Réseauter, oui et alors ?
Ce n’est pas un mythe, mais bien une réalité connue de tous : la Silicon Valley est la terre promise pour quiconque veut essayer de lancer son affaire. L’une des raisons à ce foisonnement local de start-ups tient à la force et l’efficacité du réseau d’entrepreneurs. C’est en effet selon moi l’un des phénomènes culturels les plus marquants pour quiconque débarque de l’Hexagone.
De façon générale, les Américains sont bien plus à l’aise avec la culture du “networking” que les Français. Toute rencontre, qu’elle soit formelle, informelle, en journée, en soirée, dans un cadre professionnel ou non, est prétexte à un échange de cartes de visites, et cela ne fait sourciller personne. Au-delà de ce réseautage “spontané”, certains groupes se structurent pour aider les futurs patrons à entrer en contact: qu’il s’agisse de pépinières, d’incubateurs, de meetups, ou clubs en tous genres. Le “Founders Network” est un exemple de ce type d’initiatives.
Cette culture de l’entraide, du partage, du mentorat est particulièrement ancrée dans la baie et constitue l’un des principaux terreaux du dynamisme local. L’émulation est clairement un mot d’ordre dans la Silicon Valley… et à mon sens une belle source d’inspiration pour tout Français.