pertinentes pour lui permettre de choisir le meilleur commerçant qui saura répondre 100% à sa demande. Thumbtack c’est l’outil qui permet au consommateur d’avoir accès à ces commerçants le plus vite possible et à moindre frais.
Quant au bouche à oreille, la raison pour laquelle le consommateur prête beaucoup d’attention aux recommandations de son entourage c’est qu’il a confiance dans le jugement de ses amis et sa famille. Mais au fond, c’est une recherche assez inefficace et extrêmement limitée aux commerçants que seul l’entourage connaît, or combien d’autres business peuvent offrir un meilleur service qui réponde exactement au besoin originel!
Donc, la meilleure solution reste la plateforme web qui connecte directement les demandeurs et offreurs de services en fonction de critères très précis et d’agrégation de données pour permettre au consommateur de faire un choix basé sur des critères scientifiques et non pas seulement sur un jugement personnel. Une telle plateforme web existe déjà aujourd’hui pour certains produits. Lorsqu’un consommateur souhaite acheter un appareil photo, un des premiers sites visités est Amazon. Cela prouve que les recommandations des amis/familles est une solution mais évidemment pas la seule, ni la meilleure!
>> Le e-commerce de produits a véritablement fleuri au début du siècle lorsqu’Amazon et eBay ont commencé à vendre de tout sur Internet. Pensez-vous que le marché soit prêt aujourd’hui à accueillir la vente de services ?
Vous connaissez sûrement l’expression “Software is eating the world” pour faire référence à l’émergence du e-commerce. Il y a 15 ans, la raison pour laquelle les services n’ont pas pris le même virage que les produits, c’est uniquement parce que le marché des services est beaucoup plus fragmenté que celui des produits. On parle d’ individus uniques, de tout petits commerçants, qui n’ont pas vu le besoin de vendre leurs services en ligne jusqu’à très récemment.
Aujourd’hui, ces même petits business sont très facilement convaincus qu’ils doivent avoir une vitrine sur Internet pour aller chercher davantage de clients. Associés à cette prise de conscience de la part des petits business, les consommateurs sont maintenant extrêmement à l’aise pour acheter de tout sur Internet; une brosse à dent, de la musique ou encore des vacances au soleil. Le cyber espace ne fait plus peur comment c’était le cas dans les années 2000. Aujourd’hui, il y a une vraie relation de confiance qui s’est installée entre la toile et le consommateur. Je pense que le marché des services en ligne avait besoin d’arriver à maturité tant au niveau du commerçant que du consommateur et depuis quelques années, l’industrie des services s’est réellement fait une place sur le web.
>> Il est très facile pour un consommateur de ‘butiner’ de commerçant en commerçant lorsque le premier n’est pas disponible ou lorsque le deuxième offre un discount par exemple. Le consommateur fait rapidement un choix entre le temps qu’il veut passer à chercher, le prix et les contraintes liées au service. Quelle est la stratégie de Thumbtack pour fidéliser ses clients et bâtir une vraie relation de confiance avec le consommateur ?
Avant toute stratégie de fidélisation, la première expérience d’un client avec Thumbtack doit être irréprochable! C’est un facteur garanti de succès pour que les clients reviennent sur la plateforme. Si dès la première fois, Thumbtack réussit à fournir un garagiste compétent et au prix du marché, le consommateur ne pourra être que content de son expérience et souhaitera la renouveler dès que l’occasion se représentera. On essaie de bâtir une vraie relation de confiance entre Thumbtack et le consommateur. Au début de la relation, il y a évidemment beaucoup de scepticisme de la part du client qui a pu avoir de fâcheuses expériences dans le passé et qui veut s’assurer qu’il fait le meilleur ‘deal’ avec tel commerçant pour avoir un service de qualité. Notre but c’est de rassurer ce consommateur dès le départ pour bâtir une relation durable dans le temps. Jusqu’à présent, les retours de nos clients sont excellents! Par les questionnaires qualitatifs et le taux de récurrence d’achat, on s’aperçoit que leur première expérience est très satisfaisante.
>> Mais comment peut-on fidéliser un client qui est toujours en mouvance et forcément en contact avec plusieurs commerçants en même temps ?
Plus qu’un programme classique de fidélisation pour le client où il gagnerait des points en contractant des commerçants sur la plateforme, nous voulons vraiment optimiser notre catalogue de produits pour nos clients, qui ne se rendent pas toujours compte de l’étendue des services que nous offrons. Etre ‘top of mind’ c’est clairement la grande bataille que Thumbtack essaie de relever dans ce marché extrêmement compétitif. Et avoir une application mobile, c’est la solution pour gagner! Le mobile permet d’avoir une stratégie marketing de proximité avec le client et le commerçant, puisque Thumbtack est avec lui, dans sa poche, où qu’il aille et quoi qu’il fasse pendant la journée. Contrairement à Yelp, Thumbtack permet plus facilement à un client de soumettre une requête pour un service en particulier et de recevoir des devis de la part des commerçants intéressés par la demande. Avec Thumbtack, il est très facile de compléter un formulaire avec quelques questions, plutôt que de faire une recherche sur son smartphone et de filtrer les services les uns après les autres, comme c’est le cas sur Yelp.
>> Si le client avait l’opportunité de payer le commerçant directement en ligne, sur la plateforme Thumbtack, pensez-vous que cela lui donnerait davantage confiance pour acheter un service ?
Thumbtack n’est pas encore une plateforme de paiement en ligne mais dans un avenir très proche, nous souhaitons intégrer les transactions financières à l’expérience du consommateur. Nous voulons pouvoir offrir l’intégralité de l’expérience d’achat; de la recherche à la mise en contact avec le commerçant, de la prise de rendez-vous en ligne jusqu’au paiement du service.
Mais en ouvrant la plateforme au paiement en ligne, nous voulons aussi veiller à ne pas privilégier notre modèle de revenu par rapport à la commodité et la simplicité pour le client de régler le commerçant. Que veux-je dire par là? Le client doit pouvoir continuer à payer le commerçant en espèce ou avec un chèque si c’est le mode de paiement qu’il privilégie par rapport au règlement en ligne. Nous ne voulons pas limiter l’expérience du client sur la plateforme mais bien au contraire lui offrir la possibilité de régler comme il le souhaite. Flexible, flexible, flexible, c’est ainsi que nous fidéliserons nos clients!
>> Il n’est plus envisageable d’acheter sur Internet sans avoir au-préalable lu les commentaires de précédents acheteurs ou regardé des vidéos de consommateurs donnant leur avis sur la qualité et l’efficacité du produit. Ces reviews dont tout le monde raffole sont-elles envisageable pour acheter un service en ligne ?
A travers nos études de marché, nous nous sommes rendu compte que les clients évaluaient les commerçants en fonction de deux critères.
L’expertise: ce que le commerçant est réellement capable de faire, autrement dit ses compétences pour exécuter le service. Le client va aller chercher des preuves des travaux déjà réalisés. Il va également lire et se fier aux commentaires de précédents clients.
Le professionnalisme: il s’agit plutôt de la manière dont le service a été délivré. Exemples: la courtoisie du commerçant, la facilité pour communiquer avec le gérant de l’entreprise, etc. Le client va trouver ce genre d’information dans les commentaires et en même temps, Thumbtack va utiliser les données du système pour évaluer, par exemple, la rapidité avec laquelle le commerçant a répondu à une demande avec un devis complet. Nos questionnaires de satisfaction sont extrêmement détaillés et surtout très contextualisés. Nous faisons bien attention de comprendre les commentaires des clients en fonction du service très précis pour lequel ils ont eu besoin de contracter un professionnel. Un architecte peut recevoir des commentaires très différents s’il a fait les plans d’une maison ou si on lui a aussi demandé de superviser la construction de celle-ci.
>> En juin 2013, Thumbtack a levé 12.5 millions de dollars auprès d’investisseurs comme Sequoia Capital. A partir des séries d’investissement B ou C, il est souvent attendu que les startups grossissent à l’international: a-t-on des chances de voir Thumbtack arriver en France?
J’aimerais vous répondre oui mais pas encore! Nous pensons vraiment que Thumbtack est une solution globale qui peut s’exporter très facilement à l’étranger. Partout dans le monde, les consommateurs cherchent des professionnels de service et les petits commerçants souhaitent davantage de clients pour faire grossir leur entreprise. C’est un concept universel mais aujourd’hui la solution apportée par Thumbtack n’existe nulle part ailleurs. Il y a un très beau plagiat de notre plateforme en France… (honteux!) mais aucun autre compétiteur dans le monde n’égale notre produit.
L’expansion internationale est clairement à portée de main et nous irons lancer Thumbtack dans d’autres pays lorsque nous aurons créé un ‘manuel d’utilisation’, une vraie stratégie pour répliquer notre modèle en capitalisant sur les concepts gagnants qui font le succès de Thumbtack aux Etats-Unis aujourd’hui.
Marco Zapaccosta est CEO et co-fondeur de la startup Thumbtack, créée en 2008 à San Francisco. Déjà depuis les bancs de l’Université de Columbia, Marco voulait entreprendre dans l’écosystème web et c’est seulement quelques années après s’être diplômé qu’il tente l’aventure aux côtés de son co-fondateur Jonathan Swanson.
Note: dans l’intérêt de cet article, les propos de Marco ont été traduits de l’anglais au français.
par Benoit Peigné | Mar 11, 2014 | Tendances
Débordante d’histoires, d’anecdotes et d’intérêts, la ville de Sunnyvale est la deuxième ville la plus importante du comté de Santa Clara en superficie et la cinquième de la région urbaine de San Francisco. Classée 18ème ville les plus sûres des Etats-Unis, c’est l’une des rares cités où la totalité des membres de la sécurité civile sont pompiers et officiers de police en même temps. Elle accueille la Onizuka Air Force Station, également surnommée The Blue Cube, qui est l’unique base militaire active de la région. Cette station est le centre de contrôle principal de satellites artificiels des forces armées des Etats-Unis. La ville compte plus de 140 000 habitants sur une superficie totale de 57km².
L’histoire passionnante d’une petite ville
Nous commencerons en 1850 quand Martin Jr et Mary Murphy ont acheté une partie du Rancho Pastoria de las Borregas où ils cultivèrent le blé. Ils seront les premiers propriétaires d’une maison à ossature, livrée de la Nouvelle-Angleterre. Au fil des années, le blé n’est plus rentable et on commença une nouvelle culture, celle des fruits. En 1871, on trouvera dans la région la première conserverie de fruits et la ville sera surnommée le jardin du monde. L’école Encina ouvrira ses portes et ont baptisera la cité le Beautiful Murphy en 1987. Cependant, en 1901 les habitants apprendront qu’ils ne peuvent utiliser aucun de ces noms pour leur bureau de poste, ils choisiront donc Sunnyvale. Après la Seconde Guerre Mondiale, la ville rase les vergers pour développer des espaces résidentiels et des bureaux. En 1956 le constructeur aéronautique Lokheed s’installe à Sunnyvale et la ville devient dans la foulée un haut lieu de la recherche, du développement et de la fabrication pour la Silicon Valley.
Une histoire d’amour à Toys R Us
Les habitants de la ville racontent qu’un fantôme hanterait le célèbre magasin de jouets. Il s’agirait de Johnny Johnson, bûcheron à la ferme de John Murphy, qui était tombé amoureux de la fille de l’agriculteur. Il aurait saigné à mort après s’être coupé la jambe suite à un accident. Depuis, il vagabonde dans les allées arrières du magasin, situé sur l’ancienne propriété des Murphy, à la recherche de son amour perdu. Suite à de nombreux événements inexpliqués, l’émission de télévision « c’est incroyable » s’est rendue sur les lieux avec un médium local. C’est lors de cette séance, filmée en haute vitesse et photographiée en infrarouge, que face aux employés du magasin, Sylvia Brown parlera avec le fantôme. L’homme sera immortalisé sur une photo infrarouge, sans apparaître sur le film. Beaucoup d’autres histoires ont été rapportées concernant ce fantôme qui erre dans les alentours du magasin Toys R Us de la ville.
Visiter Sunnyvale, ce qu’il faut voir
De nombreux parcours de golf sont présents aux alentours de Sunnyvale, mais la ville abrite également d’autres points d’intérêts. Le Rooster T Feathers comedy club vous accueillera et vous fera découvrir des futures stars qui suivent les traces de leurs prédécesseurs tels que Robin Williams ou Drew Carey. C’est également ce club qui abrite la première machine du fameux jeu d’arcade Pong. Le Sunnyvale heritage park museum est une reconstruction de la maison de Murphy et elle accueille des expositions permanentes et rotatives sur l’évolution de la zone de Sunnyvale. On peut également se promener dans Baylands park, un parc naturaliste avec terrains de jeux, sillonnant au milieu des sièges des sociétés de la Silicon Valley. Pour finir, le Sunnyvale farmers’ market est un marché local où on trouve des fruits et légumes mais aussi des produits d’art et d’artisanat.
Etudier à Sunnyvale, un choix d’avenir
Deux écoles d’art sont présentes sur Sunnyvale. L’institut californien d’art de Sunnyvale qui propose une formation dans la conception, les arts médiatiques, la mode et les arts culinaires ; et le collège polytechnique de Cogswell qui offre des programmes axés sur l’art digital et les animations, la technologie audio numérique, le design et le développement de jeux, la gestion des médias numériques, l’ingénierie et l’entrepreneuriat et l’innovation. Ces deux écoles dispensent des programmes en total accord avec les activités de leur région, la Silicon Valley. L’université Herguan est une faculté privée non agrée qui emmène à deux masters : sciences de l’informatique et administration des affaires. L’université de médecine est-ouest de Sunnyvale a été fondée en 1997 pour instruire des étudiants qui amélioreront la qualité des soins de santé américains. Ses programmes sont axés sur la médecine traditionnelle chinoise, on peut également passer un doctorat en acuponcture et médecine orientale.
Sunnyvale est également le lieu d’implantation de plusieurs entreprises de renommée internationale comme par exemple Yahoo! ou NetApp.