Nos voitures de demain, les voitures autonomes ?
Elles seront surement l’un des changements majeurs de notre quotidien et sont déjà présentes sur le sol américain, Nous parlons aujourd’hui des voitures autonomes.
De nombreuses entreprises se positionnent sur la voiture autonome.
Nombreuses sont les marques à se lancer dans les prototypages, les tests, la construction des voitures autonomes. On retrouve non pas seulement des constructeurs automobiles mais bien des entreprises de la tech de la Silicon Valley. Pour donner quelques sociétés de la tech présentes sur ce marché, on peut citer Google, Uber, Apple ou Baidu. Mais il ne faut pas oublier non plus les constructeurs automobiles qui eux aussi investissent beaucoup en recherche et développement pour concevoir la voiture autonome de demain (Tesla, Audi, BMW, Ford, Honda, PSA …)
Ce que l’on nomme en anglais, autonomous car ou self-driving car à des origines assez lointaines. En effet, on retrouve les premières traces écrites dans les années 20 puis dans les années 50. Cela relevait encore de la science-fiction mais l’idée était là. Une voiture capable de conduire sans l’intervention humaine.
Mais depuis octobre 2010 cela semble réalisable. Google annonce alors avoir réalisé un système véritablement apte à rouler sans conducteur. Véritablement car dans le passé des véhicules capables de suivre les lignes blanches au sol ont déjà été développés. Les voitures Google, comme désormais les autres, sont équipées de plusieurs caméras, radars et GPS permettant d’avoir une vision globale de la route ainsi que du trafic. Les premiers tests sur route sont réalisés dans l’état de Californie.
Le fonctionnement d’une voiture autonome
L’ensemble des modèles de l’entreprise Tesla (Model 3, Model S, Model X), propriété d’Elon Musk, sont équipés de ce qu’il nomme la conduite autonome. Pour être plus descriptifs sur les équipements :
- 8 caméras panoramiques avec une portée de 250 m;
- Une douzaine de capteurs pour détecter les objets;
- Freinage d’urgence automatique;
- Avertissement collision latérale;
- Pleins phares automatiques …
Le tout dans une voiture entièrement électrique. Peut-être le début d’une nouvelle ère dans le domaine de l’automobile avec des voitures électriques et autonomes. L’ensemble est dorénavant fiable pour rouler, notamment grâce à l’intelligence artificielle, le big data et l’apprentissage automatique. Permettant aux voitures de souvent mieux conduire que les hommes. En effet, il faut savoir qu’aujourd’hui environ 90% des accidents de la route sont en partie, voire en totalité la responsabilité de l’humain. Parmi les causes, on peut relever :
- Le taux d’alcoolémie du conducteur;
- La vitesse non respectée;
- La fatigue;
- La distraction (téléphone, cigarette, maquillage …)
L’ensemble de ces facteurs ne sont pas un problème pour une intelligence artificielle. La voiture autonome pourrait possiblement être une solution pour diminuer drastiquement le nombre d’accidents et de morts sur les routes. De plus l’automatisation de la conduite permettrait une meilleure gestion de la consommation d’essence (moins de consommation) ainsi qu’un trafic mieux régulé.
Toutefois chaque accident même mineur impliquant une voiture autonome est un frein pour le développement de ce secteur. Les erreurs de perceptions et de jugements que peuvent avoir un être humain ne sont pas vu comme valable pour une automobile autonome sachant qu’il s’agit d’une intelligence artificielle et donc plus ou moins programmée par l’homme.
Les freins à son développement
Pour parler d’actualité, récemment une des voitures d’UBER a été impliquée dans un accident mortel. Uber a décidé d’investir plusieurs millions de dollars dans leur projet de voitures autonomes mais également de camions autonomes. Ils ont cependant mis en suspens ce projet de camion. Le but d’Uber, remplacer tous ses chauffeurs par des automates. Pour cela, ils ont fait un partenariat avec Daimler, entreprise qui possède notamment Mercedes-Benz.
L’accident mortel de la voiture d’Uber a eu lieu en Arizona. La conductrice regardait la télévision sur son téléphone et elle avait activé le pilotage automatique de la voiture. De nuit, la voiture percute une cycliste à pied. La personne décèdera quelques heures plus tard à l’hôpital. Selon Uber, la voiture avait bien détecté la cycliste. Toutefois les capteurs de présences n’étaient pas réglés sur une détection assez forte pour stopper la voiture. Ce qui est le cas par exemple, si un sac plastique passe sur la route, ces voitures n’activent pas le freinage d’urgence.
Cet événement a connu un fort retentissement dans les médias et a ainsi fragilisé et ralenti les permis de tests pour mettre en circulation les voitures autonomes délivrés par les états aux Etats-Unis.
Il y a plusieurs niveaux d’automatisation des voitures autonomes. Cela va de la simple aide à la conduite ou l’automobiliste doit garder les deux mains sur le volant. Jusqu’à un “robot taxi” où personne n’a la possibilité de contrôler la voiture et les personnes dans l’habitacle sont simplement des passagers. Difficile de savoir ce qui sera acceptable et accepté par tout le monde demain.
Des questions sans réponses.
Ces voitures posent également de nombreuses questions. À l’avenir, seront-nous obligé d’obtenir notre permis de conduire pour posséder une voiture autonome ou une simple formation dédiée suffira ? Comment fonctionneront les systèmes d’assurances et à qui sera attribué la responsabilité dans un accident ?
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