par Lolita Alvarez | Avr 6, 2016 | Tendances
Tilt est à une application à mi-chemin entre le réseau social et le paiement en ligne. La startup lance ainsi sa cagnotte, sociale, mobile et gratuite et compte bien se faire une place en France.
Depuis l’application Tilt, vous pouvez :
– organiser une cagnotte en moins de 10 secondes
– inviter vos amis en un clic
– poster des messages, photos ou Gifs pour échanger avec votre groupe
– créer des groupes pour inviter à nouveau les mêmes amis en un seul clic
– voir qui a contribué et envoyer des rappels en un clic
– faire vos remboursements entre amis
– c’est sans risques : personne ne sera débité tant que vous n’aurez pas atteint votre objectif
Un futur mastodonte
L’application a été lancé en 2012 par James Beshara et khaled Hussein à San Fransisco et arrive désormais en France avec de très grosses ambitions. Il faut dire que la startup n’arrive pas les mains vides puisque Tilt a déjà levé près de 70 millions de dollars auprès d’investisseurs prestigieux.
15 secondes pour tilter un projet
Aux Etats-Unis, Tilt fait fureur auprès des étudiants. L’application affiche alors une croissance mensuelle de 41% et est aujourd’hui l’application de crowdfunding la plus téléchargée au monde. La startup va plus loin même et ne parle plus de crowdfunding mais de groupfunding. Chaque utilisateur peut voir, suivre et participer aux projets de sa communauté, et le tout en 15 secondes chrono sur son smartphone. Sa force, c’est aussi sans nul doute son fonctionnement en réseau social : chaque utilisateur peut ainsi suivre l’actualité de ses followers, poster des photos, commentaires ou Gifs.
Le meilleur démarrage en France
L’application est gratuite. Toutefois, les entreprises ou professionnels peuvent y vendre leurs produits et dans ce cas Tilt prend une commission sur chaque vente. « Notre démarrage dans l’Hexagone a confirmé nos espoirs : de tous nos pays, la France est celui où nous avons eu le démarrage et l’adoption les plus rapides » indique olivier Buffon, le Directeur Général de Tilt France et Royaume-Uni. La France ne devrait donc pas échapper à cette nouvelle vague d’innovation venue de la Silicon Valley. On pourrait même voir des projets ambitieux se monter en quelques secondes. « Dans les 10 prochaines années, tout le monde utilisera cette alternative de financement, que l’on soit un particulier, une association ou même un gouvernement », explique James Beshara, CEO et co-fondateur de Tilt.
Pour en savoir plus sur cette application : tilt.com
La Silicon Valley n’a pas fini de nous étonner !
par Charlotte Petit Noble | Août 20, 2014 | Innovation
Cette semaine, Silicon-Valley.fr s’est intéressée à un objet des plus connectés et à son créateur Stéphane Entem.
Fiche signalétique de l’entrepreneur :
Le Start-uper : Stéphane Entem
Age : 38 ans
Education : école de commerce, école de comptabilité, école supérieure d’art graphique.
Expérience : D.A., chef de projet, responsable création en agence, a également travaillé pour Sony Music ainsi que dans une production cinéma long métrage
Villes : Paris, Caen, Rennes, Lille
Des passions ? L’innovation. Le high tech. La robotique.
Des passe-temps ? La lecture de bd (comcis, franco belge, japanim). Le cinéma. Les sports mécaniques. Les sports extrêmes. Le basket.
BRAINFINGER quézako ?
Des modèles de tables basses, tables hautes, pupitres, totems, etc. à surface tactile grande taille. Nous faisons même du sur-mesure ! Pour être plus précis, BRAINFINGER c’est aussi : 75 mm d’épaisseur pour un plateau proposé de série en Intel core i5 et Intel Core i7 : le plus puissant et le plus petit sur le marché aujourd’hui. Dès le départ, BRAINFINGER a souhaité être reconnu comme marque avant d’être vu comme une entreprise. Nous cherchons avant tout à proposer à notre consommateur l’expérience la plus riche possible.
Pour plus de détail sur chaque produit de la gamme Brainfinger, cliquez ici.
Pourquoi BRAIFINGER ?
BRAINFINGER est né d’un besoin ! En utilisant moi-même la table tactile d’une grande marque internationale, je me suis dit que sur ce genre de marché était porteur tant il n’était pas exploité de la bonne manière ici. Les problématiques pour les utilisateurs sont nombreuses et les solutions inexistantes. Je me suis donc lancé dans l’aventure.
Des étapes/chiffres clés à partager ?
Nous avons passé 4 ans en R&D parmi lesquels nous avons développé une batterie d’applications afin de tester toutes les technologies tactiles grandes tailles disponibles sur le marché domestique et international. Sur un produit aussi complexe, certains points de validation étaient indispensables et nous ne pouvions pas passer à côté. Nous avons validé notre solution il y a un peu plus de 6 mois seulement. C’est une belle étape de passée.
A destination des professionnels de l’hôtellerie haut de gamme avec des applications permettant de donner une vraie valeur ajoutée à leurs établissements et une réelle expérience à leurs clients, nous cherchons aujourd’hui un moyen de démocratiser cet objet connecté afin de le rendre accessible au plus grand nombre et donc aux particuliers. Une nouvelle étape à ce projet donc !
BRAINFINGER, un produit made in France !
Et nous en sommes fiers d’autant que tous les mobiliers, assemblages et packagings utilisés chez nous sont également made in France. Sans oublier nos bureaux de développement également made in France (pour le moment). Le coté French Touch se transforme en label dans l’entrepreneuriat d’aujourd’hui. Nous sommes d’ailleurs en partenariat avec une des sociétés qui a pour objectif d’officialiser ce label.
La France porteuse d’innovations ?
La problématique actuelle en France, et nous le voyons également dans bon nombre de start-up, est la difficulté de trouver des investisseurs. La lourdeur administrative française demande beaucoup d’énergie et de temps… Energie et temps qui pourraient être dépensés différemment : dans la création d’un nouveau projet par exemple.
Des envies de quitter notre douce France ?
Nous y pensons. Oui bien sûr. Nous souhaitons nous orienter vers des investisseurs étrangers afin de passer à l’étape suivante et de développer encore plus. Pour nous, les Etats-Unis, le Canada et l’Asie sont propices à une évolution rapide. Affaire à suivre…
Et la Silicon Valley dans tout ça ?
La silicon Valley sera toujours l’un, voir l’unique, berceau du high tech dans le monde entier même si d’autres lieux sont de vrais viviers de l’innovation et montent en puissance. Je pense notamment à Dublin, Montréal, sans oublier l’Asie. Même la Russie s’y met et a lancé son chantier Silicon Valley avec Skolkovo.
Votre avenir proche avec BRAINFINGER ?
Les évolutions de BRAINFINGER sont quasiment infinies. A court et moyen termes, nous allons sortir un modèle de table haute 46″ (55″ pour le moment) contenant tout le pack technologique embarqué de série en y additionnant un module RFid et un module NFC poussant ainsi encore plus loin les connectivités possibles vers l’extérieur.
L’autre projet actif est une version de table de réunion de 84″ avec un ensemble d’applications offrant une expérience sans égale.
Nous continuons également de multiplier les partenariats avec toutes les sociétés permettant des associations et des expériences uniques.
Un start-up à nous conseiller pour une prochaine interview ?
AERYS (startup française) qui a développé 2 technologies : MINKO le moteur 3D temps réel par excellence pour le net et multi devices et ORBIT permettant des échanges en temps réel entre devices et multi OS.
Un dernier mot pour nous convaincre !
BRAINFINGER ? L’univers du mobilier communicant à surface tactile grande taille permettant une expérience sans limite. Beauté du design, puissance machine, solidité et connectivités au delà de toutes espérances.
Si cette interview vous a plus et que vous souhaitez vous aussi être publié sur Silicon-Valley.fr, 5 lignes suffisent. Pitchez-nous, inspirez-nous et vous serez peut-être le prochain. Cette rubrique est faite pour vous alors, profitez-en !
par Charlotte Petit Noble | Août 11, 2014 | Tendances
Chez Silicon-Valley.fr, on a vraiment la chance de rencontrer des jeunes entrepreneurs vraiment ambitieux et avec plein de projets et d’idées en tête. Récemment, nous avons fait la connaissance de Orny Impenge. Ce jeune entrepreneur en pleine création de sa start-up a décidé de partir à la rencontre des innovateurs de la Silicon Valley. Nous nous sommes dits que nous allions le suivre dans son aventure et publier régulièrement ses interviews chocs tout en direct de San Francisco et de ses alentours… Avant de découvrir la Silicon Valley et les personnes qui la font, nous vous le présentons lui et son projet.
Orny Impenge en quelques mots ?
Je suis Orny Richard IMPENGE a.k.a Tyrone Goodies. J’ai 29 ans et je vis à Paris.
Ton Parcours Professionnel en 3 étapes clés
J’ai un parcours professionnel un peu atypique puisque j’ai pu évoluer dans différents secteurs d’activités. J’ai également eu des responsabilités très jeunes. Dès l’âge de 20 ans, j’ai été embauché comme directeur par la société « Fairplay communication » pour tenir l’un de ces centres de profit à Clermont Ferrand en Auvergne. Ce fut ma première expérience entrepreneuriale. Deux ans après, j’ai décidé de créer ma propre agence spécialisée dans l’organisation et la gestion d’événements corporates avec deux amis d’université. L’expérience fut enrichissante et cela m’a permis de comprendre un peu mieux et d’appréhender toute les facettes de l’entrepreneuriat. J’ai pu réaliser et organiser des évènements pour Pernod Ricard et pour de nombreuses communes (lancements de produit, séminaires, incentive, galas, inaugurations) et un fabuleux mariage pour un sportif de haut niveau.
Boosté par cette première expérience, j’ai décidé de « remettre le couvert » et de reprendre un restaurant en ruine. « Fianna Barcelona » et le « Miami Club » à Clermont Ferrand, vous connaissez ? Après un an d’exploitation et très peu d’heures de sommeil, j’ai décidé de revendre mes parts et de me lancer un nouveau défi…
Je n’avais plus le choix… la meilleure solution pour moi était de monter sur Paris. J’ai décidé d’y reprendre mes études pour en apprendre un peu plus sur l’entrepreneuriat et les nouvelles technologies. C’est donc à Novancia Business School que j’ai pu effectuer un Master en Entrepreneuriat et Développement des activités innovantes. J’y ai rencontré mes 2 associés et le projet Moodwalk a vu le jour.
Quel entrepreneur es-tu ? 3 mots pour te décrire !
Visionnaire /ambitieux / réaliste
Moodwalk ? Quézako ?
C’est de la location collaborative d’espaces et d’ambiances.
Moodwalk App est le fruit de toutes mes années d’expérience dans le secteur de l’hôtellerie restauration et de l’organisation évènementielle. Dans ces deux secteurs, internet a permis d’augmenter le taux de remplissage mais n’a pas encore permis de réelle révolution du secteur avec en prime : un service personnalisé pour le client.
Moodwalk va permettre à des millions de personnes de pouvoir créer, participer à des « Mood* » en fonction de leurs centres d’intérêts, de leur budget et de leur localisation. Il s’agit d’une application adaptée au changement que connaissent bon nombre de grandes capitales européennes. La population se concentre de plus en plus dans les villes et cette tendance marque l’apparition de nouveaux modes de consommations. Moodwalk s’encre totalement dans cette tendance. Cette application a également pour objectif de faciliter le tourisme local en mettant l’hôte au centre de l’expérience.
*ambiance
Comment l’idée t’est venue ?
Pendant mes 2 années à Paris j’ai multiplié les petits évènements dans les appartements (anniversaires, workshops, ventes privées…) entre amis et à chaque fois nous étions confrontés aux mêmes problèmes : appartement trop petit, nuisance sonore, pas assez ou trop d’alcool, pas de musique mais le Iphone… Ce sont de ces différentes situations que nous avons eu l’idée d’un site permettant de créer ou participer à un « mood » pendant un laps de temps défini chez un particulier bénéficiant de son espace.
Quel lien avec la Silicon-Valley et ta venue sur San Francisco ?
Après avoir travaillé sur le Business plan, j’avais besoin de voyager en Silicon Valley pour m’inspirer de l’écosystème, rencontrer un maximum de personnes et rentrer en France “gonfler à bloc”. Ce voyage fait entièrement partie de notre démarche business. Dans un monde où l’innovation est désormais partout, il nous semblait important de pouvoir développer et interagir avec notre communauté. Nous souhaitions partager notre histoire avec nos internautes et leur faire vivre les différentes étapes de notre business. Le pari est audacieux mais en vaut la chandelle car in fine ce sont eux qui utiliseront l’application.
On parle beaucoup de la French Touch dans l’entrepreneuriat, qu’en penses-tu ?
Je pense qu’en matière d’entrepreneuriat il y a vraiment quelque chose qui est en train de se passer. On le voit très bien dans les différentes écoles de commerces françaises qui s’arment toutes de plus en plus de puissants incubateurs. La France a une grande carte à jouer en terme d’entrepreneuriat, les choses bougent mais il faudra encore beaucoup de temps pour que la société s’imprègne de cette ADN. Si notre « story telling » peut susciter l’envie d’entreprendre à de nombreuses personnes, ce sera un autre objectif d’atteint. D’autant plus que nous disposons, en France, d’ingénieurs dont les compétences sont très recherchées même en Silicon Valley…
Que représente la France dans ton aventure, est-elle propice à l’innovation ?
Je pense que l’innovation est omniprésente en France mais que les mécanismes pour la capter et la valoriser ne sont pas encore au point. On y arrive petit à petit. Quand on voit l’importance de l’innovation pour les entreprises de nos jours, je suis assez consterné par les mesures gouvernementales qui sont à mon sens encore trop light. Le rapport à l’échec dans la culture entrepreneuriale française est une barrière à l’innovation et à l’entrepreneuriat de manière plus générale.
Faut-il s’exporter ou tout du moins s’inspirer ailleurs pour réussir ?
Nous vivons dans un monde qui est désormais global et je pense qu’il n’y a pas à rougir du fait d’aller chercher de l’inspiration, de l’information ou de la technologie là où elle est meilleure. Au même titre que le voyage a inspiré des artistes, des écrivains, il contribue de la même manière à nourrir le conscient et le subconscient des créatifs, des entrepreneurs… de Moodwalk.
La Silicon Valley est depuis longtemps une référence en terme d’innovation, penses-tu que ce soit toujours le cas ?
Je ne suis pas un spécialiste de la Silicon Valley mais pour avoir vécu l’expérience et m’y être déplacé, j’ai ressenti une force, une énergie que je n’ai jamais connue auparavant. L’innovation y est très largement répandue. Quand on se penche de plus près et que l’on regarde comment l’écosystème s’articule, on peut aisément en conclure que cette région restera encore longtemps le centre névralgique de l’innovation. Même si partout ailleurs les choses commencent à fortement bouger (ex : Israel)
Quel avenir pour ton projet ?
Dans un futur proche, nous allons finaliser le prototype de notre application. Nous sommes à la recherche de partenaires pour cette opération et mon voyage en Silicon Valley a déjà porté ses fruits dans ce sens là.
A moyen terme, nous souhaitons intégrer un incubateur afin de pouvoir optimiser tous les aspects de notre projet avec l’aide d’experts.
La commercialisation de notre service devrait idéalement se faire courant 2015.
Si tu devais citer une start-up française à suivre en ce moment, laquelle serait-elle ?
Au premier abord je dirai tout naturellement « Moodwalk » car je pense que Airbnb n’a fait qu’entrouvrir la porte d’un marché que j’estime énorme. Beaucoup d’acteurs du secteur n’ont pas encore très bien appréhender. Sinon, j’aimerai citer Tortue sécurité qui est une jeune Start up parisienne qui va commercialiser « La première coque antivol pour Smartphone, plus forte que les tortues ninja ». Je vous laisse découvrir…
Le mot de la fin t’appartient… Je te laisse donc nous vendre du rêve sur cette dernière question très ouverte.
Malgré la crise et l’environnement morose que cela implique, les temps n’ont jamais été aussi propices à l’entrepreneuriat. Le monde change, les habitudes de consommations aussi et Moodwalk s’inscrit totalement dans ce registre en anticipant les problèmes que rencontrent et que vont rencontrer de plus en plus de personnes dans les grandes villes. En plus de répondre à ce problème d’optimisation de l’espace et des lieux dans les zones urbaines, Moodwalk permet de révolutionner le secteur du tourisme en lui donnant une autre dimension ou l’expérience avec les « locaux » constituent la pierre angulaire du business. Moodwalk crée non seulement du lien dans un monde où le virtuel prend le dessus, mais permet également aux utilisateurs de vivre une expérience unique. Ne vous posez pas milles questions et rejoignez notre communauté sur @Moodwalk Story.
C’est sur ces quelques mots que l’aventure de Orny en Silicon Valley se poursuit. Nous allons le suivre pour vous, alors rendez-vous très vite sur Silicon-Valley.fr pour sa première vidéo.